1 Samuel 2.1-2

Il n’y a pas d’acception de personnes devant notre Dieu! Ni notre statut social, ni notre prospérité matérielle, ni notre couleur de peau, ni aucune autre considération semblable n’entre en compte devant Lui. Nous sommes tous sur un pied d’égalité. Certes, notre position commune est loin d’être glorieuse. Par nature, nous sommes tous des enfants de colère. Tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu.

De quoi l’homme pourra-t-il se prévaloir? Il ne peut rien faire qui puisse lui attirer la faveur de Dieu. Dès alors, tout orgueil ne devrait-il pas être réprimé? Qui prétendra être meilleur que son prochain? Assurément, le salut de l’homme ne dépend pas de ses œuvres. Non, il ne dépend que de l’Oeuvre accomplie par le Fils de Dieu. À la croix, la dette pour le péché a été effacée. Le Christ a offert Sa vie en sacrifice. La position que nous occupons devant Dieu ne dépend finalement que d’une seule chose: notre attitude vis-à-vis de Jésus-Christ. Soit nous Lui sommes soumis et obtenons par Son Nom la rémission des péchés et la réconciliation avec Dieu, soit nous Lui sommes rebelles et la colère de Dieu demeure toujours sur nous. Il n’est pas de chemin médian.

Où est le sujet de se glorifier en tout cela pour l’homme? Il est exclus! À qui revient le mérite du salut que nous obtenons? À qui en revient la gloire? À notre Dieu, bien entendu! Or, nous savons que Dieu ne donne pas Sa gloire à un autre. Par conséquent, l’homme qui estime être quelque chose ne peut prétendre à être participant du salut qui est en Jésus-Christ. Il doit payer lui-même pour le rachat de son âme. Autrement dit, il est perdu. Rappelons-nous, Dieu résiste aux orgueilleux mais Il fait grâce aux humbles! Quel sérieux avertissement!

En ce qui nous concerne, venons humblement au Seigneur sans aucune prétention. Approchons-nous sans rien promettre, conscients que n’avons rien et que tout nous est donné par grâce. Remplis de reconnaissance, saisissons la vie éternelle et réjouissons-nous du salut de l’Éternel!