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Psaumes 45.2-3

Psaumes 45.2-3

Psaumes 45.2-3
Mon cœur bouillonne pour prononcer une parole excellente; je dis: Mon oeuvre sera pour le roi; ma langue sera comme la plume d’un écrivain habile. Tu es plus beau qu’aucun des fils des hommes; la grâce est répandue sur tes lèvres; aussi Dieu t’a béni à jamais.

N’est-il pas vrai que la grâce est répandue sur les lèvres de notre Sauveur? Alors que nous étions chargés d’innombrables péchés, cet Appel rempli de douceur a retenti dans notre cœur: « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. » Sans l’ombre d’un doute, ces paroles sont, pour l’âme lassée et désespérée, l’expression d’une incomparable consolation.

Est-ce à dire par là que le Christ acquiesce à nos péchés? Pas le moins du monde! En réalité, c’est précisément pour nous délivrer du péché et du salaire mortel qui l’accompagne que notre Seigneur a souffert. Le Maître, à l’agonie, s’est écrié: « Mon Dieu! Mon Dieu! Pourquoi m’as-tu abandonné? » N’apercevons-nous pas, au détour de ces mots, toute l’horreur du péché? Qui peut raconter les souffrances endurées par le Christ? Vraiment, peut-il exister pire chose que d’être séparé de Dieu, que de perdre tout commerce avec Lui? C’est pourtant la terrible punition qu’occasionne le péché.

La Parole de Dieu l’assure, pour ceux, et celles, qui croient en Christ, ce grand prix est payé. La rançon pour délivrer nos âmes de la condamnation est acquittée. Voici, le Juste a souffert à la place des injustes. N’est-ce pas précisément le cœur de l’Évangile? La croix n’est-elle pas le lieu où la bonté et la vérité se sont rencontrées? N’est-ce pas ici que la justice et la paix se sont entrebaisées? En vérité, l’homme est pécheur mais Dieu, dans Sa bonté, a pourvu à l’Agneau qui ôte le péché du monde. Dieu est juste et le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur un autre. Oui, maintenant, tout est accompli.

Par la foi, il nous faut désormais recevoir ce témoignage et le maintenir. Véritablement, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Le cœur bouillant, associons notre voix à celle du psalmiste et déclarons: « Tu es plus beau qu’aucun des fils des hommes; la grâce est répandue sur tes lèvres; aussi Dieu t’a béni à jamais. »

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