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Jean 15.2

Jean 15.2

Jean 15.2
Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit.

Sans nul doute, nous désirons tous, et toutes, porter du fruit à la gloire du Père. Tous nous désirons être disciples du Seigneur Jésus et Lui ressembler. Seulement, n’allons pas croire ceux qui prétendent que cela va sans peine ni douleur. Certes, ils se jouent de nous et ne cherchent que notre confusion. Bien entendu, la réalité est tout autre!

Pour nous en convaincre, il suffit de considérer la vie de l’Homme parfait. Du fruit, Jésus en a porté, cela est indiscutable. D’ailleurs, aujourd’hui, nous vivons par Lui et nous sommes encore au bénéfice du travail de Son âme. Néanmoins, avons-nous déjà considéré le prix consenti pour que, de pauvres que nous étions, nous soyons faits riches? Le Christ n’a reculé devant aucun sacrifice. Le Livre ne laisse jamais entendre que Sa vie fut un chemin parsemé de pétales de roses. Ce serait même exactement le contraire! « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance […] », tels sont les mots employés pour décrire notre glorieux Sauveur.

Bien qu’Il fût le Fils de Dieu, Il a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes. Nous savons bien où L’a mené Son obéissance parfaite: à la mort de la croix. Le Fils s’est donné Lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père. Aussi, c’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. Il n’y a pas de mystère, si le Seigneur n’y avait pas consenti, nous serions irrémédiablement perdus.

Maintenant, quant à nous, si nous aspirons à suivre les traces du Seigneur, il est évident que nous ne pourrons pas échapper au renoncement. Certainement, il nous faudra aussi prononcer ces paroles: « […] non pas comme je veux, mais comme tu veux. » Si, comme Jean-Baptiste, nous affirmons: « Il faut qu’Il croisse et que je diminue », n’en soyons pas surpris, le Père mettra tout en oeuvre pour former le caractère de l’Agneau en nous.

Il est vrai, être émondé peut être très douloureux. Néanmoins, quel bonheur de porter du fruit à la gloire du Père! Quel bonheur de reconnaître de plus en plus la vie de Christ en nous! Lui a pu dire: « Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui M’a envoyé, et d’accomplir Son oeuvre. » Ô que Dieu permette que Ces merveilleuses paroles puissent devenir nôtres! Là est la vraie liberté, là est le vrai rassasiement pour nos âmes!

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