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Ingratitude ou reconnaissance?

Luc 17.19

Alors il lui dit: Lève-toi, va, ta foi t’a guéri.

Ils étaient dix… Dix hommes affligés d’une terrible maladie incurable à cette époque. La lèpre: elle signifiait la privation de toute vie familiale et sociale, la lente dégradation du corps jusqu’à une mort atroce…

Ces dix hommes sont venus à la rencontre de Jésus: quelle bonne attitude! Dans les pires problèmes, allons trouver Jésus comme eux!

Ils ont aussi fait une prière exemplaire: « Jésus, maître, aie pitié de nous! » Il est juste d’appeler Jésus « Maître »; c’est un titre auquel il a doublement droit, puisqu’il est notre Créateur et notre Sauveur. Et l’appel à la pitié du Seigneur ne reste jamais sans réponse. Dieu entend le cri des malheureux, et il les délivre de toutes leurs détresses, nous assure la Bible!

Ils ont eu la bonne attitude à la suite de l’ordre de Jésus: « Allez vous montrer aux prêtres. » Ils n’ont pas objecté qu’ils n’avaient pas le droit d’entrer dans la ville; malgré leur état, ils ont obéi sans discuter, bravant l’interdit sur l’ordre du Maître.

Toutes ces bonnes dispositions ont été largement récompensées, puisqu’en cours de route, TOUS ont été guéris. Quelle générosité de la part de notre Sauveur! Il n’en a pas guéri un seul, ni même neuf: il les a TOUS guéris. Il aurait pu tout aussi facilement en guérir cent ou mille, car sa puissance et sa bonté sont sans limites. Cela ne nous encourage-t-il pas à faire appel à lui en toute confiance?

Et pourtant, un seul d’entre eux est retourné sur ses pas pour rejoindre Jésus. Ne nous faut-il pas, par moments, retourner sur nos pas, à l’image des parents de Jésus qui ne se sont pas rendu compte qu’il ne faisait plus route avec eux quand ils sont repartis de Jérusalem? Prenons garde de ne pas courir en vain, sans Jésus à nos côtés! Être près du Seigneur doit toujours rester notre priorité absolue!

L’homme a rejoint Jésus, s’est prosterné devant lui, l’a remercié. Jésus a soupiré: « Les dix n’ont-ils pas été guéris? Et les neuf autres, où sont-ils? Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir et rendre gloire à Dieu? » (17.17). L’ingratitude des hommes face à notre Dieu si tendre et généreux n’a jamais cessé de le blesser… Serons-nous des enfants ingrats ou nous prosternerons-nous devant notre Seigneur avec un cœur plein de reconnaissance? Réclamerons-nous sans cesse de nouvelles bénédictions ou prendrons-nous le temps de l’adorer et de compter ses multiples bienfaits à notre égard?

La guérison est une bénédiction éphémère, tandis que le salut de notre âme est éternel. Par son attitude, le lépreux reconnaissant a obtenu la plus belle des récompenses: « Ta foi t’a sauvé. » Puissions-nous tous recevoir ce si grand salut et bénir le Seigneur à chaque instant de notre vie!

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