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Néhémie 9.17

Néhémie 9.17

Néhémie 9.17
Ils refusèrent d’écouter, et ne se souvinrent point des merveilles que tu avais faites en leur faveur, mais ils raidirent leur cou, et dans leur rébellion ils se donnèrent un chef, pour retourner dans leur servitude. Mais toi, qui es un Dieu qui pardonnes, miséricordieux, pitoyable, lent à la colère, et abondant en grâce, tu ne les abandonnas point.

Lorsque tout va bien, le cœur léger, il est fort aisé d’élever sa voix pour louer et adorer le Seigneur. Alors, sans mal, nous nous souvenons de toutes Ses merveilles, de tous les bienfaits accordés et de tous les besoins comblés. Heureux et ivres de joie, nos bouches débordent continuellement d’actions de grâces.

Néanmoins, lorsque le ciel paisible fait place à l’orage menaçant, force est de constater que toutes ces belles dispositions tendent à fondre comme neige au soleil. Aussitôt, la spontanéité qui caractérisait l’expression de notre louange s’évanouit. Désormais, ployant sous le poids de l’épreuve qui frappe, nous sommes réduits au silence, incapable de manifester une once de reconnaissance. Pourquoi? Manifestement, les difficultés focalisent toute notre attention et nous voici paralysés. Nous oublions qui est notre Chef, le souvenir de toutes les merveilles qu’Il a faites en notre faveur nous échappent à présent. Qu’en advient-il? Nous raidissons nos cous, nous murmurons et nous traînons les pieds. En un mot, nous nous endurcissons.

Admettons-le, lorsque l’adversité se renforce et que la marche devient pénible, pour qui n’y prend pas garde, le découragement n’est plus très loin. Oui, quand la lumière du jour qui doit poindre au bout du tunnel tarde à se laisser voir, la tentation est grande de rebrousser chemin. En de pareilles circonstances, l’abandon ne nous parait plus aussi inenvisageable. Nous disons: « Enfin, j’aurai la paix! Enfin, je pourrai me reposer! » Incontestablement, c’est une erreur, une grande erreur! Le monde ne peut offrir ni paix ni repos. C’est un grossier mensonge. Nul ne procure la véritable paix sinon le Seigneur Jésus. Nul ne donne de réel repos sinon le bon Berger. Non, ne nous y trompons pas, Il est le Chemin, la Vérité, et la Vie.

C’est pourquoi, lorsque les temps sont durs, ne regimbons pas. Nous ne nous en trouverons certainement pas mieux. Plutôt, regardons au Seigneur, reposons-nous sur Lui et certainement, nous retrouverons de nouvelles forces. Nous retrouverons notre enthousiasme d’antan et le zèle qui nous animait. La chaleur du premier amour enflammera tout à nouveau nos cœurs. Dorénavant, nos louanges ne dépendront plus des circonstances! Et pour cause, puisque nous sommes en Christ, nous en aurons la certitude, le Dieu qui pardonne, miséricordieux, pitoyable, lent à la colère, et abondant en grâce, ne nous abandonnera pas!

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