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Matthieu 7.1-2

Matthieu 7.1-2

Matthieu 7.1-2
Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés; Car on vous jugera du même jugement dont vous jugez; et on vous mesurera de la même mesure dont vous mesurez.

Ensemble, le peuple béni est invité à croître dans la grâce et la connaissance de leur Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Remarquons-le, il est question de la recherche du bien commun, de la bénédiction, de l’épanouissement spirituel. Aussi, chaque membre du Corps se fait désormais un devoir de favoriser l’édification en Christ de ses frères et sœurs.

Maintenant, si l’un d’eux est témoin de quelque faute commise, il n’en prendra certainement pas occasion pour affliger son compagnon. Au contraire, sans toutefois justifier le péché, il aidera le bien-aimé à se redresser avec tendresse. En retour, évidemment, il accepte volontiers d’être repris en cas d’égarement. Loin de le prendre mal, il reconnait là une marque supplémentaire de la charité des saints, du souci qu’ils ont de la prospérité de son âme.

Conscients de leurs propres faiblesses, les fidèles se regardent mutuellement avec un cœur compatissant, miséricordieux, comme l’est de toute évidence celui du Sauveur à leur égard. Ils le savent pertinemment: nul n’est sans péché, nul n’est sans reproche. Rachetés par Christ, ils sont tous frères et nul n’a la prétention de dominer sur la foi de son prochain. À présent, unis par le lien de la paix, main dans la main, ils travaillent à leur salut dans la crainte du Seigneur. Par humilité, ils regardent les autres comme étant plus excellents qu’eux-mêmes. Ici, pas de place ni pour la suspicion, encore moins pour le jugement! Naturellement, avant de songer à ôter la paille qui est dans l’œil de son frère, le chrétien sait qu’il convient d’ôter premièrement la poutre qui est dans le sien.

Manifestement, les bénis se trouvent dans une logique vertueuse d’édification, non de destruction. Réunis, ils aspirent à tendre vers la perfection. Le dénigrement, la délation, qui tirent vers le bas, sont bannis au profit d’un regard bienveillant, doux et prévenant, qui valorise les progrès plutôt que de stigmatiser les échecs. Après tout, où serait l’amour si chacun épiait le moindre faux pas du voisin? En réalité, qui donne sa voix pour accabler ainsi son prochain se fait rien moins que le porte-parole du diable, l’accusateur des frères. Quelle terrible position!

Pour nous, restons éloignés des querelles, des disputes, qui n’encouragent ni n’affermissent la foi de personne. Selon le commandement du Seigneur, ayons seulement soin de nous aimer les uns les autres!

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