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Mon refuge et ma forteresse

Mon refuge et ma forteresse

« Je dis à l’Éternel: Mon refuge et ma forteresse! mon Dieu en qui je m’assure! »
Psaumes 91.2

Je m’appelle Chloé, j’ai dix-huit ans et je suis née à Nancy. J’ai grandi avec des parents qui croyaient en Dieu mais qui n’étaient pas vraiment « pratiquants ». Ils ont tout fait pour me donner une bonne éducation. Ils m’ont aussi appris l’existence de Dieu, sans trop me donner de détails. Par exemple, mon père me disait de prier quand j’entendais les pompiers passer, afin que Dieu les aide à porter secours aux victimes. Quant à ma mère, elle priait tous les soirs avec moi avant que je m’endorme, et souvent, je lui demandais de me lire le Psaume 91, car comme beaucoup d’enfants, j’avais peur du noir, et ce Psaume me rassurait beaucoup.

Par la suite, nous sommes allés dans une église évangélique, d’abord de temps en temps, puis de plus en plus souvent.

Un jour, lors d’un week-end de jeunes à Valences, j’ai ressenti très fortement la présence du Saint-Esprit sur moi. J’avais seize ans à l’époque et je me suis sentie très proche de Dieu pendant un certain temps, mais ensuite, j’ai commencé à m’éloigner de lui. Je faisais ce qui me plaisait sans lui accorder d’importance. Je ne lisais plus la Bible, j’avais perdu la foi, je ne priais plus et je n’allais presque plus à l’église. Je n’étais pas très bien dans ma peau, mais je me persuadais que je devais vivre à ma guise et profiter de ma jeunesse sans me préoccuper de Dieu.

Mais l’année suivante, tout a commencé à aller mal. Au mois de mai, mon père est décédé brusquement, et je n’ai pas montré combien cela me touchait. Je gardais tout en moi. Puis d’autres problèmes se sont enchaînés et j’ai fini par me laisser couler. Je suis devenue dépressive. J’ai commencé par m’en prendre à moi-même et à me mutiler les bras, pensant que je ne méritais que de souffrir. Parfois, je faisais des crises de colère et je cassais tout dans ma chambre. Je tapais des poings contre le mur… Je ne me reconnaissais plus du tout et je me détestais.
Je n’allais pratiquement plus en cours, je devenais ingérable et je faisais souffrir ma mère. Du reste, j’admire le courage et la patience qu’elle a eus envers moi. Heureusement, sa foi la soutenait ; elle était persuadée que ses prières en ma faveur allaient être exaucées.
Un jour où j’étais seule chez moi, j’ai voulu me suicider et j’ai pris des médicaments. Heureusement, Dieu m’a fait grâce, car il ne voulait pas que je meure. Au contraire, il désirait changer ma vie.

Quelques mois plus tard, je me suis rendu compte que j’avais tellement manqué de cours que j’avais des ennuis au lycée et que je n’étais pas capable de rattraper toutes les leçons que je n’avais pas suivies. Alors j’ai décidé d’arrêter les cours. De toute façon, j’avais perdu toute envie d’aller en classe.
Que faire ? J’ai compris que je devais appeler Dieu à l’aide. Je savais que beaucoup de choses devaient disparaître de ma vie, que j’avais besoin d’un changement radical.
Alors, pendant deux semaines, j’ai prié le Seigneur chaque jour. Je lui ai demandé de changer ma vie. Je ne voulais plus continuer ainsi ; j’avais besoin de lui pour m’en sortir et être heureuse.

Dieu a commencé par changer ma façon de penser et de me comporter. Il m’a donné la force de renoncer à tout ce qui n’allait pas dans mon existence, à tout ce qui n’était pas dans sa volonté. J’ai vraiment vu sa main dans ma vie, sans quoi je n’y serais jamais arrivée. Il a guéri mon cœur de toutes mes souffrances et il m’a tirée de ma dépression. Après un an de souffrance, c’était un vrai miracle !

Je me suis mise à lire la Bible chaque jour, et grâce à sa Parole et à la prière, Dieu m’a donné la force de continuer à avancer sur le chemin qu’il a tracé pour moi.
Aujourd’hui, je suis convaincue que sans Dieu, je n’aurais pas de force, mais que mon Père a pardonné tous mes péchés par le sacrifice de son Fils. Je sais que Jésus a remporté une victoire totale afin que nous puissions, nous aussi, être vainqueurs.

Je désire maintenant faire sa volonté, car je sais que ses plans sont bien meilleurs pour moi que les miens. Je lui fais totalement confiance et je lui donne ma vie. Jamais je ne le remercierai assez de m’avoir pardonné et d’avoir fait de moi sa fille bien-aimée !

[Témoignage de Chloé]


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