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Je vous donnerai du repos

Matthieu 11.28

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai.

Ce verset nous invite à venir à Jésus. Sans lui, point de repos : seulement des distractions éphémères qui nous laissent un arrière-goût amer dans la bouche. Approchons-nous tous de Celui qui est la Paix et nous goûterons un repos tel que nous n’en avions aucune idée…

Mais après avoir goûté à ce merveilleux repos, comment le conserver ?

? Il ne suffit pas d’accepter Jésus un jour. Il faut le laisser conduire notre vie ! Le merveilleux Psaume 23 nous livre le secret du repos : « L’Éternel est mon Berger… Il me fait reposer dans de verts pâturages… Il me dirigeIl me conduit… » Pour une brebis, qu’y a-t-il de meilleur que de reposer dans de verts pâturages? Mais pour cela, il faut que Jésus soit son Berger, qu’elle se laisse diriger et conduire par lui en toute confiance ! La brebis rebelle et indépendante ne tarde pas à être la proie du lion rugissant qui rôde autour du troupeau ! Quelle chance de survie a une brebis face à un lion ? Nous n’avons pas d’avantage de force qu’elle face à notre adversaire, mais si nous restons dans le troupeau de notre Berger, nous ne craindrons rien : il nous protégera en toutes circonstances !

? « Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos » (Exode 33.14), a dit l’Éternel à Moïse. Ce dernier a répondu fort justement : « Si tu ne marches pas toi-même avec nous, ne nous fais point partir d’ici. » N’est-il pas tragique de perdre la présence de Dieu ?

Les parents de Jésus rentraient un jour de Jérusalem, tout joyeux, en compagnie de leurs amis. Ils avaient juste oublié un « détail » : Jésus n’était pas là ! Le jeune garçon était resté dans le temple. En réalisant leur oubli, combien ils ont été angoissés, et comme ils ont regretté leur négligence !

Nous pouvons, nous aussi, par insouciance, nous éloigner de notre Dieu. Attention : nous risquons alors de connaître bien des angoisses inutiles. Mieux vaut adopter l’attitude prudente de Moïse…

? « Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité » (Hébreux 3.18). La désobéissance et l’incrédulité nous privent également du repos de Dieu. L’exemple tragique des Israélites qui sont morts dans le désert nous est donné pour nous servir de mise en garde. L’Éternel avait un plan glorieux pour eux : la conquête de Canaan. Mais au lieu de fouler la terre promise, ils sont morts les uns après les autres en plein désert. Nous sommes, nous aussi, appelés à une glorieuse destinée. Il est tragique de perdre des dizaines d’années à tourner en rond dans un désert aride, et encore plus d’y périr. Ce n’est pas ce que Dieu veut pour nous !

? « Si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d’un autre repos » (Hébreux 4.8). Malheureusement, les Israélites n’ont pas trouvé le repos dans la terre promise, car ils ont cohabité avec les habitants du pays. Or, Dieu les avait prévenus : « Si vous ne chassez pas devant vous les habitants du pays, ceux d’entre eux que vous laisserez seront comme des épines dans vos yeux et des aiguillons dans vos côtés… » Comment se reposer avec des épines dans les yeux et des aiguillons à ses côtés ? De même, si nous tolérons dans notre cœur et notre vie ce que Dieu condamne, notre esprit sera sans cesse troublé et confus, et nous ne goûterons pas au repos que Dieu veut donner à ses enfants.

Remettons sans réserve notre vie toute entière à Jésus, marchons à sa suite, et nous pourrons chanter, nous aussi :

Oh, la paix que Jésus donne,
Je ne la connaissais pas,
Tout sur mon chemin rayonne,

Depuis qu’il conduit mes pas !

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