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Esaïe 32.17

Esaïe 32.17

Esaïe 32.17
La justice produira la paix, et le fruit de la justice sera le repos et la sûreté pour toujours.

Vivre dans un monde paisible, sans violence, où l’amour du prochain serait la règle d’or, quelle extraordinaire vision de bonheur! Naturellement, il suffit d’un regard pour s’en apercevoir: la réalité est toute différente. La justice et l’équité sont loin de constituer le socle des relations humaines, au contraire! De toute évidence, cet idéal est hors de portée. Certes, pour l’atteindre, il faudrait que l’homme consente enfin à se soumettre à Dieu, à obéir à Sa voix. Visiblement, il n’en prend guère le chemin. Le fait est qu’il ne le peut même pas, son cœur est trompeur et désespérément malin.

Et maintenant? Le temps serait-il venu de se faire une raison, de se résigner? Nos lecteurs se doutent que non, bien entendu. Dieu cache Sa face de l’homme en raison de ses péchés. Aussi, à moins que ceux-ci ne soient ôtés de devant Ses yeux, il n’est pas d’issue heureuse. D’une manière ou d’une autre, justice doit être faite. Seulement, un problème se pose immédiatement: qu’offrira le pécheur en échange de son âme? Comment paiera-t-il sa dette?

Ici intervient la grâce de Dieu. Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Ouvrons les yeux: la réponse se trouve à la croix, au bois du Calvaire. Là, le Fils de Dieu a remporté une victoire déterminante. Là, le châtiment qui apporte la paix est tombé sur Lui. Le péché a été aboli, le fossé qui séparait l’humanité pécheresse de Dieu a été comblé, pour toujours. Désormais, ceux qui ont faim et soif de justice ont de quoi rassasier leur âme. Voici, Christ revêt Ses bien-aimés de la justice d’en-haut. Christ est leur justice.

C’est vrai, les rachetés du Seigneur vivent encore dans le monde déchu et plongé dans le mal. Néanmoins, leur rêve d’un monde meilleur ne relève dorénavant plus de l’utopie. Non, cette perspective est bel et bien réelle à présent. On peut bien les traiter de naïfs ou de faibles, peu leur importe. Les moqueurs peuvent bien ricaner à souhait, les fidèles n’en ont cure. Après tout, ils possèdent une espérance vivante, la promesse d’une félicité éternelle. Ils le savent, sur l’autre rive, la corruption ne sera plus. Là-bas, il n’y a que repos et sûreté; dans ce lieu, le loup et l’agneau dorment ensemble.

La splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ brille de mille feux jusqu’à ce jour. Le Seigneur Jésus ne cesse d’inviter les hommes à entrer dans le Royaume de justice, de paix et de joie. Si quelqu’un y aspire, il n’est pas trop tard pour répondre! « Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. »

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