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Matthieu 28.20

Matthieu 28.20

Matthieu 28.20
Et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen!

C’est évident, les fidèles ne voient pas le Seigneur de leurs yeux. Néanmoins, ils ne sont pas abandonnés pour autant. C’est sûr, Jésus est auprès d’eux. Il en a fait la promesse. Oui, Il a promis d’être avec les Siens tous les jours jusqu’à la fin du monde.

À présent, sans retenue, les hommes moquent ceux qui espèrent en Lui. Ils affligent les enfants de Dieu estimant que ceux-là se bercent de grandes illusions. Qui plus est, les incrédules ne sont pas les seuls à remettre en cause l’heureuse espérance des fidèles. Les émotions et les sentiments des croyants eux-mêmes jouent les trouble-fête. Naturellement, lorsque les temps sont difficiles, la tentation est grande de céder au doute. Bien sûr, le combat est haletant, exigeant, et rude. Dans un moment de faiblesse, il est possible que cette triste pensée effleure le cœur chrétien: « Seigneur Jésus, es-tu vraiment là? » Soudain, privé de la précieuse assurance de Sa présence, tout s’effondre. Plus de vigueur, plus d’espoir, plus de force, il ne reste plus rien.

Toutefois, très vite, les bien-aimés se reprennent. C’est vrai, l’espace d’un instant, ils ont erré. Néanmoins, ils ont retrouvé la raison, leur bon sens est désormais revenu. Calmement, ils ont réfléchi. Après tout, ils savent bien que leur Sauveur est fidèle. Non, jamais Il ne les décevra. Le ciel et la terre passeront, mais Ses paroles ne passeront point. Aujourd’hui, plus question de baisser les bras, plus question de laisser la part belle aux peurs et autres angoisses qui neutralisent la foi!

Dorénavant, les diables peuvent bien se déchaîner à leur guise, leurs mensonges demeurent sans effet. Quoi qu’il arrive, au milieu de la vallée des larmes, ou traversant l’effroyable vallée de l’ombre de la mort, nul n’est en mesure de ravir la joie intérieure, la glorieuse consolation des rachetés. Le troupeau béni sait que le Berger veille au grain, sans arrêt. Sa voix, douce et subtile, résonne continuellement dans les cœurs: « Ne crains pas, crois seulement. » Finalement, peu importe que le jour soit bon ou mauvais. Et pour cause, quel qu’il soit, le jour n’a aucune incidence sur un fait essentiel: Christ est avec Son peuple, toujours.

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