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2 Corinthiens 6.9-10

2 Corinthiens 6.9-10

2 Corinthiens 6.9-10
Étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques; comme des inconnus, quoique connus; comme mourants, et voici nous vivons; comme châtiés, et non mis à mort; Comme affligés, mais toujours joyeux; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses.

Regardons attentivement, il en est ici parmi nous qui endurent tout, supportent tout et qui vont jusqu’à regarder les épreuves qu’ils traversent comme un sujet de joie complète. Rien ne semble pouvoir les atteindre, rien ne parait être en mesure de les arrêter. Ceux-là possèdent une assurance telle qu’aucune adversité ne parvient à fendre l’armure dont ils sont revêtus. Les traits enflammés du malin sont éteints. Les assauts de la chair sont réprimés. À l’oppression et aux calomnies dont ils sont les victimes de la part des hommes, ils répondent par la douceur et la vérité. Maintenant, les voici capables de rendre le bien pour le mal! En tout et pour tout, ils sont et demeurent victorieux.

Comment expliquer cela? Quel est ce grand secret qui fait leur force? En réalité, il n’y en a pas. Ce qu’ils possèdent, ils le partagent volontiers à quiconque est prêt à l’entendre. Bien plus, ils seraient même désireux de le crier sur tous les toits! Un seule chose distingue ces hommes, et ces femmes, hors du commun: ils ont foi en Christ. Grâce à elle, ils triomphent et surmontent tous les obstacles. Et pour cause, les chrétiens sont soutenus par une heureuse promesse qui dépasse allègrement les bornes de leur passage sur terre. À présent, ils marchent avec l’espérance d’entrer dans le repos éternel. Aussi, coûte que coûte, ils maintiennent le témoignage de Jésus-Christ. Pour ce Nom, ils sont prêts à tous les efforts, à tous les sacrifices. Ils sont prêts à perdre tout le reste, si seulement la joie de leur Sauveur perdure.

Aujourd’hui, les disciples du Seigneur sont méprisés, châtiés, persécutés, mais après tout, peu leur importent. Ils chérissent davantage les afflictions qu’ils subissent pour Son Nom plutôt que les honneurs et la gloire du monde. En réalité, ces choses leur sont comme des ordures, sans aucune valeur réelle. Pour eux, ils en sont persuadés: ils ont trouvé le vrai trésor, la perle de grand prix! Étrangers et voyageurs, voilà ce qu’ils sont. Bien sûr, pour l’heure, ils parcourent encore le monde mais, de toute évidence, ils ne lui appartiennent pas. La séparation est franche, rien ne les retient ici. Les chrétiens sont saints au Seigneur. Patiemment, ils L’attendent. Patiemment, ils attendent de rejoindre leur patrie et d’obtenir enfin l’héritage promis.

Quant à nous, soyons de leur nombre et, avant que l’heure ne soit venue, travaillons! Oui, invitons tous les hommes à l’obéissance de la foi! Sans se lasser, partageons-leur sans cesse la parole de l’Évangile avec l’espoir qu’eux aussi seront gagnés, touchés par la grâce!

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