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Ephésiens 2.18-19

Ephésiens 2.18-19

Ephésiens 2.18-19
Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu […].

Jamais seuls, plus jamais seuls. Aujourd’hui, par Christ Jésus, le peuple fidèle a accès auprès du Père, quoi qu’il arrive. Ici-bas, le rejet, l’abandon, la solitude sont monnaie courante. Quant aux bien-aimés de Dieu, il n’en est nullement question. Gracieusement acceptés, pardonnés et réconciliés, ils sont désormais assis dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. Non, rien ni personne ne peut les en déloger.

Certes, le monde rejette les pèlerins, le précieux témoignage qu’ils partagent également. Pour autant, ils refusent de céder à l’amertume et aux murmures. Confrontés à l’adversité, à l’opposition des pécheurs, ils se gardent soigneusement de lever le poing. Ils ne se perdent pas en vaines revendications. Les fidèles ont une certitude profondément ancrée dans leur cœur: ils sont aimés aux cieux. Ils en sont pleinement convaincus: le Seigneur pense à eux et leur prépare une place en vue de leur arrivée prochaine, imminente.

Après tout, en ce monde, ils ne sont rien moins que des étrangers, des voyageurs. Oui, les croyants savent pertinemment qu’ils ne font que passer. Leurs aspirations sont si éloignées des préoccupations des habitants de la terre… Et pour cause, bien qu’absents physiquement du Royaume, ceux-là n’en demeurent pas moins concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu. Aussi s’affectionnent-ils aux choses d’en haut, la patrie céleste occupe déjà leurs pensées. Certes, pour l’instant, ils ne l’aperçoivent qu’au travers d’un miroir, qu’à travers les paroles qu’on leur rapporte. Qu’importe, ils s’y projettent avec délice, et désirent ardemment l’aborder.

Pour l’heure, loin d’être coupés de la cité bénie, ils ont la possibilité de déposer leurs requêtes devant le trône de la grâce, à tout moment. Le Souverain leur prête l’oreille. Avec amour, Il soutient, encourage, secourt, Ses sujets qui, patiemment, se sont mis en chemin. À l’évidence, l’issue de cette aventure est heureuse, glorieuse devrait-on dire! Bientôt, très bientôt, ils verront le Roi. Enfin, arrivés sur l’autre rive, ils déposeront leur baluchon, et entreront dans le repos tant attendu.

Et nous, qu’attendons-nous pour prendre la route?

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