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1 Pierre 4.14-16

1 Pierre 4.14-16

1 Pierre 4.14-16
Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard.

Certes, le disciple n’est pas plus grand que le Maître. Si le monde a rejeté le Christ, il n’est pas étonnant qu’il rejette aussi les chrétiens qui gardent précieusement Son témoignage. Mais alors, que ferons-nous? Renoncerons-nous à notre grande espérance pour complaire aux hommes? Renierons-nous le Nom de notre précieux Sauveur pour nous conformer à ce présent siècle? Quelle idée insensée! Non, au contraire, persévérons et, d’un cœur résolu, endurons patiemment les diverses tentations qui surviendront. Surtout, ne leur permettons pas de semer le trouble en nous.

Voici, nous servons Christ le Seigneur. Si nous sommes à Lui, qui nous ravira de Sa main et qu’avons nous à craindre? Aussi, lorsque le danger nous environnera de toutes parts et qu’il paraîtra que nous sommes abandonnés au milieu de la fournaise, sachons nous en rappeler. Oui, dans ces temps d’afflictions et de persécutions, remémorons-nous en qui nous avons cru. Alors, en nous appuyant sur notre Dieu, certainement nous reprendrons courage. C’est une certitude, Dieu nous fait toujours triompher en Christ.

Remarquons-le bien, c’est par Jésus-Christ que nous sommes vainqueurs. Il s’agit de Sa force, non de la nôtre. Si nous présumons de notre vigueur, ne nous y trompons pas, nous ne pourrons soutenir le combat jusqu’à son terme. Tôt ou tard, nous finirons par nous détourner et nous retirer du Maître. Nous viendrons à avoir honte de Lui et de Ses paroles, pour notre plus grand malheur. Que Dieu, dans Sa grâce, veuille nous garder d’une telle extrémité! Au milieu des tribulations de ce siècle, soldats de Jésus-Christ, combattons et, lorsque les temps sont difficiles, repassons cette pensée pleine de consolation dans nos cœurs: « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. » Quelle bienheureuse perspective!

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