Michée 7.2-4
Michée 7.2-4
L’homme de bien a disparu de la terre, et il n’y a pas de gens droits parmi les hommes. Tous ils sont aux embûches, pour répandre le sang; chacun tend des pièges à son frère. Quant au mal, il y a des mains pour le bien faire: le prince exige, le juge demande une rétribution, le grand manifeste l’avidité de son âme, et ils ourdissent cela ensemble. Le meilleur d’entre eux est comme une ronce; le plus droit est pire qu’une haie d’épines. Le jour annoncé par tes sentinelles, ton châtiment arrive: c’est alors qu’ils seront dans la confusion.
Michée 7.2-4
Le portrait que dresse la Parole de Dieu quant à la nature humaine pourrait-il être plus sombre? Ce serait difficile! L’homme est menteur, trompeur, ingénieux au mal. De surcroît, son cœur est orgueilleux, fier, vaniteux. Sans doute, cette liste pourrait être rallongée sans fin. Que de vilaines tâches sur un être pourtant créé à l’image de Dieu! Quelle humiliation, quelle profonde humiliation, l’homme devait être la gloire de Dieu et le voici maintenant exposé à l’opprobre et la condamnation!
Evidemment, face à ce constat, l’homme perd de sa superbe, il est précipité bien loin des hauteurs en lesquelles il se plait tant. Maintenant, il connait sa véritable condition, il se voit gisant dans la boue de son péché. Là, il n’est plus question de prétendre à quoi que ce soit. D’ailleurs, ce serait faire preuve d’une audace folle, ne pensez-vous pas?
En réalité, pour qui est convaincu de la noirceur de son péché, une seule attitude convient: la même que Job a adoptée. Il s’est abaissé et a déclaré: « C’est pourquoi je me condamne et je me repens, sur la poussière et sur la cendre. » Indiscutablement, cette réaction est salutaire. Qui confesse ses transgressions, et les délaisse, obtiendra miséricorde. Telle est l’heureuse promesse sur laquelle se reposer.
Sachons-le, pour toutes nos impiétés, Christ a payé le prix. Aussi, aujourd’hui, notre seule part revient à nous repentir et à recevoir Son témoignage. Rien d’autre n’est requis. Quiconque se soumet fera une heureuse découverte: en Christ, toutes choses sont devenues nouvelles. Nous étions enfants de colère, nous sommes devenus enfants de paix. Nous n’étions que ténèbres, nous vivions dans le noir, et dorénavant nous sommes la lumière du monde. Nous étions insipides, et maintenant nous sommes le sel de la terre.
Que nous vaut une si grande grâce? Mystère. Pour quelle raison Dieu aime-t-Il l’homme? Pourquoi a-t-Il donné Son Fils unique en sacrifice pour lui? Pourquoi a-t-Il manifesté le chemin du salut à une créature aussi vile que lui? Ces questions restent sans réponse. Qu’importe, qu’il nous suffise seulement de saisir Sa main tendue. Faisons ce qui est droit, aimons la miséricorde, et marchons humblement avec notre Dieu. Pour le reste, ne nous encombrons pas, ne nous chargeons pas inutilement. Marchons seulement par la foi, sans se détourner de la simplicité qui est en Christ.
Oui, avec une confiance enfantine, suivons le Seigneur en toute humilité. Alors, nous nous réjouirons en Lui. Alors, véritablement, nous serons heureux.