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Matthieu 7.21

Matthieu 7.21

Matthieu 7.21
Ce n’est pas tout homme qui me dit: Seigneur! Seigneur! qui entrera dans le royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

Non, ce n’est certes pas en vain que parle l’Ecriture. Étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent. Christ est la Porte. L’homme doit impérativement entrer par Lui. Autrement, toutes ses prétentions au salut ne sont qu’illusions. Indéniablement, le Seigneur Jésus a souffert la croix. Là-bas, Il a offert Sa vie pour sauver la nôtre. Désormais, heureux celui qui obtient l’aspersion de Son sang. Alors, ses péchés sont couverts, sa nudité ne parait plus. Maintenant, le racheté est vêtu du précieux manteau d’une justice sans faille.

Seulement, encore faut-il que le Seigneur y consente. Non pas que le Christ rejette qui que ce soit évidemment; au contraire, Il attire tous les hommes à soi. Néanmoins, de toute évidence, se réclamer de Lui n’est pas suffisant. Si quelqu’un espère dans le Seigneur, celui-là adopte nécessairement une conduite qui soit en rapport avec la glorieuse espérance qu’il professe. Ici, toute légèreté, toute superficialité, est bannie. L’engagement pris est sérieux, grave, et requiert toute l’attention de l’homme.

Qui dit demeurer en Christ, doit aussi marcher comme Il a marché Lui-même, c’est-à-dire, en toute pureté. En d’autres termes, le racheté ne peut à la fois bénéficier du fruit du travail de Son Sauveur tout en rejetant Sa seigneurie. Il ne peut persévérer à mal faire, à vivre dans le péché, sous prétexte de sa prétendue liberté chrétienne. Sans conteste, il changerait la grâce de Dieu en dissolution! Il ferait de Christ rien moins qu’un vulgaire ministre du péché! Quel outrage! Inconcevable, bien entendu! Le Seigneur est venu dans le but de retirer le pécheur de son bourbier. Naturellement, ce ne peut être pour l’encourager à s’y vautrer tout à nouveau. Aujourd’hui, voici ce qu’on nous dit: « […] quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se retire de l’iniquité. »

L’amour du Sauveur est véritable, n’en doutons pas un seul instant. Aussi, bien que le défi soit considérable, ayons bon courage. Et pour cause, la brebis ne va pas son chemin toute seule. Non, le bon Berger est là et parle à Son troupeau avec tendresse. Il lui montre la voie et en prend grand soin, toujours. En définitive, nous n’avons qu’à écouter Sa douce voix et obéir. Dès lors, tout sera bien. Oui, tout sera bien, notre assurance sera ferme et notre joie parfaite.

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