Sélectionner une page

Galates 5.22

Galates 5.22

Galates 5.22
Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance […].

Quel fruit désirable que celui produit par l’Esprit de Dieu en l’homme obéissant! Et pour cause, ce fruit n’a que des vertus. Il est apprécié tant par celui qui le porte que par son entourage. Patient, celui-là ne se laisse pas déborder par la colère. Rempli de foi, il ne craint pas les mauvaises nouvelles. En dépit de circonstances défavorables, son âme demeure paisible. Voici, le chrétien a en lui les mêmes sentiments que Jésus-Christ. Heureux trésor!

Greffés à Christ, les rachetés manifestent la joie, la douceur et la tempérance de leur Maître. Les bien-aimés demeurent dans Son amour. À vrai dire, ils en sont remplis. Aussi, tel un fleuve en crue, cet amour grandit jusqu’à déborder et inonder les rivages voisins. C’est sûr, la compagnie des enfants de Dieu est une réelle bénédiction. Où qu’ils aillent, ils procurent la paix et répandent la bonne odeur de Christ.

Toutefois, un détail qui a son importance vient nuancer ce tableau idyllique: la présence du vieil homme. Celui-ci refuse de mourir. Non, il n’entend certainement pas rendre les armes. Au détour d’une marque d’intempérance, d’une pensée malséante ou d’un sentiment amer, le chrétien en prend soudain conscience: Christ n’est pas encore totalement formé en lui. Diverses passions le tiraillent toujours, et l’exposent au sérieux danger de tomber dans toutes sortes de dérèglements. Il l’aperçoit sans mal: la chair et l’Esprit ont des désirs contraires. L’un produit un fruit béni tandis que l’autre ne produit que ronces et chardons.

Qu’à cela ne tienne, courageusement, le fidèle livre combat. Oui, par l’Esprit, il s’évertue à faire mourir les actions du corps. Et, de bataille en bataille, l’homme nouveau gagne du terrain. Il se renforce, remporte des victoires déterminantes. Dans le même temps, à son insu, le fruit de l’Esprit mûrit. Contre toute attente, le caractère chrétien s’affirme, il devient de plus en plus évident.

Que s’est-il passé? Indéniablement, l’adversité a joué un rôle essentiel dans ce développement, dans cette transformation. À l’occasion des nombreuses épreuves, le bien-aimé s’est littéralement attaché à Son Sauveur. Il a reconnu qu’il a été fait une même plante avec Lui. Maintenant, il s’est pleinement identifié à Christ, si bien qu’il peut affirmer ouvertement: « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi […]. » Puisque l’homme ne vit plus, mais Christ; puisque l’homme est conduit par Son Esprit, rien d’étonnant à ce qu’il porte aussi Son fruit!

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *