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Et les murailles s’écroulèrent (1)

Et les murailles s’écroulèrent (1)

Grain de sel

Josué 5.10

Et les enfants d’Israël campèrent à Guilgal, et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, sur le soir, dans les campagnes de Jérico.

La priorité à la célébration de la Pâque

La vie avec Christ est une vie de combat. Dans chaque lettre aux églises de l’Apocalypse, le Seigneur répète à chaque chrétien : « À celui qui vaincra… » Les combats chrétiens n’ont rien à voir avec des combats de caractère humain. Ils sont spirituels ; ils se mènent avec des armes spirituelles et avec une stratégie divine qui n’a rien de commun avec la stratégie humaine. Comment gagner nos batailles, renverser les forteresses qui arrêtent notre marche en avant ?

Quand le peuple d’Israël est parti à la conquête du pays promis, le premier obstacle était considérable : la ville de Jéricho, une cité imprenable entourée de hautes murailles infranchissables. Le peuple d’Israël n’avait pas d’armes humaines : ni épée, ni lance, ni bouclier. Il n’avait pas d’armée, ni d’école militaire. Il sortait de quarante années de désert.

Mais avant de célébrer la Pâque, Dieu a demandé à Josué de circoncire tous ceux qui ne l’étaient pas, à cause de leurs déplacements dans le désert. La circoncision était le signe d’appartenance à Dieu. Ce peuple n’était pas en règle et il a accepté de montrer qu’il était au Seigneur. Nous sommes le peuple de Dieu quand nous lui avons offert nos vies.

L’objectif était de conquérir le pays. Mais le peuple a commencé à se réunir pour un rappel : la Pâque. C’est le jour où un agneau a été sacrifié, où le sang de cet agneau a été mis sur les maisons, le jour où, grâce au sang de cet agneau, le peuple a trouvé sa liberté, face au puissant Pharaon qui le rendait esclave depuis plus de quatre siècles.

Notre Pâque, c’est la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Non seulement il nous a libérés de la condamnation et de l’esclavage du péché, mais il a vaincu le malin sur la croix, il a triomphé de la mort et du séjour des morts, il est ressuscité.

Tout enfant de Dieu a besoin de se souvenir de Jésus Christ. Paul ose dire à Timothée : « Souviens-toi de Jésus-Christ ! » Nous sommes ce que nous sommes à cause de la Pâque, de ce Christ qui meurt, mais qui sort triomphant ! Notre Pâque, c’est tous les jours, c’est dans les plaines de Jéricho, face aux forteresses imprenables.

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