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1 Jean 4.18-19

1 Jean 4.18-19

1 Jean 4.18-19
Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier.

Si nous connaissons que nous sommes des êtres pécheurs, où sera notre paix? Sera-ce dans les choses de la terre? Certes non, tout n’y est que vanité et rongement d’esprit. Il est absolument certain que rien dans le monde ne peut tranquilliser une conscience éveillée. Ni la science ni les vains artifices qui s’y trouvent ne peuvent éteindre ces terribles angoisses. On peut bien multiplier les activités et maintenir l’esprit occupé par toutes sortes d’occupations, le cœur n’en demeure pas moins toujours troublé.

Et pour cause, qui peut accorder le pardon sinon Dieu? Tant que nous ne l’obtenons pas, la crainte du châtiment est latente et remplit continuellement l’âme d’amertume. En réalité, l’homme ne peut vivre en paix que dans la mesure où il croit en l’Amour que Dieu lui porte. N’en doutons pas, il n’existe aucun autre repos que celui-ci. Inutile de chercher ailleurs, inutile de parcourir monts et vallées, ce serait peine perdue. Voici, le juste vivra par la foi. Si nous refusons de nous soumettre à l’obéissance de la foi, nos cœurs seront agités et alarmés toute notre vie.

Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. Telle est la promesse qui nous est faite. Dieu nous indique que le Nom de Son Fils sera notre refuge. Il n’y a maintenant plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En Lui, nous sommes pleinement pardonnés, réconciliés, acceptés et justifiés. Si nous en sommes convaincus, si nous avons l’assurance que Dieu nous aime, quelle punition reste-t-il à craindre? En revanche, si nous gisons dans l’incrédulité, nous sommes privés de tout secours et n’avons pour partage qu’effroi et tourments.

C’est pourquoi, dès à présent, sans plus tarder, demandons grâce à Dieu. Supplions-Le de nous révéler Son Amour en Christ. Là sera notre délivrance. Là sera notre salut!

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