Le Seigneur est fidèle. N’oublions jamais cela, autrement nous risquerions de vaciller lorsque le temps de l’épreuve surviendra. Accablés par les hommes, par la souffrance et la douleur, qui peut affirmer avec suffisance qu’il surmontera le tout? Certes, ce discours est celui de ceux, et celles, qui se confient en la chair. Pour nous, nous avons reconnu que nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes. Si nous ne demeurons pas dans l’Amour du Christ, nous l’admettons bien volontiers, c’en est fait de nous!

C’est pourquoi, lorsque tout est paisible, ayons soin de développer notre relation avec le Seigneur. Fortifions-nous dans la grâce et cherchons à approfondir notre connaissance du Fils de Dieu. Alors, lorsque la tempête se lèvera, nous ne serons pas troublés. Nous ne serons ni pris au dépourvu ni démunis. Peut-être, notre Dieu semblera-t-Il absent de la scène et ne pas se préoccuper de notre sort. Sans doute, les médisants diront-ils que Dieu ne prend pas plaisir en nous, qu’Il nous a rejetés et qu’il n’y a plus d’espoir désormais. Les écouterons-nous? Laisserons-nous leurs paroles meurtrières nous vaincre et triompher de nous? Loin de là!

Au contraire, voici ce que nous ferons, nous proclamerons avec force le salut de notre Dieu! Oui, nous rendrons témoignage à Sa fidélité et donnerons gloire à Son Nom! Ne l’avons-nous pas remarqué, même poussés dans nos derniers retranchements, au bord de l’abandon, l’espérance qui se trouve en nous n’est jamais détruite. Elle est vivante. Croyons-le, elle ne nous trompera pas. Quoi qu’il arrive, nul ne pourra l’éteindre. En définitive, voici le résumé sommaire de notre glorieuse assurance: « C’est à toi, Éternel, que nous nous attendons; tu répondras, Seigneur, notre Dieu! »

Certainement, notre Dieu connaît tous nos péchés, toutes nos transgressions et toutes nos iniquités. Par conséquent, pourquoi s’évertuer à les dissimuler? Bien sûr, la conscience chargée, notre premier réflexe est de fuir et de nous réfugier dans les ténèbres. Bien sûr, nous craignons que nos œuvres soient manifestées en pleine lumière. Néanmoins, nous le savons, toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux du Seigneur. Où nous cacherions-nous?

Finalement, à bien y réfléchir, n’est-ce pas à nous-mêmes que nous causons du tort en cherchant à nous éloigner de Dieu? Evidemment! Voici, Sa Parole nous révèle que la rançon pour nos âmes a été acquittée. Jésus-Christ est venu et a souffert la mort de la croix. Il s’est livré Lui-même pour nous. Si nous restons à l’écart, comment découvrirons-nous que cette parole de réconciliation est aussi pour nous? Si nous demeurons au loin, comment apercevrons-nous que Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle? Ce Message n’est-il pas bouleversant? Assurément, il change la vie de tous ceux qui y ajoutent foi!

Sans aucun doute, le diable le sait bien. C’est pourquoi, par tous moyens, il tentera de nous maintenir dans la servitude. Par tous moyens, il tentera de nous tenir éloignés de la lumière du glorieux Évangile de Christ de peur que nous en soyons éclairés. Puisque nous savons que Satan est menteur et quels sont ses desseins perfides, ne lui prêtons surtout pas l’oreille! Il pourrait parvenir à troubler nos cœurs par une de ses flèches empoisonnées! Résistons-lui et brandissons le bouclier de la foi! Tenons pour certain que le Père accueille à bras ouvert les fils, et filles, prodigues qui reviennent à Lui. Au lieu du courroux et du jugement redoutés, le pécheur repentant trouve la grâce et la miséricorde au Nom de Jésus-Christ! N’est-ce pas extraordinaire?

La Parole de Dieu est une semence incorruptible! Si elle demeure en nous, qu’avons-nous à craindre? Ne sommes-nous pas préservés de l’erreur? Ne sommes-nous pas protégés du diable, qui est le père du mensonge? Cela ne fait pas l’ombre d’un doute! Pour quelle raison demandera peut-être quelqu’un? Simplement, parce que la Parole de Dieu est la vérité. Elle est le Roc insubmersible sur lequel nous avons fondé nos vies.

Pourquoi le monde se perd-il? N’est-ce pas parce qu’il n’a pas reçu l’amour de la vérité? Certes, il croit au mensonge et s’égare. Il se meurt dans son péché et s’enfonce toujours plus profondément dans la fange. Qu’en est-il de ceux qui aiment et obéissent à la Parole de Dieu? Le contraste est saisissant! Ils découvrent Celui qui rend libre et qui révèle le Père. Celui qui M’a vu, a vu le Père a dit le Seigneur Jésus. C’est pourquoi, leur plus grand trésor est de connaître le Fils de Dieu. Tout le reste leur est comme de la boue! Y a-t-il ici quelque chose d’étonnant? Ceux qui se confient en Jésus comprennent que Dieu les aime. Il comprennent que le Père les aime d’un amour tel qu’ils sont désormais appelés enfants de Dieu! Ceux du dehors sont complètement étrangers à cette relation bienheureuse. Ils ne perçoivent pas la douceur de la communion qu’il y a avec le Père et le Fils. Ils ne discernent pas que Dieu accueille le pécheur qui se repent, qu’Il lui offre Sa grâce. Ils ne saisissent pas qu’à la croix le Christ a déjà tout payé.

Pour nous, puisque nous savons et croyons ces choses, n’avons-nous pas toutes les raisons de nous réjouir? Certainement! Réjouissons-nous toujours dans le Seigneur! Si Sa Parole demeure abondamment en nous, véritablement nous n’avons rien à redouter! Dieu nous fait toujours triompher en Christ!

C’est un fait, l’Esprit et la chair ont des désirs opposés. Ne nous leurrons pas, notre cœur fait l’objet d’une guerre sans merci. Pour autant, capitulerons-nous face l’ennemi? Non, certainement pas! N’est-ce pas le Chef des armées qui nous a enrôlés? À n’en pas douter, si nous nous appuyons sur Lui, nous sortirons victorieux de cette lutte acharnée. Oui, Jésus-Christ a vaincu le monde! Prenons courage! Si nous Le suivons, nous vaincrons aussi!

C’est une certitude, nous ne sommes pas seuls au combat. Ne nous laissons donc pas intimider. Approprions-nous les armes spirituelles à notre disposition et soyons aux aguets. Le danger est grand. C’est pourquoi, veillons à ne jamais baisser la garde! Le péché ne nous enveloppe-t-il pas si facilement? N’est-il pas tellement aisé de se relâcher et de céder aux sirènes du monde? Oui, sans aucun doute. Chacun l’admettra, se conformer au présent siècle est bien plus évident que de vivre selon la piété en Jésus-Christ! Néanmoins, est-ce étonnant? Étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie.

Que nos cœurs ne se remplissent pourtant pas d’effroi! Dieu nous fait toujours triompher en Christ! La plus grande des erreurs serait de renoncer à se confier en Son Nom. Certes, nous pouvons chuter durant le combat et nous laisser séduire par le monde et sa convoitise. Toutefois, il y a toujours de l’espoir pour qui croit en Jésus et revient à Lui le cœur repentant. Mais si quelqu’un tombe et, découragé, refuse d’invoquer le Nom du Seigneur, qui le relèvera? Ne l’oublions jamais, la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Ce n’est point par puissance, ni par force, mais par mon Esprit, a dit l’Éternel des armées. Nous ne pouvons rien par nous-mêmes, notre capacité nous vient de Dieu.

Faisons-Lui confiance et prenons part au bon combat de la foi!

Lisons la Parole de Dieu! Quelle sera notre assurance si elle ne demeure pas abondamment en nous? Comment pouvons-nous croire au Seigneur, si nous ne Le connaissons pas? Naturellement, nous avons besoin de Le découvrir, de savoir qui Il est, pour que croisse notre confiance en Lui. Notre foi ne doit-elle pas pouvoir s’appuyer sur un fondement inébranlable pour nous être profitable? Certainement! Sinon, à n’en pas douter, nous ne manquerions pas de chanceler et de sombrer tôt ou tard. Il n’y a qu’un seul moyen d’être préservé de ce grand danger, connaître le Seigneur en lequel nous nous confions. Pour cela, Il nous a laissé Sa Parole. À travers elle, Jésus-Christ nous est révélé. Nous y découvrons Sa Personne, Son Oeuvre et Sa Pensée! Tout ce qui est nécessaire à notre instruction et à l’épanouissement de notre foi est consigné dans la Parole de Dieu.

Indiscutablement, la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu. Ne soyons pas fous, ne la négligeons pas! Ne faisons pas l’impasse sur elle! Ce sont nos propres âmes que nous priverions d’un bien inestimable! Au jour de la détresse, ne sera-ce pas une grande joie de pouvoir déclarer avec fermeté: « Je sais en qui j’ai cru »? Ne sera-ce pas un immense bonheur de pouvoir invoquer le Seigneur? Personne ne dira le contraire! Soyons-en persuadés, rien ne peut se comparer à l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ notre Seigneur. C’est notre grand trésor de Le connaître! S’Il vit dans nos cœurs par la foi, qu’avons-nous à craindre? Qui nous nuira? Les plus grandes épreuves pourraient-elles nous terrasser? Non, assurément! Dieu ne nous fait-Il pas toujours triompher en Christ? Sans l’ombre d’un doute!

C’est pourquoi, veillons à toujours demeurer dans l’Amour de Jésus! Écoutons Sa Parole et gardons-la précieusement dans nos cœurs!

À n’en pas douter, la vie nous réserve bien des tempêtes. Seulement, rassurons-nous, si le Seigneur Jésus est Maître de notre barque, elle ne prendra jamais l’eau. Certes, tout semble peut-être s’écrouler sous nos pieds. Peut-être avons-nous le sentiment d’être rassasiés de maux au point que nos âmes semblent ne plus pouvoir en supporter davantage. Nous pouvons tous faire face à ces temps d’angoisses. Evidemment, personne n’est à l’abri de cela. Pourtant, dans ces moments sombres de l’existence, rappelons-nous seulement ces paroles de l’Éternel: « Car je sais les pensées que je forme pour vous, pensées de paix et non d’adversité, pour vous donner un avenir et une espérance ». Quelle grande consolation, n’est-ce pas? Prenons courage et marchons!

Non, le Fidèle n’a pas renié Sa fidélité! Non, le Véritable n’a pas renié Sa vérité! Certainement, Il ne nous a pas abandonné! Sans doute avons-nous l’impression que Son soleil ne brille plus sur nos âmes. Mais soyons-en sûrs, ce n’est qu’une impression! Il est tout à fait certain que nos pensées ne sont pas celles de Dieu tout comme nos voies ne sont les Siennes. Quand bien même nous serions privés de tous nos repères, il est un Rocher sur lequel nous pourrons toujours nous appuyer: la Parole de Dieu! C’est là précisément que se situe notre victoire sur le monde, notre victoire sur l’adversité. Nous avons foi en Dieu, foi en Sa Parole, foi en Celui qu’elle révèle! Telle est notre unique assurance! C’est là notre joie, notre repos et notre paix! C’est pourquoi, faisons confiance au Berger! Même si nous ne discernons pas, dans l’instant, où nous mène la route qu’Il nous fait emprunter, suivons-Le fidèlement.

Assurément, même dans la nuit la plus noire, il y a toujours de l’espoir pour quiconque se confie dans le Nom du Fils de Dieu! Jésus-Christ est la Lumière du monde. Laissons-Le nous éclairer!

Sans doute, chacun fait l’expérience de la difficulté d’une marche chrétienne intègre. Le conflit est âpre, violent, et de longue haleine. L’ennemi est coriace et parait n’éprouver aucune lassitude. Continuellement, il revient à l’assaut et engage une guerre d’usure dans l’espoir de voir les moins vaillants baisser les bras. Maintenant, l’adversaire semble plein de ressources, redoutable. Aussi, les fidèles doutent et se demandent s’il en viendront jamais à bout. Evidemment, lorsque l’adversité fond sur soi, cette pensée a de quoi décourager les plus aguerris. Alors, tout est sombre, on ne voit plus la lumière briller à l’horizon. Dorénavant, l’éventualité d’une délivrance au bout du chemin parait s’éloigner de plus en plus.

Toutefois, il est temps, à présent, de remettre les choses dans leurs bonnes perspectives. Oui, il est impératif de se souvenir sous quelle bannière nous combattons. À ce propos, considérons un instant l’épisode de l’affrontement qui opposa David à Goliath. À première vue, le fils de Jessé était sans défense, totalement vulnérable et à la merci du philistin. Cependant, en réalité, ce n’était qu’une apparence trompeuse. David l’avait saisi, il s’agissait non de sa bataille, mais de celle de L’Éternel. Pleinement convaincu, il a pu s’écrier: « Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot; et moi, je marche contre toi au nom de l’Éternel des armées […] ». Naturellement, l’issue de ce duel est connu de tous. C’est sûr, Dieu est fidèle, Il combat Lui-même pour Ses bien-aimés.

Prenons un autre exemple, celui d’une lutte bien plus longue. Les Écritures rapportent qu’anciennement, les hébreux gémissaient sous la servitude égyptienne. Certes, ils en ont été affranchis. Pour autant, les oppresseurs n’ont pas cessé immédiatement d’exercer leur influence sur le peuple israélite. Non, bien au contraire, ils les ont poursuivi sans relâche tant qu’ils l’ont pu. Finalement, Dieu les a mis en déroute d’une manière éclatante: la mer Rouge les a tous recouverts. Là, le peuple a vu de ses yeux la délivrance de L’Éternel.

Aujourd’hui, c’est sûr, ces témoignages ont de quoi consoler, et encourager, tous les rachetés de Christ. Dans l’absolu, c’est vrai, ceux-là ont été délivrés de la servitude du péché. Néanmoins, force est de constater que cet aiguillon est toujours là. Le fait est que la mort ne rend pas si facilement les armes. Pour l’heure, il est nécessaire de patienter, de vivre de foi. En attendant le triomphe, les croyants font leur compte qu’ils sont morts au péché, mais vivants à Dieu dans le Christ Jésus. Telle est leur glorieuse espérance. Bientôt, même très bientôt, elle prendra corps. Bientôt, le dernier ennemi sera vaincu. Autrefois, les nombreux assaillants ont été engloutis dans la mer. Et désormais, le peuple fidèle verra cette parole s’accomplir: la mort a été engloutie dans la victoire!

De toute évidence, les aspirations de celui qui a été engendré de Dieu sont célestes. Tout à coup, les choses de la terre perdent de leur superbe. L’avons-nous remarqué, ce qui autrefois attirait tant nos yeux nous parait aujourd’hui tellement fade et insipide. Il n’est rien d’étonnant à cela: nous avons trouvé la perle de grand prix. Nous avons connu que Dieu nous aime. Quelle découverte extraordinaire!

Nous vivions sans nous soucier de Lui, nous nous réjouissions de vanités sans discerner ni notre profonde misère ni l’issue fatale de notre voie. Et maintenant, nous avons aperçu la grâce infinie que Dieu a déployée en notre faveur. Christ le Sauveur nous a été présenté, Sa croix a été mise devant nos yeux. Là, nous voyons tout à la fois l’horreur de notre péché mais aussi sa fin. Face à ce spectacle, une foule de pensées contradictoires se bousculent dans nos cœurs. Nous voyons le Juste qui souffre à notre place. À cet instant, nous comprenons tout à fait que Dieu est juste. La chose est claire: le péché est une affaire sérieuse, il ne reste jamais impuni. Ici, avec effroi, nous le voyons condamné dans la chair. Nous trouvons aussi offert à notre regard l’amour de Dieu, Il n’a pas épargné Son propre Fils. Il ne s’est pas résolu à nous abandonner à notre sort. Considérant tout cela, nous sommes comme frappés, agités par le sentiment de notre indignité, de notre légèreté. Dans le même temps, la manifestation de la grâce de Dieu nous remplit de tant de reconnaissance.

À présent, nous contemplons le Sauveur merveilleux et nous L’adorons. Il a plaidé pour nous, Il a racheté nos âmes les retirant de la fosse de destruction. Tout est accompli, une paix profonde remplit notre cœur. Désormais, nous croyons dans le Nom de Jésus. Nous sommes nés de Dieu. Le monde et ses ténèbres n’ont plus d’emprise, nous appartenons au Seigneur Jésus. Si toutefois, puisque cela est possible, il arrive que nous succombions à tel ou tel péché, nous ne demeurons pas dans cette situation. Non, incontinent, humiliés et repentants, nous revenons au Christ Jésus en quête de pardon et de restauration. Quoi qu’il en soit, notre désir et notre attente tendent toujours vers le Seigneur. Oui, nous désirons Le connaître. Oui, nous désirons de nous réjouir continuellement en Lui!

Finalement, si nous suivons le Berger, quel danger avons-nous à craindre? Certainement, nous devrons braver bien des périls sur la route. Toutefois, face à eux, ne laissons pas nos cœurs se fondre. C’est vrai, les ennemis sont nombreux, menaçants et parfois tellement impressionnants. Mais ne l’oublions jamais, notre Sauveur est puissant, tout pouvoir Lui a été donné dans le ciel et sur la terre. Après tout, que sont devant Lui les montagnes qui nous semblent infranchissables? Que sont devant Lui les vents impétueux et les eaux déchaînées qui s’élèvent pour nous barrer le passage? Il ne redoute ni les plus profonds abîmes pas plus que les cimes les plus élevées. Non, le Seigneur n’est certainement pas en peine de tout cela. Toujours, Il délivre Ses brebis pour leur faire emprunter un sentier uni!

Aussi, si aujourd’hui nous sommes las et fatigués, ne nous faut-il pas humblement admettre que c’est sans doute parce que nous avons oublié de nous reposer sur le Berger? Alors, nous le remarquons, le pas se fait de plus en plus lourd et les difficultés paraissent tout à coup insurmontables. Fort probablement, le sont-elles réellement pour nous. C’est-à-dire que, quant à nous, nous ne pouvons pas changer la mer en terre sèche, pas plus que nous ne pouvons passer à pied dans le fleuve. Force est de constater que nos ressources sont tellement limitées. La vérité est que si nous comptons dessus, bientôt nous serons à bout de forces et, avant longtemps, nous ne manquerons pas de nous égarer. Seul le Pasteur peut nous ouvrir la voie. Il est le seul qui puisse nous faire marcher en assurance.

Et maintenant, que nous reste-t-il à faire? Simplement écouter la douce voix du bon Berger. Voici le conseil que donne le Seigneur Jésus: « Ne crains point, crois seulement. » Les Écritures l’affirment, même les insensés ne peuvent s’égarer sur le chemin que le Seigneur montre à Ses rachetés. Quelle consolation pour nous qui ne savons discerner notre droite de notre gauche, n’est-ce pas? C’est pourquoi, veillons soigneusement à ce que nos yeux soient toujours fixés, non sur nos circonstances, mais sur Celui qui nous en rend victorieux! Oui, c’est une certitude, Dieu nous fait toujours triompher en Christ!

Qui aurait la présomption d’affirmer qu’il tiendra toujours debout et que rien ne pourra jamais le faire tomber? Personne, sans aucun doute. Le diable tend des pièges aux disciples du Seigneur. Il use de ruses et d’artifices pour tenter de les perdre. Comme un lion rugissant, il guette sa proie et attend le moment propice pour fondre sur elle! Croyons-nous vraiment que nous sommes en mesure de faire face à ce grand danger tout seuls? Ce serait une véritable folie que de le penser. Ayons toujours à l’esprit que l’orgueil précède la ruine et qu’un esprit hautain précède la chute.

Que ferons-nous alors pour ne pas succomber sous les coups de ce redoutable ennemi? Une seule chose: nous confier dans le Nom de Jésus-Christ, notre Seigneur. Certainement, ce qui nous fait remporter la victoire sur le monde, c’est notre foi en Lui. Ne nous méprenons pas, ce n’est qu’à Lui que nous devons notre salut. Qui, sinon le Sauveur, est puissant pour nous garder sans que nous ne fassions aucune chute? Notre sûreté n’est-elle pas de nous confier en Celui qui a vaincu? Sans conteste, toute autre assurance est trompeuse.

Sommes-nous dans la perplexité? Avons-nous perdus nos repères? Sommes-nous déboussolés au point de ne plus savoir ni qui nous sommes ni où nous en sommes? N’oublions pourtant jamais une chose: le Seigneur est Celui qui nous délivrera de toute oeuvre mauvaise. Ne renonçons jamais, ô grand jamais, à notre confiance en Lui! Ce serait la pire des décisions à prendre. Nous donnerions alors raison à l’adversaire qui prétend que le Fils de Dieu ne peut suffire à répondre à nos besoins et à nous sauver! Bien entendu, c’est un mensonge!

Coûte que coûte, marchons vaillamment à la suite du Berger. Si nous nous blessons, Il bandera nos plaies. Si nous nous égarons, Il laissera le troupeau pour venir nous chercher. Auprès de Lui, c’est une certitude, nous sommes en sécurité et nous ne manquons de rien!