Les jours de l’homme sont comme une vapeur qui paraît pour un temps et qui ensuite disparaît. Quel constat affligeant, n’est-ce pas? Dès notre premier souffle, sans que nous le sachions, le compte à rebours est déclenché. Mais alors, quelle est notre attitude face à la mort qui menace? Avons-nous pris le parti de la nier autant qu’il est possible? Réalisons-le, quand bien même nous agirions ainsi, immanquablement, l’éventualité d’un « après » viendra tourmenter notre cœur tel un aiguillon. Et pour cause, la Bible déclare que Dieu a mis dans le cœur de l’homme la pensée de l’éternité.

Pourquoi cela? Ne serait-ce pas pour que nous Le cherchions? La réponse à notre besoin ne se trouverait-elle pas auprès de Dieu? Ne le savons-nous pas, le temps n’a aucune emprise sur le Seigneur. Assurément, si quelqu’un peut nous offrir une espérance éternelle, ce ne peut être que Lui! Voici, Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. Il est l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, Celui qui est, et qui était, et qui sera, le Tout-Puissant. Maintenant, croyons-le, nous ne sommes pas voués à vivre dans la servitude, par crainte de la mort, toute notre vie. Dieu nous a donné la vie éternelle; et cette vie est dans Son Fils. Écoutons Sa promesse: « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. »

Qu’attendons-nous encore pour rechercher l’Ancien des jours? C’est pendant notre séjour ici-bas que le grand voyage de l’éternité doit se préparer. Une fois que nous aurons franchi les portes de l’éternité, il ne sera plus temps d’y songer. C’est pourquoi, ne tardons plus, approchons du Seigneur Jésus. Véritablement, Il est le Garant de notre bonheur présent et éternel.

Non, le règne du Seigneur Jésus n’aura pas de fin! Le Roi demeure le même, Il ne se flétrit pas et Sa puissance ne perd rien de sa vigueur avec les années. En réalité, Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

L’avons-nous remarqué, sur terre, les hommes éminents attirent la sympathie du peuple et beaucoup se confient en eux. Néanmoins, si distingués soient-ils, il ne sont jamais que d’hier. Demain, ni leur influence ni leur force ne seront plus. Alors, qui avait fondé ses espoirs en eux se trouvera seul, désemparé, et couvert de confusion. C’est un fait, il n’est pas d’issue heureuse pour quiconque place sa confiance en l’homme. Telle attente sera invariablement déçue.

Fort heureusement, une alternative existe et, quelle alternative! Dès maintenant, nous pouvons nous ranger derrière la bannière du grand Roi. Dès aujourd’hui, nous pouvons prendre le joug doux, et le fardeau léger, du Christ qui tend Sa main gracieuse. Ses promesses ne sont pas que des mots, elles seront toujours suivies d’effets. À la grande différence de l’homme qui n’est en mesure que de promettre, Dieu est en mesure d’accomplir toutes les paroles qui sortent de Sa bouche. Quelle différence! Là, indéniablement, nous serons en sécurité. Et pour cause, Celui qui est assis sur le trône vit éternellement. La mort n’a aucun pouvoir sur Lui. Aussi, à aucun moment, Ses sujets ne seront privés de l’heureuse espérance qu’ils placent en leur Souverain. Puisque Son règne est perpétuel, l’assurance de Ses serviteurs l’est donc également.

Quand le monde ne sait qu’offrir une paix trompeuse et artificielle, les enfants du royaume de Dieu se réjouissent d’une paix profonde et véritable. En somme, un choix déterminant est à faire maintenant. Qui écouterons-nous? Qui suivrons-nous? Nous reposerons-nous sur la fermeté d’une parole éprouvée ou sur celle de l’homme mortel qui parle de son propre chef? N’ayons aucune hésitation! Les princes de ce siècle passeront tous, mais le Roi régnera jusqu’au jour éternel. Sans plus attendre, joignons notre voix aux myriades de Ses serviteurs et déclarons avec eux: « Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles! Amen! »

L’homme n’est qu’une vapeur qui parait pour peu de temps et qui s’évanouit ensuite. Indiscutablement, notre passage sur terre est fugace et notre départ brutal! Par ailleurs, la Bible affirme qu’il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement. Par conséquent, chacun aperçoit bien ce qui aujourd’hui a une réelle importance. Tant que nous le pouvons, avant qu’il ne soit trop tard, recherchons quelle est la volonté de Dieu et soumettons-nous y incontinent. Nous n’avons que peu de temps devant nous! Pourquoi le perdre en futilité? Pourquoi le consumerions-nous par toutes sortes de vanités? Chacun sait pertinemment que demain n’est pas en notre puissance, il ne nous appartient pas.

Pourtant, le constat est qu’en dépit de l’urgence de la situation, le monde vit de légèreté. Le cœur humain est constamment occupé et l’âme toujours en travail. Il est vrai, les occupations foisonnent ici-bas et nous empêchent de réfléchir aux vraies questions, celles qui concernent notre destinée éternelle. Nous sommes constamment absorbés par les considérations temporelles et matérielles de l’instant présent. C’est ainsi que nos jours et nos années passent sans que nous nous en rendions compte. Pourtant, l’heure est solennelle et la situation d’une gravité sans pareille.

La Parole de Dieu décrit l’état de l’homme, son impiété et sa ruine. L’homme est pécheur et mérite la mort. Il est engagé sur la voie spacieuse qui mène à la perdition. Il existe pourtant un remède! Faut-il encore prendre le temps de le découvrir! Les Écritures déclarent que Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. Le salut est là, en Christ notre Seigneur! Seulement, qui entend l’appel de grâce? Qui y prend garde?

Maintenant, le choix est devant nous, soit pour la vie, soit pour la mort. Ne perdons plus une minute! Renonçons au train de ce monde et à sa folie! Plutôt, employons les jours qui nous sont prêtés pour rechercher l’Éternel! Regardons vers Lui et soyons sauvés!

Faire le bien. Tout le monde s’efforce de faire le bien. Mais que cela signifie-t-il vraiment? Comment jugeons-nous du bien et du mal? Sur quelle base nous appuyons-nous? Ces questions sont de la plus haute importance car toute notre moralité en découle.

Les hommes ont leur propre codes, leurs lois, pour différencier ce qui est bien de ce qui ne l’est pas. Chacun conviendra pourtant qu’il ne s’agit pas d’un fondement solide. Les mœurs changent au fil des époques, des modes et des revendications humaines. Ce qui était condamné et tenu pour mauvais autrefois devient normal sans que plus personne, ou presque, ne soit trouvé pour s’en émouvoir. Ceux qui osent élever leur voix sont appelés des « réactionnaires » et s’exposent, par conséquent, au mépris du plus grand nombre.

Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal nous enseignent les Écritures! Quel solennel avertissement! Afin de ne pas être trompés, il nous faut nécessairement un repère sûr, un Rocher inébranlable, qui ne craint pas les flétrissures provoquées par le temps. Seule la Parole de Dieu nous offre cette sécurité. Le témoignage qu’elle rend demeure le même d’âge en âge et de génération en génération! C’est grâce à elle que notre jugement est exercé à discerner le bien du mal.

En étudiant les Écritures, nous découvrons ce que Dieu pense de l’homme et notamment de sa capacité à bien faire. La Bible est catégorique: il ne se trouve aucun bien en lui. Devant Dieu, toute sa justice est semblable à un linge souillé! Evidemment, une telle sentence porte un coup fatal à l’orgueil humain. Non, nous ne pouvons compter sur notre propres efforts pour faire le bien; nous en sommes incapables.

Qui désire porter du fruit à la gloire du Père doit nécessairement être trouvé en Christ. En dehors de Lui, apprenons-le une fois pour toutes, nous ne pouvons rien faire. Par conséquent, un homme ne peut traiter son âme avec plus de mépris qu’en rejetant le Fils de Dieu. En dehors de Lui, pas de salut. En dehors de Lui, aucun bien possible! Ne sont-ce pas eux les méchants qui ne croient pas en Dieu et en Celui qu’Il a envoyé? Avec la grâce de notre Dieu, gardons-nous soigneusement de nous joindre à leur nombre!

En définitive, nous devons bien l’admettre, notre influence sur l’environnement qui nous entoure est fortement limitée. Parfois, sans que l’on ne puisse rien y faire, tout semble vaciller sous nos pieds. Il ne parait y avoir aucune prise, rien sur quoi s’agripper pour éviter de sombrer. Alors, au milieu de l’épreuve, de la tempête tumultueuse, il ne se trouve aucun repos, nul endroit où reposer sa tête pour trouver quelque soulagement.

Que faire en de pareilles circonstances? Se débattre pour s’enfoncer encore davantage? Se résigner et abandonner le combat? Non, bien entendu. Considérons un instant le témoignage des Écritures à propos d’un des épisodes de la vie de Noé. Alors que ce dernier se trouvait dans l’arche avec sa famille, il est tout à fait évident que Noé n’avait aucun pouvoir ni sur la crue ni sur la décrue des eaux qui l’entouraient. Il ne voyait rien et n’avait pas idée de ce qu’il se passait à l’extérieur. Pourtant, la Parole de Dieu ne nous rapporte pas que son cœur en fut un tant soit peu troublé. Mais alors, quel était le secret d’une paix si abondante? Un examen, même superficiel, du récit inspiré nous enseigne à ce propos. Indiscutablement, Noé se reposait sur Dieu. Il avait confiance en Lui et, de ce fait, s’appuyait fermement sur Lui. Après avoir épargné Noé et avoir refermé l’arche sur lui, Dieu l’aurait-Il maintenant abandonné pour le laisser partir seul à la dérive? Bien sûr que non!

Quel grand encouragement pour nous, n’est-ce pas? Regardons, Dieu a livré Son propre Fils pour nous tous. Quant à ceux qui croient en Son Nom, la Bible l’affirme, la dette contractée à cause du péché est acquittée. Oui, à la croix, le Christ en a payé le prix. L’Oeuvre est achevée. Tout est accompli. Désormais, tout comme le fut Noé, les hommes sont invités à se mettre à l’abri de la colère qui doit s’abattre sur le monde. Soyons-en conscients, par la foi dans le Nom de Jésus, nous entrons dans l’arche du salut. À l’intérieur, nous sommes définitivement mis à couvert de la condamnation. Par conséquent, le repos de Noé, le repos de la foi, ne peut-il pas maintenant devenir nôtre? Qu’avons-nous encore à craindre? Si nous sommes dans l’arche, vents et marées peuvent bien se déchaîner, notre sécurité est assurée. Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?

Oui, véritablement, toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Ceci est vrai que le chemin soit verdoyant ou aride, que nous soyons malades ou en santé, las ou plein d’énergie, dans la joie ou dans la peine… Une seule chose importe, demeurer dans l’arche, garder la foi dans le Nom du Seigneur Jésus!