Comment ne pas chanceler dans ce monde? Comment y trouver équilibre et stabilité? Bien entendu, toutes ces questions sont légitimes et, fort probablement, chacun se les pose au cours de son existence. Evidemment, tous cherchent à bâtir leur vie sur des bases solides. Autrement, chacun sait qu’elle sera exposée à la menace d’une ruine soudaine lorsqu’une tempête se jettera avec violence sur l’édifice. Aussi est-il tout à fait normal de chercher à se prémunir de ce grand danger! Seulement voila, il reste à savoir maintenant où l’homme placera sa confiance. En réalité, ce choix est crucial. Il conditionne toute son existence et de cette décision dépend directement son salut.

Les politiciens pourraient-ils offrir la sécurité dont nos âmes ont besoin? Les philosophes et autres maîtres à penser de ce siècle sauraient-ils les apaiser par leurs discours? De manière plus générale, le bras de la chair serait-il à ce point digne de foi qu’il serait possible d’y prendre appui sans jamais chanceler? Force est de constater qu’une telle confiance ne peut profiter à personne. Au contraire, l’homme qui s’assure en l’homme ne manquera pas de tomber et d’être confus. Après tout, comment un aveugle conduirait-il un autre aveugle?

Une question demeure toujours: où se trouve le fondement solide et inébranlable sur lequel se reposer? Naturellement, une seule réponse s’impose: la Parole de Dieu! Elle est une lampe à notre pied, une lumière sur notre sentier. Oui, dans la nuit, elle nous éclaire et rend notre pas assuré. Indiscutablement, la Parole de Dieu saura combler quiconque est en quête de sécurité et de vérité. Christ, le bon Berger, nous y est présenté. Qui Le suit n’aura plus jamais à marcher dans le noir, c’est une certitude. Qui bâtit sa maison en prenant appui sur Lui n’en souffrira jamais la perte, elle résistera malgré vents et marées. Les orages pourraient bien gronder et les océans se déchaîner, nous demeurerons pourtant debout.

Réalisons-le, le Roc solide, insubmersible, que nous cherchions avec tant d’ardeur est là devant nous. À présent, il n’est plus question de fonder notre espérance sur une rêverie ou autre fable. Non, désormais notre assise est ferme. Et pour cause, le Rocher des siècles est Celui qui nous tient lieu de fondation!

C’est vrai, grandes et merveilleuses sont les œuvres de notre Dieu. Incontestablement, qui les considère et les contemple ne peut qu’être rempli d’admiration. L’Oeuvre du Rocher est parfaite.

Pour un instant, arrêtons-nous, prenons le temps d’apprécier ce que le Seigneur Jésus a achevé. Avec émerveillement, réalisons les perspectives offertes en vertu du sacrifice qui s’est tenu à la croix. Là-bas, au mont Calvaire, Christ a pu dire: « Tout est accompli. » Ces précieuses paroles ont traversé les siècles et font, aujourd’hui encore, notre bonheur et notre allégresse! En Christ, Dieu nous a réconciliés avec Lui, Il nous a rendus participants de la vocation céleste, de la nature divine et de la gloire qui doit être révélée.

À présent, nous n’avons plus à craindre, notre appui est la fermeté même. Le fait est que notre stabilité ne sera jamais ébranlée pas plus que notre repos ne sera troublé. Voici, le Sauveur nous a aimés. L’Agneau de Dieu a été immolé, Son sang a été répandu et la justice de Dieu a été satisfaite. Véritablement, qui reçoit ce témoignage possède un trésor dont aucun homme ne peut évaluer le prix! Et pour cause, qui le croit sait que le Fils de Dieu Lui-même garantit sa sûreté. Oui, Jésus-Christ est le fondement solide de notre assurance. Aussi, pour qui trouve refuge en Lui, la paix est désormais assurée. Maintenant, qui séparera les bien-aimés de l’Amour de Dieu?

Indiscutablement, le contraste avec ce que nous voyons au monde est frappant. Ici-bas, tout s’effrite et vacille, les rois et les dominations passent, les modes et les courants de pensées également. Comme un château de cartes, les projets et les œuvres des hommes s’écroulent en un moment. Ils restent alors désemparés et couverts de confusion. Quelle grande différence! Croyons-le, nous sommes heureux si les paroles du Souverain gouvernent nos cœurs. Quant à Dieu, ce que Son âme désire, Il le fait! Ses desseins sont immuables et s’accomplissent fidèlement en dépit de toute l’adversité qu’ils peuvent rencontrer!

Oui, affirmons-le, que tes œuvres sont grandes et merveilleuses, ô Seigneur Dieu tout-puissant!

Soyons-en sûrs, qui dispose d’un appui ferme sur lequel se reposer est véritablement privilégié. Le fait est indéniable, l’homme change, ses idées évoluent, ses désirs et ses standards moraux également. Il est comme ballotté au gré du vent et de ses pensées. En réalité, sa stabilité n’est qu’apparente et ses fondations ne sont que vanités. Oui, si quelqu’un fait sien les préceptes du monde, il bâtit sa maison sur du sable. Dès qu’une tempête la frappera, elle sera ruinée. Réalisons-le, il ne peut en être autrement. Bien qu’il ne l’aperçoive sans doute pas, l’homme vit dans les ténèbres, il est comme aveugle. Si personne ne lui montre son chemin, il finira fatalement par tomber dans la fosse.

Maintenant, nous avons besoin d’un Roc pour nous assurer. Autrement, c’en est fait de nous, il n’y a aucune espérance. À défaut, tout sera branlant et vacillant, seul le mensonge gouvernera nos vies et nous partirons à la dérive. Evidemment, personne ne peut raisonnablement désirer aborder pareille embarcation. Seulement, le choix nous est-il donné? Existe-t-il une heureuse alternative? Oui, assurément! La Parole de Dieu, voici le Rocher solide, le Rocher des siècles. Elle est éternelle, ferme, épurée et digne de toute confiance. Ni le temps, ni les effets de mode n’ont d’influence sur elle. La Parole de Dieu demeure invariablement la même. Le témoignage qu’elle délivre perdure d’âge en âge, de génération en génération!

Dorénavant, c’est avec sérénité que nous avançons. La vérité remplit notre cœur, nous sommes libres. Nous avons conservé la Parole de Dieu et nous avons fait la plus belle de toutes les rencontres. Christ le bon Berger nous a été présenté et nos cœurs se sont attachés à Lui. À présent, nous Le suivons fidèlement. Nous le savons, même lorsqu’il faudra traverser la lugubre vallée de l’ombre de la mort, Il nous éclairera. Nous l’avons compris, Jésus-Christ est la Parole faite chair. C’est une certitude, qui Le suit ne sera jamais couvert de confusion. Aujourd’hui, heureux et contentés, nous l’affirmons sans hésitation: « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. »

En ces derniers jours, les Écritures affirment que Dieu nous a parlé par Son Fils. Le Père L’a mandaté pour nous dire et annoncer toutes les choses qu’Il Lui a prescrites. Remarquons-le, Jésus-Christ n’a rien fait d’autre que de rendre témoignage de ce qu’Il a vu auprès de Son Père. À tous les assoiffés, le Fils de Dieu donne de l’eau vive. À tous ceux qui vont errants, ça et là, sans savoir où aller, le Christ donne une direction et révèle le Père.

Les pensées de notre Dieu sont tellement au-dessus des nôtres! Selon toute vraisemblance, nous aurions pu imaginer que Dieu se tenait prêt à nous abattre, à décocher toutes les flèches de son carquois sur nous. Après tout, nous avons tous péché contre Lui. Nous ne l’ignorons pas, par nature, nous sommes des enfants de colère. Nous sommes impies, perfides et perdus. Dans l’absolu, le seul salaire que nous méritons, c’est la mort.

Pourtant, au lieu de malédiction, le Seigneur Jésus est venu nous annoncer la réconciliation, le pardon, le salut et la vie éternelle. Il est venu faire la démonstration de l’Amour de Dieu. Quelle grâce extraordinaire! Regardons, Dieu a choisi de nous aimer plutôt que de nous haïr. Son Amour a couvert la multitude de nos péchés. Il n’y a qu’à contempler le Sauveur en croix pour s’en convaincre! L’irrémédiable séparation d’avec Dieu nous attendait et le feu de l’enfer nous menaçait déjà, mais maintenant tout est différent. Jésus-Christ est venu nous parler de la part du Père et rien ne sera jamais plus pareil. Il nous l’a dit et nous le croyons: « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

Qui aurait pu ne serait-ce que songer à un tel scénario? Soyons honnêtes, aucun homme ne l’aurait pu. Aussi, écoutons, écoutons attentivement les paroles du Christ. Elles sont d’une inestimable valeur! Elles sont esprit et vie! Ne l’oublions pas, c’est Lui qui a été envoyé pour nous annoncer toutes choses!

« …et tenir ferme après avoir tout surmonté. »

L’expression « après avoir tout surmonté » nous parle d’épreuves.

En effet, on surmonte une catastrophe, un deuil, une difficulté, etc. De nouveau, nous retrouvons la notion de combat et de lutte, si différente de celle qu’on promet parfois (faussement) aux gens pour les pousser à s’approcher de Dieu : une vie de rêve, sans aucun nuage ! La vie chrétienne est certes merveilleuse, mais semée d’embûches et de difficultés qui sont destinées à nous faire grandir dans la foi (ou que nous nous attirons nous-mêmes par manque de sagesse).

Du temps de Jésus, les foules accouraient quand le Maître guérissait, multipliait les pains et faisait des miracles spectaculaires, mais au pied de la croix, il restait bien peu de monde.

Nous sommes appelés à suivre notre Seigneur dans les bons et les mauvais moments, dans les prés verdoyants comme sur les monts escarpés.

Nous devons tout surmonter, est-il écrit. Il ne s’agit donc pas d’une épreuve exceptionnelle, mais bien d’une série de difficultés, de crises, etc. Le Maître sait ce qu’il nous faut. À nous de croire que toutes choses contribuent à notre bien et qu’avec chaque épreuve, il préparera fidèlement le moyen d’en sortir. Nous le savons, notre bon Berger veut qu’aucun de nous ne périsse. Il est tout-puissant pour nous conduire tous ensemble dans sa bergerie céleste. D’ici-là, supportons vaillamment les épines, les ronces et les pierres tranchantes du chemin. Jésus les a affrontées avant nous ; il a souffert bien plus que nous !

Ce qui est frappant, c’est qu’après avoir « tout surmonté », il nous est recommandé de « tenir ferme » ! Pourquoi cet avertissement ?

Il semble qu’après une grande victoire, nous soyons particulièrement vulnérables. Regardez Élie : après avoir tenu tête magistralement à 850 faux prophètes, après avoir prié avec persévérance pour que la pluie revienne, nous le voyons avec consternation s’enfuir devant une simple femme… et aller jusqu’à demander la mort ! Regardez aussi les vaillants vainqueurs de Jéricho négliger de prier avant d’aller attaquer la petite ville d’Aï et y subir une cuisante défaite !

Quand nous sommes parvenus à un sommet, quand tout va bien, ne relâchons pas notre vigilance !

Seigneur, aide-moi à rester vigilant et attaché à toi en tout temps, afin que l’adversaire n’ait jamais de prise sur ma vie jusqu’à ce que j’arrive en sécurité auprès de toi.