Quelle grande joie, la lumière du monde a paru! Jésus-Christ est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu! Certainement, nous pouvons tressaillir d’allégresse! Alors que nous errions ça et là dans ce monde froid et ténébreux, le Seigneur nous a éclairés. Pouvons-nous mesurer la valeur d’une telle grâce? Non, bien évidemment. Elle est inestimable! Alors que beaucoup empruntent la voie spacieuse qui mène à la perdition, le Fils de Dieu nous engage à cheminer sur la voie étroite. Elle est la seule qui mène à la vie. Lui-même est notre Berger et nous précède sur ce sentier!

À n’en pas douter, toutes les lumières de ce monde sont artificielles et sont autant de leurres. Elles finiront toutes par s’éteindre. Qu’adviendra-t-il de ceux qui ont voulu en être éclairés? Ne seront-ils pas désemparés et seuls dans le noir? Ne soyons pas dupes, toutes les philosophies de ce monde qui promettent le bonheur et le salut au mépris de la Parole de Dieu sont trompeuses. Aussi, ceux qui les enseignent sont des loups ravisseurs qui ne cherchent que leur profit! C’est une évidence, seul le bon Berger a réellement soin de Ses brebis. Jugez-en plutôt, Il a donné Sa propre vie pour elles!

Par conséquent, qu’avons-nous encore affaire de courir ça et là après toute sortes de vanités dans le monde? Le Seigneur Jésus est là et Sa lumière éclaire tout homme. Pourquoi marcherions-nous encore dans le noir? Suivons ce Sauveur si merveilleux, une grande lumière ne tardera pas à se lever sur notre vie! Certes, le parcours sera jonché d’embûches. Certes, nous nous blesserons probablement pendant le périple. Néanmoins, une chose est certaine, nous ne vivrons jamais plus dans l’obscurité! Nous aurons la lumière de la vie!

Certes, les Écritures ne nous rapportent pas toutes les choses que Jésus a faites dans le détail. Toutefois, soyons-en convaincus, le Message essentiel nous est pourtant parvenu! La Parole de Dieu nous révèle que Jésus-Christ est le Sauveur du monde! Elle nous enseigne que c’est Lui que Dieu a envoyé pour être la propitiation pour nos péchés. N’est-ce pas formidable? Le témoignage de l’amour de Dieu pour l’humanité a traversé les siècles. Alors qu’Il expirait sur le bois de la croix, le Seigneur s’est écrié: « Tout est accompli. » Cette parole résonne aujourd’hui encore dans le cœur d’innombrables hommes et de femmes à travers le monde. En cette heure, cette parole de salut et d’espérance remplit encore de joie et de reconnaissance des hommes et des femmes de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue! Quel témoignage extraordinaire!

Bien entendu, nous désirons de connaître davantage Celui qui nous a aimés! Evidemment, nous avons soif du Seigneur et notre désir tend vers Lui! À n’en pas douter, cette frustration disparaîtra bientôt! Aujourd’hui, nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face; maintenant, nous connaissons imparfaitement, mais alors nous connaîtrons comme nous avons été connus! Pour l’heure, nous aimons le Seigneur Jésus, sans L’avoir connu, nous croyons en Lui, sans Le voir encore, et nous nous réjouissons d’une joie ineffable et glorieuse. Toutefois, bientôt, très bientôt, lors de Son avènement, l’épreuve de notre foi nous tournera à louange, à honneur et à gloire! Quel grand bonheur! Un jour nous serons avec le Seigneur pour toujours et nous Le verrons tel qu’Il est!

En attendant, marchons fidèlement à Sa suite. Édifions-nous sur notre très sainte foi et persévérons jusqu’à en remporter le prix!

Sans la grâce du Seigneur, que ferions-nous? Sans Sa lumière, où irions-nous? Oui, certainement, nous serions errants en ce monde. Tels des aveugles, nous marcherions ça et là sans savoir où nous allons.

Sans aucun doute, Dieu sait parfaitement de quoi nous sommes faits! Il sait que, sans Lui, nous sommes comme des brebis qui n’ont pas de berger. Aussi, dans Son Amour, Dieu a pourvu à un Guide pour nous. Ce Guide s’appelle Jésus-Christ. Il est Celui qui conduit les brebis égarées près des courants d’eaux vives. Il donne la vie à Ses brebis et les amène à Son Père. Ne devrions-nous pas éclater en cris d’allégresse? Nos bouches ne devraient-elles pas être continuellement remplies de la louange du Seigneur? N’avons-nous pas toutes les raisons de le faire? Assurément, nous étions perdus, mais le bon Berger nous a retrouvés! Quel grand Sauveur nous possédons!

Désormais, qu’avons-nous d’autre à faire que de marcher humblement avec notre Dieu? C’est si simple, n’est-ce pas? Renonçons à toute prétention devant Dieu. Bannissons tout orgueil de nos cœurs! Recevons simplement Sa grâce et rendons-Lui gloire. Elle Lui appartient. Oui, tout est accompli. Certainement, il n’est rien à ajouter ni à retrancher à l’Oeuvre du Seigneur Jésus. Elle est parfaite! Notre joie est de faire partie du troupeau du Seigneur! Quel privilège extraordinaire!

Marchons avec reconnaissance! C’est là notre part! N’aspirons pas à ce qui est élevé, mais laissons-nous attirer par ce qui est humble. En Jésus-Christ, nous pouvons cheminer avec l’âme pleinement contentée! N’est-ce pas formidable? Dès alors, nous ne lorgnons plus ni à gauche ni à droite. Dès alors, ne nous sommes plus envieux ni de notre frère ni de notre prochain. Oui, indiscutablement, nous avons tout pleinement en Jésus-Christ! Nos cœurs ne sont plus vindicatifs. Nous marchons humblement avec le Seigneur, et notre joie est complète!

Oui, c’est vrai, le Seigneur est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il ne change pas, jamais. D’âge en âge, Sa Parole demeure invariablement la même. Christ a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos iniquités. Il est ainsi, le fait est incontestable.

En dépit de toutes les apparences, de la malice de nos cœurs trompeurs et des mensonges du calomniateur, la lumière de l’Évangile de la gloire de Christ brille toujours avec le même éclat. En temps d’abondance et, plus encore, en temps de disette, sachons nous en souvenir: le Seigneur nous a aimés. Le grand Sauveur en lequel nous avons un jour placé notre foi n’a pas varié d’un seul iota. Quant à l’homme, peut-être perd-il parfois la perception de Son amour ou, tout du moins, en a-t-il une vue obscurcie. Néanmoins, ce n’est qu’une impression, qu’un ressenti produit par l’évidence des circonstances visibles. Qui regarde avec les yeux de la foi l’apercevra bien vite. Telle personne constatera que les choses sont fort différentes. En réalité, l’amour de Dieu brûle aussi ardemment qu’au commencement. Comme le buisson ardent de Moïse, il ne se consume pas.

Nous autres, pèlerins ici-bas, ne baissons pas les bras. La voix du Berger résonne encore, Son appel retentit continuellement: « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. » Quel repos pour l’âme découragée et abattue! Hier comme aujourd’hui, le Seigneur est là. Il appelle, Il sauve, Il guérit, Il console, Il soulage, Il donne Sa paix! Répondre à l’invitation de Jésus, voici tout ce à quoi se résume notre part. Pour le reste, suivons seulement ce conseil du Seigneur: « Ne crains point, crois seulement. »

Le poids de ce monde est si lourd, trop lourd pour le supporter. Jusqu’à quand le pourra-t-on? Non, ne soyons pas fiers, ne nous chargeons plus de ce fardeau. Tôt ou tard, il finirait par nous écraser. Dorénavant, ne vivons plus comme si nous étions seuls. Ne vivons plus comme si Dieu ne nous avait pas fait don de Son précieux Fils. Maintenant, n’hésitons plus, approchons. Sans plus attendre, approchons de Celui qui nous aime. Oui, véritablement, Il saura nous rassurer.

Qu’est-ce que l’idolâtrie sinon adorer ce qui n’est pas Dieu? Aussi, nous l’apercevons sans mal, le monde est rempli d’idoles. Evidemment, elles prennent des formes diverses et variées: argent, matériel, plaisir, philosophie,… Elles ne revêtent pas nécessairement une forme physique, elles ne sont pas nécessairement de pierre, d’or ou d’argent, mais le fait est qu’elles gouvernent et asservissent le cœur humain.

Que cela nous apprend-il? L’homme a besoin d’un but, d’une raison de vivre, d’un objet sur lequel porter son adoration. Oui, il a besoin d’un appui sur lequel se reposer, d’un guide pour lui montrer la voie. Malheureusement, les lumières de ce monde ne peuvent jamais l’éclairer, ce ne sont que des ténèbres. Les dieux que l’homme se choisit ne sont que des vanités; ils ne font que les égarer. Comme des aveugles qui ne savent où ils vont, ils finissent par trébucher et tombent dans la fosse.

Croyons-le, nous ne sommes pas tenus d’emprunter ce sentier obscur. Non, la situation n’est pas désespérée. Il est possible de marcher en plein jour. Le monde court après ses idoles mais nous, tournons-nous résolument vers le Dieu vivant et vrai. Il ne se laisse pas sans témoignage. D’ailleurs, en ces derniers jours, Il nous a parlé par Son Fils. Remarquons-le, Dieu n’abandonne pas l’homme à son ignorance. Il lui a donné une direction, Il lui a clairement donné Ses instructions.

Maintenant, à quoi bon regimber? La véritable lumière est là. Christ est le bon Berger, Celui qui fait trouver de la pâture à Ses brebis. Aujourd’hui, ne perdons plus de temps, brisons toutes nos idoles. Dorénavant, abandonnons tout ce qui agrippe notre cœur avec tant d’ardeur pour le donner entièrement au Seigneur Jésus. Indiscutablement, Il est la Porte par laquelle nous devons absolument entrer. Le Christ nous montre, nous fait connaître, le seul vrai Dieu, Celui que nous devons adorer. Fixons nos regards sur le Guide fidèle, Il nous mène au Père. En Sa présence, nous pourrons adorer sans en recevoir de la confusion. Sans l’ombre d’un doute, à notre adoration répondra l’Amour de Dieu. Enfin, notre cœur sera comblé! Enfin, notre soif d’amour sera satisfaite!

Soyons-en bien convaincus, il n’est aucune oeuvre que nous puissions accomplir qui nous garantisse la faveur de Dieu. Vraiment, ce serait une grande erreur de le croire. Alors, nous nous parerions d’hypocrisie. Nous nettoierions le dehors de la coupe et du plat sans nous mettre en peine de l’intérieur. Sans doute, en arriverions-nous aussi à mépriser notre prochain et à dire avec orgueil: « O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes! »

Pourtant, voici ce que les Écritures déclarent quant à la justice des hommes: « Tous, nous sommes devenus comme un homme souillé, et toutes nos justices comme un vêtement impur […]. » Quelle conclusion tirerons-nous de ceci? Nulle chair ne sera justifiée par des œuvres de loi. C’est une certitude, l’homme qui s’aventure sur ce terrain finira tôt ou tard par glisser et tomber. C’est une impasse mortelle!

Non, ne nous élevons pas nous-mêmes, ne nous glorifions pas de nos œuvres, car immanquablement nous serions abaissés. Apprenons-le, le pardon des péchés et le salut ne s’obtiennent que par grâce. Alors qu’Il rendait l’esprit, le Seigneur Jésus a dit: « Tout est accompli. » Sa justice est parfaite et, véritablement, c’est celle dont nous avons désespérément besoin. La Parole de Dieu affirme qu’elle n’est imputée qu’à ceux, et celles, qui placent leur foi en Son Nom. C’est pourquoi, qui que nous soyons, et quoi que nous ayons fait, venons à Lui avec humilité. Assurément, le Seigneur n’a que faire de nos artifices. Tout est nu et découvert devant Lui. Approchons comme nous sommes, avec seulement la vérité dans le cœur, et demandons grâce au Seigneur par ces paroles: « O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur! »

Le temps de la grâce serait-il maintenant parvenu à son terme? Peut-être plusieurs sont-ils perplexes à ce propos et s’interrogent. Le Seigneur aurait-Il abandonné notre génération à sa ruine? Le Seigneur aurait-Il changé en quelque mesure? Non, soyons-en sûrs, il n’en est rien. Écoutons le témoignage des Écritures, il ne laisse place à aucun doute: « Jésus-Christ a été le même hier et aujourd’hui, et il l’est aussi éternellement. » Il demeure fidèle à Sa Parole. Comme autrefois, Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui. Assurément, Son intercession est toujours aussi efficace.

Mais alors, que se passe-t-il? Où se situe la pierre d’achoppement? Ne le constatons-nous pas, l’incrédulité gangrène le monde. On se rit du Christ, de l’Oeuvre de la croix et de l’Évangile. Sans sourciller, l’homme se tourne à présent vers les fables et vers le mensonge. Il prête davantage de crédit à sa prétendue science qu’à la vérité immuable de Dieu. Par conséquent, puisque l’homme rejette le Sauveur, puisqu’il ne croit pas en Lui et Le méprise vigoureusement, comment pourrait-il apercevoir Son salut? Souvenons-nous de ceci, le juste vivra par la foi. Sans elle, il est absolument impossible d’être agréable à Dieu.

Ceci étant dit, en ce qui nous concerne, nous faut-il aussi désespérer et marcher dans le noir? Quelle drôle d’idée! Pourquoi le devrions-nous? Rien n’oblige qui que ce soit à se joindre à la cohorte de ceux qui rejettent la foi. Si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu? Certainement pas! Quelqu’un désire la liberté? Qu’il vienne au Seigneur Jésus! Celui que le Fils affranchit est véritablement libre. Oui, nous l’affirmons avec force, la grâce de Dieu salutaire à tous les hommes a été manifestée. Le Christ se propose encore d’être la lumière de ceux, et celles, qui empruntent le chemin étroit. C’est une certitude, la promesse du salut, de la délivrance, et du pardon perdure en cette heure. Sans plus attendre, vérifions-le en répondant à cette chaleureuse invitation: « Viens et vois. »