Croyons-le, nul n’est semblable à notre Dieu. Il est grand, au-dessus de tout et de tous. Incontestablement, rien ne peut Le contenir. Aussi, veillons à ne pas être séduits par nos concepts, par les représentations que nous pourrions nous faire de la divinité. Elles ne font que nous induire en erreur. Pour sûr, nous sommes loin, tellement loin du compte. À quoi bon se faire des images, des statues ou tout autre idole? En réalité, cela n’est rien de plus que l’ouvrage de mains habiles. Ne trompons pas nos cœurs par ces vanités, abandonnons-les sans aucun état d’âme.

Quant à Dieu, nous ne pouvons qu’à peine discerner le bord de Ses voies. Personne ne L’a jamais vu. Nul ne peut le connaître complètement. Nous ne savons de Lui que ce qu’Il a bien voulu nous révéler. Après tout, l’esprit humain est étriqué, borné, fini. Impossible qu’il saisisse ce qui est infini et sans limite.

Toutefois, Dieu ne nous a pas laissé ignorants. Au contraire, nous avons obtenu une révélation de Sa part. D’ailleurs, celle-ci a pris corps. Oui, Christ est venu, la Parole a été faite chair. Désormais, nous devons l’apprendre, si quelqu’un aspire à voir le Père, il lui faut nécessairement passer par le Fils. Ce n’est qu’à travers Lui que le Père se montre. « Qui M’a vu, a vu le Père » nous dit le Seigneur.

Non, c’est un fait, Dieu n’habite pas dans une maison faite de mains d’hommes. Néanmoins, ne cédons pas à un raccourci un peu trop hâtif. Cela ne signifie absolument pas que le Créateur dédaigne Sa créature comme s’Il ne se souciait pas d’elle. Rien n’est plus éloigné de la vérité. Certes, la preuve de l’amour de Dieu n’est plus à faire! Voici, par Christ nous avons, les uns les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Oui, la liberté de nous approcher du trône de la grâce a été donnée. Aujourd’hui, si quelqu’un est en Christ, il n’est rien ni personne qui puisse lui ravir cet heureux privilège.

À présent, affranchis par la vérité, laissons derrière le monde, ses mensonges, ses religions et sa servitude. Allons après le Seigneur Jésus, le vrai Guide, le seul qui nous entraîne dans la communion qui est avec le Père et le Fils!

La pensée qui suit est tirée de l’Évangile de Jean au chapitre 4. A la lecture de ce texte, nous pouvons voir quatre rencontres que fera cette femme:

* La première de ces quatre rencontres, c’est avec l’homme Jésus, avec ses limites humaines: la fatigue, la soif.
Un homme qui parle avec une femme, c’est tellement devenu commun aujourd’hui que plus personne n’y prête attention; mais à cette époque, c’était rare et même interdit. Jésus, c’est l’homme qui ne s’occupe pas des barrières dressées par d’autres hommes, par la religion, la coutume, etc… pour les séparer, les conduire à la guerre. Jésus, c’est l’homme qui renverse les barrières pour s’approcher de notre vie et nous parler.

* La seconde rencontre, c’est avec Jésus le juif! Un juif de naissance et de religion qui parle à une Samaritaine, c’est du jamais vu! Un juif qui apporte le salut à cette pauvre femme; un juif qui refuse de discuter de religion avec elle et qui ne considère même pas sa religion comme supérieure à celle de l’autre! C’est un juif selon Dieu, avec un cœur circoncis; il place Dieu au-dessus de n’importe quelle religion, et il a raison.

* La troisième rencontre de cette femme, c’est avec le prophète Jésus. Il va avoir pour elle, pour son cœur malheureux, , des paroles à propos; il sait tout d’elle, même ce qu’elle cache le mieux au fond des replis de sa conscience. Il connaît sa peine, ses échecs, sa souffrance, sa honte aussi! Malgré cela, il ne la juge pas, ne la condamne pas et continue même à lui parler!

Maintenant, elle est mûre pour la quatrième rencontre, celle avec le Messie; Jésus, le Sauveur du monde va devenir son Sauveur personnel. Cet homme est donc Dieu puisqu’il lui apporte le pardon; ce juif est donc le Sauveur puisqu’il donne le salut; ce prophète est bien le Messie puisque sachant tout d’elle, il l’aime encore assez pour la délivrer de sa culpabilité et pour guérir son âme! Acceptons de rencontrer Jésus comme cette femme Samaritaine!