Certes, nous sommes tous le fruit de notre histoire, le fruit des diverses expériences qui ont ponctué notre vie. Cependant, ce bagage n’est-il pas bien lourd à porter pour nombre d’entre nous? Notre passé n’est-il pas si souvent un handicap et comme un boulet à notre pied? Qui n’a jamais été comme paralysé, pétrifié par la peur, dans la crainte d’un nouvel échec à cause d’un passé malheureux impossible à oublier? Sans nul doute, beaucoup pourraient témoigner de cela! Toutefois, nous pouvons sortir de ce carcan, c’est une certitude!

Écoutons ce que dit la Parole de Dieu: « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. » N’est-ce pas une excellente nouvelle? Les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles. Table rase est faite de notre passé, on en parle plus! Saisissons-le par la foi, c’est une réalité! Oui, décidons de ne plus nous laisser emprisonner par des pensées qui voudraient nous retenir captifs! Croyons de tout notre cœur en la grâce de Dieu et venons au Seigneur Jésus! Lui-même a déclaré: « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. » Le Seigneur propose de nous délester de nos lourd fardeaux afin que nous puissions courir dans l’arène chrétienne. Refuserions-nous une si généreuse invitation? Non, bien entendu!

Sommes-nous troublés par des relents de culpabilité du passé? Sommes-nous affligés par des souvenirs douloureux? Rappelons-nous, nous sommes morts avec Christ, et comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchons, nous aussi, dans une vie nouvelle. En ce qui concerne notre passé, il ne peut plus avoir aucune prise sur nous! Quant au présent, il est vrai que nous sommes toujours faillibles et exposés à la chute. Néanmoins, qu’il nous souvienne que notre Dieu est plein de miséricorde. Il pardonne à Celui qui reconnaît sa faute et la délaisse. Par conséquent, suivons l’exemple de l’apôtre Paul, oublions ce qui est derrière nous, et avançons nous vers ce qui est devant, courons avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ!

Voici une chose à ne pas faire: nous reconnaissons notre misère et notre détresse, mais il ne faut pas les ruminer… car nous croyons au pardon des péchés et quand Dieu pardonne, Il oublie nos fautes, Il les efface par le sang de l’Agneau. C’est vrai que je suis un pécheur lavé par le sang de l’Agneau. Avouons que nous avons une mémoire humaine qui est sélective: elle nous rappelle les mauvais souvenirs, et Jérémie déclare que c’est du poison, pire encore, que c’est de l’absinthe, c’est à dire comme de l’alcool qui nous enivre.

Jérémie manifeste sa volonté: « Je veux repasser » et là, il se tourne vers Dieu. Oui, le Seigneur n’a pas fini de nous bénir… Il a encore des bontés en réserve et chaque matin, quand tu te lèves, dis-toi bien fort: « Les bonté de Dieu ne sont pas épuisées. Elles se renouvellent chaque matin. » Attends-toi à de nouvelles bénédictions pour cette journée qui commence, remercie Dieu d’avance pour les grâces qu’Il va te donner en cette nouvelle journée et tu ne seras pas déçu, car tu le sais, il te sera fait selon ta foi.

Jérémie ajoute: « Je veux espérer en Lui! » Comme le prophète, dis bien fort « Je veux espérer en Toi, mon Père Céleste. » Que notre volonté prenne le dessus sur notre vieille nature. Décidez de vous tourner vers Dieu: prenez chaque matin, en vous levant, le temps de vous approcher de lui et vos journées seront bénies dans tous les domaines.

Vous avez bien lu que c’est ce que Dieu attend: lorsqu’Il vous voit chaque matin dans la prière et qu’Il vous entend lui dire que vous comptez sur Lui pour cette journée, cela lui fait un immense plaisir et Il manifeste sa bonté envers vous pour vous encourager à chercher sa présence; ainsi vous pouvez compter sur son assistance.

Dans ce passage, nous voyons que Dieu cherche notre communion quotidienne avec lui. Certains pensent qu’une bonne prière fervente dans la semaine va suffire! Quelle erreur! Dans la prière enseignée par Jésus, le Notre Père, Jésus nous pousse à prier pour que Notre Père nous donne « notre pain quotidien »… c’est-à-dire que chaque jour, nous revenons vers lui pour avoir une communion renouvelée avec Lui.

Dans ce passage, nous entendons l’appel à la communion de notre Dieu: « Je veux te rencontrer chaque matin! Je désire t’accompagner ensuite dans toutes tes activités! »