Un cœur joyeux est un bon remède. Ce témoignage est certain. Néanmoins, en ce monde, les sujets de réjouissance sont parfois difficiles à trouver! Nous nous en sommes sans aucun doute tous et toutes rendus compte par expérience. Si tel est le cas, c’est que malheureusement, nous avons tous fait la même erreur: nous avons cherché dans le monde de quoi nous réjouir. Or, que nous enseigne la Parole de Dieu? La joie de l’Éternel est votre force!

Assurément, nous avons regardé au mauvais endroit. Si nous cherchons ici-bas de quoi faire tressaillir nos cœurs de joie, autant le dire tout de suite, c’est peine perdue! Par contre, en ce qui concerne la joie de l’Éternel, c’est une évidence, elle ne dépend pas des circonstances extérieures! Si nous la possédons, où sera le découragement? Où sera le désespoir? Certes, ils ne pourront plus nous atteindre. La lumière ne nous manquera pas lorsque nous traverserons les saisons d’obscurité. Nous pourrons traverser les plus grandes tempêtes sans que notre barque ne chavire. Nous pourrons faire face aux plus grandes épreuves et nos corps être meurtris par les douleurs les plus aiguës sans que la joie ne disparaisse de nos cœurs.

Quel témoignage à la gloire de Dieu! N’est-ce pas ce témoignage qui interpellera notre entourage? À n’en pas douter, ceux du dehors verront notre foi dans le Seigneur briller et le désir d’être eux-mêmes éclairés ne tardera sans doute pas à naître! La joie dont nous nous réjouissons en Jésus-Christ est ineffable et glorieuse! Veillons à ne pas l’oublier! Veillons à ne pas laisser le monde et ses tracas nous en éloigner! Pour cela, prenons garde d’être toujours attentifs à la voix du bon Berger. Alors, soyons-en convaincus, Sa joie demeurera en nous, et notre joie sera parfaite!

Certainement, le Seigneur est notre gloire, notre bouclier et Celui qui relève notre tête. Le monde peut bien nous épier, le monde peut bien chercher à nous épouvanter et à nous nuire. Croyons-le, dans la mesure où nous regardons vers le Seigneur, nous ne vacillerons pas et nous ne nous lasserons pas pendant la marche! Ceux qui s’attendent à l’Éternel ne reprennent-ils pas de nouvelles forces? Certes, le monde nourrit sans doute le secret espoir de nous voir ruinés pour nous achever par ces paroles: « Où est ton Dieu? » Indiscutablement, le monde méprise notre foi et n’a que du dédain pour les disciples du Seigneur Jésus. Néanmoins, rappelons-nous toujours que la fidélité de notre Dieu va jusques aux nues!

Le monde peut bien attendre, en Jésus-Christ nous sommes vainqueurs et même plus que vainqueurs! Non, ne perdons pas courage, jamais! Ne commettons pas cette erreur qui consiste à nous estimer à l’aune de nos propres forces. Ne nous abusons pas, si nous faisons ainsi, nous ne manquerons pas de trébucher. Ne plaçons aucune confiance en notre chair. Fortifions-nous seulement dans le Seigneur et dans la puissance de Sa force! Jésus-Christ n’a-t-Il pas dit que c’est dans la faiblesse que Sa force se manifeste? Oui, peut-être le monde ricane-t-il à cause de notre faiblesse apparente et cherche-t-il à s’engouffrer dans cette brèche pour nous déstabiliser. Tomberions-nous dans ce piège? Non, certainement pas! Nous savons bien en qui nous avons cru!

Incontestablement, l’Éternel, le Seigneur, est notre force; Il rendra nos pieds semblables à ceux des biches, et Il nous fera marcher sur nos lieux élevés! Ne craignons donc pas! Oui, l’adversaire rôde, oui le monde nous est hostile, mais Celui qui vit en nous est plus grand que celui qui est dans le monde! Ne l’oublions jamais! Résolument, revêtons-nous de l’armure complète du chrétien et confions-nous en Jésus.

C’est une certitude, Il nous conduira à la victoire!

Lorsque tout va bien, le cœur léger, il est fort aisé d’élever sa voix pour louer et adorer le Seigneur. Alors, sans mal, nous nous souvenons de toutes Ses merveilles, de tous les bienfaits accordés et de tous les besoins comblés. Heureux et ivres de joie, nos bouches débordent continuellement d’actions de grâces.

Néanmoins, lorsque le ciel paisible fait place à l’orage menaçant, force est de constater que toutes ces belles dispositions tendent à fondre comme neige au soleil. Aussitôt, la spontanéité qui caractérisait l’expression de notre louange s’évanouit. Désormais, ployant sous le poids de l’épreuve qui frappe, nous sommes réduits au silence, incapable de manifester une once de reconnaissance. Pourquoi? Manifestement, les difficultés focalisent toute notre attention et nous voici paralysés. Nous oublions qui est notre Chef, le souvenir de toutes les merveilles qu’Il a faites en notre faveur nous échappent à présent. Qu’en advient-il? Nous raidissons nos cous, nous murmurons et nous traînons les pieds. En un mot, nous nous endurcissons.

Admettons-le, lorsque l’adversité se renforce et que la marche devient pénible, pour qui n’y prend pas garde, le découragement n’est plus très loin. Oui, quand la lumière du jour qui doit poindre au bout du tunnel tarde à se laisser voir, la tentation est grande de rebrousser chemin. En de pareilles circonstances, l’abandon ne nous parait plus aussi inenvisageable. Nous disons: « Enfin, j’aurai la paix! Enfin, je pourrai me reposer! » Incontestablement, c’est une erreur, une grande erreur! Le monde ne peut offrir ni paix ni repos. C’est un grossier mensonge. Nul ne procure la véritable paix sinon le Seigneur Jésus. Nul ne donne de réel repos sinon le bon Berger. Non, ne nous y trompons pas, Il est le Chemin, la Vérité, et la Vie.

C’est pourquoi, lorsque les temps sont durs, ne regimbons pas. Nous ne nous en trouverons certainement pas mieux. Plutôt, regardons au Seigneur, reposons-nous sur Lui et certainement, nous retrouverons de nouvelles forces. Nous retrouverons notre enthousiasme d’antan et le zèle qui nous animait. La chaleur du premier amour enflammera tout à nouveau nos cœurs. Dorénavant, nos louanges ne dépendront plus des circonstances! Et pour cause, puisque nous sommes en Christ, nous en aurons la certitude, le Dieu qui pardonne, miséricordieux, pitoyable, lent à la colère, et abondant en grâce, ne nous abandonnera pas!