Celui qui augmente sa science augmente sa douleur. N’est-ce pas la vérité? Plus l’homme creuse et cherche à percer les mystères de l’existence, et plus nombreuses sont les interrogations auxquelles il est confronté. Comment peut-il trouver le repos dans de telles conditions? Son cœur est sans cesse en travail et dans la peine. Le Christ a déclaré: « Heureux les pauvres en esprit; car le royaume des cieux est à eux. » En eux, point d’orgueil, point de hauteur ni de défiance. En toute simplicité, ils peuvent recevoir le témoignage de la Parole de Dieu. Ils ne la remettent pas en doute. Ils s’y soumettent et obéissent humblement.

En définitive, voici ce qu’il nous faut, connaître la volonté de Dieu! Rien d’autre ne nous est réellement profitable. Rien d’autre que la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ ne peut satisfaire nos âmes et combler nos attentes. Tout le reste est comme de la boue. L’homme se croit sage et estime se suffire à lui-même. Néanmoins, il ignore que c’est en Christ que sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science!

Certes, nous ne prétendons pas disposer de réponses à toutes les questions difficiles concernant nos origines. Nous savons seulement ceci: « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Nous le recevons par la foi et cela nous suffit. Par contre, ce que nous connaissons avec certitude, c’est que par le Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, nos péchés sont pardonnés! Par ce Nom, nous sommes réconciliés avec Dieu! Ce que nous connaissons avec certitude, c’est que par la foi dans le Nom de Jésus-Christ, nous sommes faits enfants de Dieu! Ce dont nous sommes persuadés, c’est que par ce Nom, nous avons la vie éternelle!

Quel sage de ce siècle peut se glorifier d’une telle espérance, et ce malgré tout son grand savoir? Pour nous, nous avons tout pleinement en Christ!

Nous l’avons probablement tous constaté, le monde recèle de mystères et de questions difficiles auxquelles nul ne peut donner d’explications! Qui augmente sa science augmente sa douleur. Si toutefois quelqu’un s’aventure à trouver des réponses, telle personne doit être consciente qu’elle s’engage sur un terrain hasardeux. Oui, cette vilaine curiosité qui l’anime risque fort de l’entraîner au devant de toutes sortes de dangers. Sans doute, l’épuisement et le découragement sont-ils au bout de ce chemin et, qui plus est, pour un gain dérisoire! Ce que Dieu a jugé bon de cacher, l’homme pourrait-il bien le découvrir? Non, évidemment. Croire le contraire serait totalement insensé.

Mais alors, face aux grandes interrogations qui ne cessent de miner le cœur humain, que faire? Eh bien, à ceci une seule réponse s’impose: la foi, la foi en Dieu. Écoutons ceci, le Seigneur Jésus nous presse de recevoir le royaume de Dieu comme un petit enfant sous peine de ne pas y entrer! Quel solennel avertissement, n’est-ce pas? Or, quelle est l’attitude d’un enfant lorsqu’il entend les paroles de son père? Il les reçoit, les croit et y place toute sa confiance sans en faire difficulté.

À présent, il nous est demandé de faire de même vis-à-vis de notre Père céleste et de Sa Parole. Alors, quelle paix pour nos cœurs! Quel repos pour nos âmes! Dorénavant, il ne se trouvera plus ni doute ni crainte, mais tout deviendra limpide. Le Seigneur sait et, assurément, c’est tout ce qui compte. Aussi, contentons-nous seulement de ce que Dieu a estimé bon de révéler dans Sa Parole. Laissons aux orgueilleux le soin d’étudier les questions obscures, ne nous en embarrassons pas. Surtout, n’en soyons pas frustrés, comprenons que l’intelligence de ces choses est hors de notre portée. Après tout, toute la connaissance que l’homme peut accumuler ne sert de rien si le témoignage de l’Amour de Dieu n’est pas reçu.

Incontestablement, la connaissance de Christ est la seule qui revête une réelle valeur. Elle suffit absolument au bonheur de quiconque la possède. En réalité, tout le reste devient ensuite comme de la boue. Dorénavant, recevons les paroles du Seigneur et nous éprouverons que ceci est vrai!

C’est un fait incontestable, nul ne peut sonder l’intelligence de Dieu. Non, c’est une évidence, Sa science est hors de notre portée! Pourtant, l’homme s’obstine, il veut tout savoir, tout connaître, tout comprendre!

Quant à nous, ne perdons pas de temps, ne dilapidons pas inutilement notre énergie dans ce que nous savons être une mission impossible. Il y a des mystères et des secrets que nous ne pouvons percer, voilà tout. D’ailleurs, tout bien réfléchi, qu’en aurions-nous de plus? Si, en définitive, nous souffrons la perte de nos âmes, quel avantage tirerions-nous de toute notre science? Aucun, manifestement. Maintenant, écoutons plutôt le conseil du Livre inspiré: « Les choses cachées appartiennent à l’Éternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais […]. » Ne soyons pas orgueilleux, ne prétendons pas aller au-delà de la révélation qui nous est confiée.

Soyons-en pleinement convaincus, tout ce qui est utile, tout ce que nous avons besoin de savoir, tout ce qui contribue à notre bonheur s’y trouve. Qu’il nous suffise de faire confiance au Seigneur! Ce qu’Il a estimé profitable à nos âmes, Il nous l’a communiqué. Quant à ce qui est scellé, pourquoi s’en mettre en peine? Ce ne serait que travail et rongement d’esprit. Réalisons-le, nous possédons le témoignage de l’Amour du Père. C’est ici notre paix et notre allégresse. Il n’est pas nécessaire de creuser plus loin. Nous avons tout pleinement en Christ, notre Seigneur, et nous voici contentés!

Certes, nous n’aurons jamais une science parfaite et nous ne serons jamais en mesure d’expliquer nombre de phénomènes qui nous dépassent. Et après? Dieu nous aime. En réalité, c’est tout ce qui nous importe. Que les sages de ce siècle se glorifient de leur grand savoir, nous n’en avons que faire. Ils ignorent pourtant l’essentiel. Pour nous, recevons la Parole de Dieu avec humilité et simplicité de cœur comme le ferait un petit enfant. Alors, en dépit de notre ignorance, la joie remplira notre cœur et jamais personne ne pourra nous la ravir!

Qui est l’homme pour contester avec Dieu? Qui est-il pour prétendre Le connaître? C’est une évidence, Sa science est hors de notre portée. L’intelligence de notre Dieu est incompréhensible. Les Écritures sont tout à fait limpides à ce sujet. C’est pourquoi, au lieu de présomption, avec quelle humilité devrions-nous plutôt nous comporter! En réalité, reconnaissons-le, nous sommes d’hier, et nous ne savons rien. Quel bien nous reviendra-t-il de nous élever contre le Tout-Puissant? Apprenons-le, notre Dieu fait tout ce qu’Il veut sans en rendre compte à personne.

Certes, notre part est simplement d’obéir à Sa voix et d’ajouter foi aux paroles qui sortent de Sa bouche. Alors, incontestablement, nous nous en trouverons bien. Or, que nous est-il commandé sinon de croire au Nom du Fils de Dieu? C’est sûr, Lui-même suffit à notre bonheur. Sans aucun doute, si nous sommes des brebis de Son troupeau, notre joie ne peut être augmentée davantage. Dorénavant, nous n’aurons plus guère besoin de prendre part aux discussions folles qui n’apportent que de la confusion aux malheureux qui s’y engagent.

Véritablement, nous serons heureux en dépit de notre ignorance quant à telle ou telle question difficile qui surpasse notre entendement. La connaissance du Seigneur Jésus, voici ce qui fera toute notre richesse et qui nous sera d’un réel profit! Or, soyons-en convaincus, nul orgueilleux n’a de part à ce grand trésor. Souvenons-nous, Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles. Par conséquent, abattons toute suffisance de notre cœur et, tels de petits enfants, faisons confiance au Père céleste. Oui, Il nous connait, Il nous aime et sait pourvoir à tous nos besoins. Certainement, adoptant cette attitude de foi et de dépendance vis-à-vis de notre Dieu, nous découvrirons un doux contentement et le vrai repos.

Bien que l’homme ne puisse comprendre l’oeuvre de Dieu dans sa globalité, il a pourtant dans son cœur la pensée de l’éternité. Qu’adviendra-t-il après les quelques jours de cette vie? Où irai-je? Tant que ces questions ne trouvent pas de réponses satisfaisantes, il ne peut y avoir aucun repos. La peur de la mort est comme collée à nous. Quoi que nous fassions, quelles que soient nos occupations, elle est là et ne donne aucun relâche.

Mais alors, que faire et où aller? Où sera notre délivrance? Qui soulagera notre fardeau? Écoutons ce que dit la Parole de Dieu. Certes, Il n’est pas insensible aux angoisses de nos âmes. Que nous apprennent les Écritures? Dieu a mis toutes choses sous les pieds de Son Christ. Voici, l’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort. Par conséquent, pour qui espère en Son Nom, il n’est désormais plus aucune raison de la craindre! Quelle grâce extraordinaire, n’est-ce pas? Remarquons-le, le Seigneur ne satisfait pas la curiosité des hommes. Les Écritures sont presque muettes en ce qui concerne nombre de sujets en rapport avec la création. Elles sont même d’une grande sobriété à ce propos. Par contre, incontestablement, Dieu répond au vrai besoin de sa créature. Il nourrit son âme. Il déclare à l’homme ce qu’il est et les relations que son Créateur souhaite entretenir avec lui.

Ainsi, le témoignage du péché de l’homme est éloquent et, plus encore, celui de la grâce de Dieu. Aussi, l’homme qui L’écoute trouve la paix et le repos. Oui, l’Éternel montre aux pécheurs le chemin qu’ils doivent tenir. Quel est-il? En réalité, comme nous l’avons déjà laissé entendre, il porte un Nom, Jésus-Christ. Le pardon des péchés, la réconciliation avec Dieu et la vie éternelle s’obtiennent par la foi au Fils de Dieu. Sans aucun doute, Il est vraiment le Sauveur du monde. Comprenons-le, c’est ici le message essentiel que nous devons recevoir et auquel nous devons obéir. Le reste n’a absolument aucune importance.

Pour finir, réalisons-le bien, les Écritures rendent témoignage de Jésus-Christ. Le but recherché n’est pas, bien entendu, de contenter l’insatiable curiosité de l’homme. N’en doutons pas, l’unique objectif est que, grâces à elles, nous connaissions le Seigneur et qu’ainsi, nous vivions par Lui! Ne nous est-ce pas tellement plus avantageux?