Jésus-Christ est ressuscité d’entre les morts, c’est une certitude! Aussi, avons-nous désormais deux voies opposées qui s’ouvrent à nous. C’est sûr, qu’on le veuille ou non, tous et toutes, nous empruntons l’une d’entre elles. Il n’existe aucun chemin médian. Bien entendu, les perspectives offertes sont tout à fait différentes selon le sentier suivi. Néanmoins, le point de départ est commun aux deux: tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. À cause de nos transgressions, nous avons contracté une dette. Nous le savons, Dieu est juste. Evidemment, le péché ne peut rester impuni. Le tout est de savoir comment nous allons payer? Les deux chemins devant nous sont deux alternatives quant au paiement de notre obligation.

Le premier, large et spacieux, est celui de l’homme qui s’appuie sur sa propre justice. Il estime qu’il n’a besoin de personne. Il pense que Dieu approuvera l’oeuvre de ses mains et le justifiera. C’est une erreur. Réalisons-le, cette voie ne peut mener qu’à la perdition. D’ailleurs, la Bible nous le dit sans détour: le rachat de l’âme humaine n’est pas à notre portée et ne se fera jamais. À quoi bon persister?

La seconde voie, resserrée, concerne ceux qui ont compris leur misère. Voici, ils savent pertinemment qu’ils ne pourront jamais honorer leur dette. Leur ruine est totale et disent: « Ô misérable homme que je suis! qui me délivrera du corps de cette mort? ». Aussi reçoivent-ils, avec bonheur et reconnaissance, la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu. Ils y croient de tout leur cœur et vivent par la foi.

Finalement, qu’est-ce que l’Évangile, sinon qu’une rançon a été trouvée? Voici, Jésus-Christ s’est livré Lui-même et le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui. Pour quiconque se repent de ses péchés et place sa confiance en Christ, le problème du péché est définitivement résolu. Tout est accompli. À nous désormais de faire un choix. Nous voici maintenant à la croisée des chemins. Recevrons-nous la grâce du Seigneur ou ferons-nous face seul à la justice? Quelle décision allons-nous prendre? D’un côté, nous avons la vie et la gloire, et de l’autre, la mort et la perdition. N’est-ce pas limpide? Choisissons la vie, afin que nous vivions!

Ne nous y trompons pas, on ne se moque pas de Dieu. Même si cela ne parait pas immédiatement, ce qu’un homme a semé, il le récoltera aussi. À chacun est rendu selon l’oeuvre de ses mains. Nous ne l’ignorons pas, le Seigneur sonde les reins et les cœurs. Certes, il n’est pas raisonnable de penser que Dieu juge selon les apparences. Il connait le motif et l’intention de tout ce que nous entreprenons que ce soit en paroles ou en actes.

Sachant cela, ne devrions-nous pas être vigilants et prendre garde à ce que la crainte du Seigneur soit toujours devant nos yeux? Sans doute, nombre de déconvenues nous seraient ainsi épargnées. Malheureusement, force est de le constater, le monde ne nous invite guère à cela. Au contraire, rien n’est plus simple que de se corrompre ici-bas. Les appels à la débauche, à l’ivrognerie, et à toutes sortes d’iniquités sont incessants. Si nous ne veillons pas, c’est sûr, le péché nous enveloppera avant longtemps.

En de pareilles conditions, comment surmonter le monde et sa convoitise? Comment rester pur? Voici, ce sera en dirigeant nos pas selon la Parole de Dieu. Si nous écoutons ce conseil, alors nous connaîtrons Celui par lequel Dieu nous fera triompher. Nous connaîtrons Jésus-Christ, notre Seigneur. Lui a vaincu le monde et nous exhorte à prendre courage. Obéissons-Lui, suivons-Le fidèlement! Ne baissons pas les armes! Poursuivons le bon combat de la foi! N’en doutons jamais, en Christ la victoire nous est assurée. C’est pourquoi, ne prêtons plus l’oreille aux bruits du monde, cessons de clocher des deux côtés!

Ayons seulement les yeux fixés sur le Seigneur Jésus et courons. Courons avec ardeur jusqu’à saisir le prix qui nous est promis, le salut de nos âmes!

Ne soyons pas ébranlés dans notre bon sens! Evidemment, les paroles que notre Dieu a prononcées auront toutes leur accomplissement. Aucune d’entre elles ne tombera à terre! Ne nous laissons pas gagner par l’incrédulité. Certes, le monde nous y pousse. Certes, le monde et son prince distillent ce poison mortel pour en infecter plusieurs. Pour ce qui nous concerne, gardons fermement la Parole de Dieu. N’en dévions pas, elle est la vérité. Elle seule peut nous prémunir du mensonge!

Les moqueurs tournent en dérision le retour de Jésus-Christ. « Où est la promesse de Son avènement? » demandent-ils ironiquement. Pour autant, ne soyons pas troublés par ces paroles. Rappelons-nous, pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Celui qui vit éternellement serait-Il soumis au temps? Non, bien entendu! Le Seigneur reviendra comme Il l’a promis, c’est une certitude!

C’est pourquoi, soyons toujours prudents et prenons garde de ne pas être vaincus par le sommeil de la mort. Veillons et prions afin qu’au jour de Son retour, Il nous trouve debout et non assoupis. Ne laissons pas les bruits du monde nous détourner de l’espérance que nous avons en Jésus-Christ. Ne laissons pas non plus la séduction des richesses nous détourner de Lui. Ne laissons rien ni personne nous détourner du Berger! Attendons-Le patiemment!

Par ailleurs, vous qui lisez ces lignes, si vous n’avez pas encore placé votre foi en Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés et le salut de votre âme, il est encore temps! La Porte est encore ouverte! Tout comme l’ont fait les apôtres, nous vous supplions au Nom de Christ, ne tardez plus! Il est urgent que vous soyez réconciliés avec Dieu! Nul ne peut prédire quand aura lieu le retour du Seigneur. Sera-ce un matin ou une nuit, un hiver ou un été? Nul ne le peut dire. Le Seigneur a seulement déclaré: « Je viens bientôt! »

Par conséquent, ne soyons pas insensés, préparons-nous et veillons!

Ne dévions pas de notre voie! Gardons fidèlement le témoignage de Jésus-Christ. Certainement, la grâce de Dieu dans laquelle nous sommes est la véritable. Ne soyons pas troublés pas les bruits du monde. Ne nous laissons pas impressionner par les tentatives d’intimidation de l’adversaire. Certes, le monde se moque du Seigneur Jésus. Certainement, Il n’est l’objet que de moqueries de la part des hommes. Il supporte mépris et railleries de leur part. Pourtant, n’est-ce pas leurs propres âmes qu’ils ont en haine en agissant ainsi? Assurément! En dehors de Lui, il n’y a pas de salut possible. Jésus-Christ est le Sauveur du monde, c’est vrai. Il est aussi le Juge des vivants et des morts! Ne l’oublions jamais!

En ce qui nous concerne, gardons notre cap! Avançons sans sourciller! Ne succombons pas aux sirènes de l’incrédulité. Ne laissons pas le mensonge nous séduire. Ne sont-ce pas ceux qui périssent, ceux qui n’ont pas l’amour de la vérité? Non, envers et contre tout, confessons le Nom du Seigneur! Lui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Tous ceux qui sont de la vérité entendent Sa voix. Ayons bon courage, le Seigneur a vaincu le monde. Ne craignons pas, croyons seulement! Suivons le Berger fidèlement sur le chemin qu’Il nous indique.

Evidemment, la route est semée d’embûches et de toutes sortes d’afflictions. Seulement, la vérité est que notre Dieu est fidèle. Il ne nous délaissera pas ni ne nous abandonnera pas! Jésus nous a laissé Sa paix. Ne laissons aucun menteur nous la ravir. Ne laissons personne semer le doute dans notre cœur. En Jésus-Christ, Dieu nous reconnait pour Ses enfants d’adoption. Il nous aime! Il nous aime indépendamment des circonstances, même de celles qui sembleraient nous enseigner le contraire! Ne laissons jamais cette certitude s’éloigner de nos cœurs!

Ce qui nous fait remporter la victoire sur le monde, c’est notre foi. Ne l’abandonnons donc pas!