N’en soyons pas surpris, dans les derniers jours, les hommes se donneront une foule de docteurs afin d’entendre des choses qui leur soient agréables. Aujourd’hui, la saine doctrine n’est plus reçue, elle est de moins en moins audible au milieu de tout le brouhaha. Le témoignage de Christ est moqué et méprisé. Maintenant, des loups ravisseurs se sont infiltrés au sein du troupeau de Dieu pour en faire un carnage. Nous ferions bien de prendre au sérieux cette grande menace! Ceux-ci cherchent à détruire et perdre les brebis en enseignant des choses qui ne se doivent pas enseigner. Les âmes mal affermies n’apercevront sans doute pas le danger et seront séduites par ces discours fallacieux.

Finalement, quelle arme avons-nous pour faire face? Une seule: la vérité. Si elle gouverne un cœur, aucun mensonge ne pourra y subsister. Christ l’affirme: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Ne nous abusons pas, il n’existe aucun autre remède. Il faut en être pleinement conscient, demeurer attaché au Seigneur Jésus, et à Sa Parole, revêt un caractère impératif. Sans Lui, nous sommes seuls et tellement vulnérables. Alors, nous n’avons absolument aucune garantie. Alors, la voie est toute grande ouverte pour accueillir l’erreur et autres doctrines frelatées. C’est pourquoi, veillons très soigneusement à ne pas délaisser le précieux témoignage des Écritures.

Néanmoins, nous devons l’admettre, le monde n’est nullement propice à une étude approfondie et fidèle de la Parole de Dieu. L’avons-nous remarqué, les activités foisonnent et accaparent de plus en plus de notre temps. Seulement, prenons le temps de la réflexion, ne tombons pas dans le piège du diable. Surtout, ne négligeons pas les paroles qui sortent de la bouche de Dieu. Autrement, réalisons-le, nous serions à la merci de l’adversaire et de ses agents. Nous serions à nouveau sous le joug de la servitude; ce n’est certainement pas ce que nous désirons! Soyons résolus, ne laissons aucune brèche béante. Méditons assidûment le Livre inspiré et recevons Son enseignement! Soumettons-nous y et, par la grâce de Dieu, tout ira bien pour nous!

Certes, en ce monde, les angoisses sont le lot de chacun. Non, il n’est rien d’étonnant à ce que nos jours soient parfois noirs et nos nuits tant de fois blanches. Le Christ Lui-même a averti les Siens qu’ils auraient des afflictions dans le monde. Par conséquent, impossible de prétendre le contraire sans trahir Sa Parole.

Maintenant, lorsque l’âme est ainsi chahutée, quelle sera notre consolation? Où la trouvera-t-on? Ne sera-ce pas dans la méditation des Écritures? La chose est tout à fait certaine. Oui, lorsque des vagues d’oppression nous submergent, repassons dans nos cœurs les témoignages des délivrances passées et toutes les merveilles de Dieu! Fixons nos regards sur le Crucifié du Mont Calvaire. Avant longtemps, nous devrions apercevoir les doux rayons de l’Amour Rédempteur briller avec le plus grand éclat! Ô quel réconfort pour l’âme fatiguée et lassée, n’est-ce pas? Écoutons encore le Seigneur Jésus nous dire: « Tout est accompli. » Ces 3 mots ne sont-ils pas comme les plus exquises de toutes les paroles à nos oreilles? Que dirons-nous à présent? Exulte, mon âme, une rançon a été trouvée pour toi! Considère ceci, là où le péché a abondé, la grâce y a abondé par-dessus! Dans le Nom du Seigneur, il ne reste pour toi désormais plus que justice, paix et joie par le Saint-Esprit!

Indéniablement, dans les heures sombres, lorsque la tempête redouble, lorsque le sommeil semble nous fuir, nous ne sommes pas sans ressource. Voici, avec assurance, nous proclamons ces paroles de triomphe: « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu, car je le louerai encore; il est mon salut et mon Dieu! »

Qui craint Dieu sort de tout. Quelle belle assurance pour l’homme qui dispose ainsi son cœur! Pour sûr, il n’aura pas à trembler quand bien même les montagnes se retireraient et les collines seraient ébranlées. Tout bien réfléchi, si la crainte du Seigneur se trouve devant nos yeux, quelle mauvaise nouvelle redouterons-nous? La mort menaçante nous remplirait-elle d’effroi? Frissonnerions-nous encore aux intimidations de la chair? Non, sans doute! C’est une évidence, bien des maux sont épargnés à ceux qui craignent Dieu.

Maintenant, réalisons-le, le sentier béni de l’obéissance est ouvert à tous. Personne n’est laissé dans l’ignorance quant à la volonté de Dieu à l’égard de l’homme. « Quelle est-elle? » demandera quelqu’un. Pour le savoir, étudions attentivement la Parole de Dieu et nous serons enseignés. Que lisons-nous? « Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Soyons attentifs à cela, Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. La chose n’est-elle pas limpide? Dieu nous a donné un Sauveur et nous commande de nous abandonner à Lui sans délai.

À présent, de deux choses l’une, soit nous obéissons et nos âmes ne cesseront de prospérer, soit nous décidons de nous rebeller et nous mourrons. Ne nous y trompons pas, on ne se moque pas de Dieu. Nul ne peut outrepasser le commandement de Dieu sans qu’il s’en suive de sérieuses conséquences. C’est une certitude, si nous n’empruntons pas la voie qui nous est révélée, nous sombrerons. Pour preuve, considérons les paroles prononcées par le Seigneur Jésus Lui-même: « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie: nul ne vient au Père sinon par moi. »

Par conséquent, ne cherchons pas de détours qui ne sont qu’autant d’impasses. Voici, Dieu nous a parlé en ces derniers jours par Son Fils. Humblement, écoutons Sa voix et obéissons. Alors, nous nous en trouverons bien! Oui, assurément, qui craint Dieu sort de tout!

Dieu nous écoute si nous demandons quelque chose selon sa volonté. Il est donc nécessaire de connaître la volonté de Dieu. Nous trouvons cette dernière dans la Parole de Dieu. Il nous faut donc lire la Parole de Dieu… mais aussi la méditer: que me dit le Seigneur, qu’attend-il de moi, que me promet-il?

Méditer la Parole, c’est prendre le temps de s’arrêter sur chaque phrase et même sur chaque mot de chaque phrase.
Nous pouvons parler librement à Dieu dans la prière, et lui dire: « Oui, j’attends ta bénédiction, car dans tel passage de la Bible, tu as fais une promesse! » Il nous accordera ce que nous avons demandé selon sa volonté… mais l’apôtre Jean ne précise pas quand? Il nous fera peut être attendre, car il est écrit: « Au temps favorable, je t’ai exaucé! » (2 Corinthiens 6.2)