Notre Dieu a créé les cieux et la terre. C’est une évidence, Il dispose de tout selon Son bon plaisir. Tel un puits sans fond, les ressources du Tout-Puissant sont inépuisables. Il donne la vie et la soutient. Il nourrit toute chair, donne la pluie pour rendre la terre fertile et fait briller Son soleil sur elle. Nous ne pouvons que le constater, notre Dieu est plein de gratuités, Il dispense libéralement Son bien sur les hommes. C’est un fait, le Seigneur comble tous nos besoins naturels. C’est sûr, il y a là matière à de nombreuses actions de grâces!

Néanmoins, qu’en est-il de nos besoins qui sont d’ordre spirituels? Les bienfaits du Seigneur seraient-ils bornés à nos nécessités physiques? Non, bien sûr que non! Il y a plus, bien plus! Voici la réponse qui nous est donnée: nous avons tout pleinement en Jésus-Christ! C’est une certitude, en Lui tout a été pourvu en sorte que rien ne nous manque. Le pardon, la réconciliation, le salut, ou encore la paix se trouvent en Lui. Assurément, c’est auprès du Seigneur Jésus que nous trouverons le contentement pour nos âmes! La soif de la terre altérée est étanchée par l’eau du ciel. De même, ceux et celles qui soupirent après le Dieu vivant sont rassasiés en Jésus-Christ. Ils obtiennent l’Esprit de la promesse qui répand l’Amour de Dieu dans les cœurs! N’est-ce pas tout à fait extraordinaire?

Si nous y réfléchissons un instant, que méritons-nous? Absolument rien! Pourtant, dans Sa bonté, le Seigneur a soin de répondre à tous les besoins de Sa créature. Nous nous sommes gravement corrompus et rendus hautement coupables devant Dieu, pourtant en Jésus-Christ nous obtenons grâce sur grâce. C’est indéniable, nous avons affaire au Dieu qui pourvoit! En retour, nous n’avons que nos louanges et notre reconnaissance à Lui offrir. Veillons donc à ce que nos bouches en soient remplies chaque jour!

Assurément, ce ne sont pas dans les biens matériels que réside notre confiance. Si tel était le cas, nous serions bien malheureux. N’est-ce pas vrai? À n’en pas douter, les richesses de ce siècle sont trompeuses. D’un jour à l’autre, nous pouvons perdre tout ce que nous possédons. Où sera alors notre belle assurance? Non, en ce qui nous concerne, l’Éternel est notre espérance! Sa Parole est le fondement sur lequel nous bâtissons nos vies.

Ainsi, que nous soyons dans l’abondance ou la disette, nous sommes toujours contents. Notre confiance n’est en rien diminuée. Pourquoi? Parce que nous savons que Dieu ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité! Nous savons que nous avons tout pleinement en Jésus-Christ! Par conséquent, qu’avons-nous affaire d’accumuler richesse sur richesse dans nos greniers? Ici, les vers et la rouille gâtent tout, les larrons percent et dérobent. Ce n’est certes pas sur terre que nous amassons des trésors, mais dans le ciel! Par la grâce de Dieu, persévérons dans cette voie! Veillons à gérer sagement les biens que Dieu nous prête et à en user d’une manière qui Lui soit agréable. Prenons à cœur les intérêts de Jésus-Christ. Nous ne manquerons pas de reconnaître où sont les besoins. Employons-nous fidèlement à l’Oeuvre du Seigneur. Donnons avec joie, sans contrainte. Prenons garde à ne pas fermer nos entrailles à un frère dans le besoin. Faisons preuve de libéralité et laissons le Seigneur disposer de nos biens selon Son bon plaisir.

Qu’avons-nous à craindre? Nous laisserait-Il manquer de quoi que ce soit? Non, certainement pas! Ne laissons pas cette pensée nous angoisser. Faisons seulement confiance au Seigneur. C’est à Lui qu’appartiennent l’argent et l’or. C’est une certitude, il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Que Dieu nous soit en aide!

C’est une certitude, l’homme peut compter sur le Dieu fidèle. Il s’agit simplement de L’écouter et de Lui faire confiance. Après tout, c’est par la volonté de Dieu que toutes choses existent. Réfléchissons, Dieu aurait tout créé et, à présent, Il serait incapable de pourvoir aux besoins de Sa créature? Evidemment, cela n’a aucun sens!

Apprenons-le, Dieu est le conservateur de tous les hommes, mais principalement des fidèles. Prenant appui sur cette parole, nous concluons que tous ont part à ce qui pourrait être nommé « la grâce commune ». Oui, Dieu est bon, Il donne avec générosité et réjouit l’âme de tout un chacun. Ainsi, nombreux sont ceux qui profitent des dons sans connaître le Donateur, sans reconnaître que tout vient d’en haut, du Père des lumières.

Seulement voilà, il y a plus, bien plus! Il y a une catégorie de personnes, appelée ici « les fidèles », pour lesquelles cette gratuité va bien plus loin. Ceux-là appellent Dieu leur Père. Quel précieux privilège! Quant à eux, on leur a dit de ne pas se soucier du lendemain, de n’avoir aucune inquiétude. Ils savent que le Père est prévenant et qu’Il sait tout. Ils savent que le Père a soin de Ses enfants. Ces derniers ont une épaule sur laquelle se reposer, un endroit où déposer tous leurs fardeaux.

Mais d’où vient qu’ils soient enrichis d’une grâce si excellente? Où se situe la différence? Il y en a une, et elle est significative! Les fidèles croient dans le Nom de Jésus-Christ et, tout à coup, les voici devenus agréables à Dieu. Ils sont maintenant Ses bien-aimés. Christ a définitivement aboli ce qui faisait obstacle à une relation, à une communion, entre Dieu et les hommes: le péché. Malheureusement, beaucoup ne reçoivent pas ce précieux témoignage. Ils n’entendent pas la parole de réconciliation, ils la rejettent même, et l’Évangile ne leur profitent jamais. Ils bénéficient bien des largesses du Souverain mais restent néanmoins dans le noir, sans aucune lumière.

Quant à nous, joignons-nous sans plus attendre au rang des fidèles! Désormais, nous qui avons faim et soif, attendons-nous au Seigneur. Oui, véritablement, Il ouvre Sa main, et Il rassasie à souhait tout ce qui vit!

Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Le Seigneur n’est-Il pas Celui qui en a fait la plus belle des démonstrations? Jésus-Christ a livré Sa propre vie pour Ses brebis. Il est venu pour rassembler Son troupeau et lui donner la vie, et même la vie en abondance! N’est-ce pas formidable? Pourrions-nous disposer d’un plus bel exemple que celui que nous a laissé le Fils de Dieu? Il s’est dépouillé de la gloire qui était Sienne auprès du Père pour prendre la forme de serviteur et accomplir la volonté de Dieu. Celui qui disposait de tous les trésors des cieux a renoncé à tout pour venir nous secourir. Il s’est abaissé Lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.

Cette pensée ne nous invite-t-elle pas à l’humilité? Ne sommes-nous pas repris en nous-mêmes? Nos cœurs ne sont-ils pas si souvent durs et si peu disposés à agir avec libéralité? Pourtant, nous sommes appelés à marcher comme le Christ a marché. Il n’a cessé de faire du bien partout où Il allait. Que Dieu nous soit en aide!

Demeurons dans l’Amour de Jésus. Alors, sans nul doute, Il nous rendra aussi capables de le faire. Faisons le bien autour de nous! Semons la vérité partout où nous allons! Sans regret et avec joie, employons dans ce but les biens temporels que Dieu met entre nos mains. N’ayons pas peur de manquer, ce qui est investi pour le royaume de Dieu n’est jamais perdu! N’ayons pas peur de manquer, rappelons-nous que le Seigneur est riche pour tous ceux qui L’invoquent. C’est à l’Éternel qu’appartiennent tout l’or et tout l’argent. Ne craignons donc pas, croyons seulement! Nous ne manquerons pas de récolter le fruit de notre travail au temps convenable.

Ce qu’un homme a semé, il le récoltera aussi!