L’Éternel aperçoit de loin la pensée de l’homme. Il observe ceux qui s’élèvent et se donnent pour être quelque chose. Evidemment, Il entend ceux qui parlent avec suffisance et se glorifient de leur prétendue sagesse. Néanmoins, notre Dieu surprend les sages dans leurs ruses. Le Seigneur connaît que les pensées des sages sont vaines. Aussi, prenons garde que nos propres cœurs ne s’enflent d’orgueil. Nous ne l’ignorons pas, Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.

La vérité est que l’homme n’est rien. Il n’a absolument rien dont il puisse tirer la moindre gloire. Il est malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. Véritablement, si l’homme doit recevoir quelque chose, cela ne peut que lui être donné du ciel. Grâce, tout n’est que grâce. Sans l’ombre d’un doute, ceci est vrai en tout et pour tout, à commencer par le salut. Peut-on le mériter? Peut-on y parvenir par nos propres moyens? Tous ceux qui le prétendent heurtent contre la pierre d’achoppement. Ils rejettent le précieux don de Dieu, le salut que Dieu offre gratuitement à ceux qui se confient dans le Nom de Son Fils Jésus. Endurcis, ils demeurent incrédules et ne peuvent recevoir ce qui n’est donné que par grâce. Pour les uns, la prédication du Christ crucifié est un scandale, pour les autres une folie. Pourtant, les Écritures affirment avec vigueur que le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu.

Quant à nous, ne ferions-nous pas bien de considérer ces choses? Serions-nous meilleurs que ces hommes et ces femmes? Y aurait-il quelque chose de plus excellent en nous? Non, loin de là! Si nous sommes en Jésus-Christ, si nous avons reçu Son témoignage, ce n’est que par la grâce de Dieu, uniquement par la grâce de Dieu! Les Écritures nous invitent à nous revêtir d’humilité et à être petit à nos propres yeux. Soyons prudents, ne négligeons pas ce conseil, de peur d’être endurcis à notre tour!

Chacun en conviendra, nous avons besoin d’argent pour vivre. Qui peut prétendre le contraire? Assurément, c’est à Dieu qu’appartiennent l’or et l’argent. Quel mal y a-t-il donc à se réjouir de ce que Sa main nous donne? Aucun, évidemment.

Prenons simplement garde de ne pas honorer le don plutôt que Celui qui donne! C’est ici que réside le grand danger! Ne faisons pas une idole de l’argent et des richesses! Ne nous laissons pas asservir par l’amour de l’argent! La Parole de Dieu déclare que là se trouve la racine de tous les maux! N’est-ce pas l’homme et son avidité qui sont à l’origine de bien des souffrances de notre monde? C’est une certitude, l’argent ne fait pas le bonheur. Certes, il nous confère un pouvoir d’achat. Toutefois, son influence sur nos vies s’arrête là. Quelle incidence l’argent peut-il avoir en ce qui concerne le bonheur éternel de nos âmes? Aucune, bien entendu! Peut-il racheter, dans la plus petite mesure, nos âmes salies par le péché? Le croire serait nous leurrer nous-mêmes!

« Que profiterait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il fait la perte de son âme? » demande le Seigneur. Bien sérieuse question, n’est-ce pas? La vérité est que seul le précieux sang de Jésus-Christ purifie de tout péché. À n’en pas douter, tout le reste n’est que vanité et poursuite du vent. La Bible l’affirme, là où est notre trésor, là aussi sera notre cœur! Serions-nous devenus fous au point de mettre nos affections dans les choses de la terre alors qu’elles ne font que passer? Quel est notre bien souverain sinon celui de pouvoir nous approcher librement du trône de la grâce?

Soyons sages, usons de ce que le Tout-Puissant nous donne avec actions de grâces. Réjouissons-nous de Sa bonté et de Sa grande libéralité! Néanmoins, reconnaissons par dessus tout que c’est Lui-même qui est notre or et notre argent! Fais de l’Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton cœur désire.

Chacun conviendra qu’il est bien plus simple de proclamer sa foi en Jésus-Christ, de nous réjouir dans le Seigneur lorsque tout va bien qu’en temps d’afflictions. Seulement voilà, il se trouve que nous passons tous par des périodes de désert et de difficulté. Est-ce une raison valable pour nous détourner du Seigneur, remettre en cause Son Amour, ou pire encore, Le rendre responsable de nos maux? Non, bien au contraire. Il s’agit plutôt de prendre occasion de l’épreuve pour Lui témoigner notre confiance. Le Seigneur n’est-Il pas fidèle? N’a-t-Il pas soin de nous? Certainement, Il est conscient de notre situation. Il connaît nos souffrances et notre pas parfois lourd. En un mot, Il ne nous oublie jamais!

Si notre foi n’est jamais exercée, comment sera-t-elle affermie? Bien que cela ne soit pas agréable, il est nécessaire que notre foi soit ainsi éprouvée. N’est-elle pas plus précieuse que l’or périssable? Oui, sans l’ombre d’un doute! Par conséquent, au cœur de l’affliction, ne perdons pourtant jamais courage. Non, nous ne sommes pas seuls, même en dépit des apparences. Le Seigneur est toujours avec nous. Il est notre bon Berger, n’est-ce pas? Pourrions-nous croire un instant qu’Il consentirait à abandonner ne serait-ce qu’une de Ses brebis à la mort? C’est absolument impossible. Nul ne peut en ravir une seule de Sa main! Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon Son dessein arrêté. Ne craignons pas, même dans les plus grandes difficultés. Gardons confiance, Celui qui nous appelle est fidèle. Prenons appui sur Ses promesses, elles sont dignes de toute confiance!

Dieu ne nous fait-Il pas toujours triompher en Christ?

Considérons un fait très important: le Fils de Dieu a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes. Pourtant, nul ne l’ignore, Christ n’a jamais péché en quoi que ce soit. Même, Il est décrit comme étant « le Juste ». Si Lui n’a pas été épargné par la souffrance, il va sans dire que l’homme pécheur n’y échappera pas non plus.

Seulement, prenons garde de ne pas nous abandonner à des conclusions hâtives. Non, Dieu ne prend pas plaisir à nos douleurs. En aucun cas, Il ne se satisfait de nos difficultés. Bien au contraire, Il ne veut que notre bien. Surtout, n’en doutons jamais. Autrement, si quelqu’un le veut contester, il doit alors répondre à une question épineuse: « Pourquoi Dieu a-t-Il fait don de Son Fils? » En réalité, Christ est la preuve irréfutable de l’Amour de Dieu. Par Lui, Il montre à tous les hommes quelles sont les dispositions de Son cœur à leur égard.

Maintenant, ce malentendu étant dissipé, il est temps d’envisager un autre point essentiel: Dieu a le recul qui nous fait défaut. Lui seul connaît la fin d’une chose dès son commencement. Aussi voit-Il tellement plus loin que l’homme. Celui-là juge selon les apparences, d’après ce que ses yeux perçoivent, mais Lui sait déjà l’issue de tout. Naturellement, c’est Son chemin qui est sage. Indéniablement, le sentier que le Seigneur montre est le seul qui conduit à la vie.

À présent, peut-être est-il plus aisé de comprendre la raison de nos afflictions. Contre toute attente, elles nous apparaissent sous un tout nouveau jour: elles sont propices au salut humain. Se refusant à laisser périr Ses bien-aimés, égarés sur le sentier de perdition, Dieu les soumet à la correction pour leur éviter la fosse. C’est vrai, la plaie provoquée peut faire mal, très mal. Cependant, tout bien réfléchi, au lieu de se décourager, l’homme qui subit un tel traitement a plutôt sujet de se réjouir. Et pour cause, il discerne par là que Dieu le reconnaît pour un enfant légitime. Oui, le Seigneur châtie celui qu’il aime, et Il frappe de la verge tous ceux qu’Il reconnaît pour ses fils. C’est sûr, mieux vaut Ses réprimandes que Son indifférence. Après tout, elles sont une marque indiscutable de Sa prévenance, de Son affection.

Evidemment, le châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés. Sachons nous en souvenir!

Dieu est bon, c’est une évidence. Toutefois, l’homme lève le poing contre Lui et affiche ouvertement sa révolte. Incontestablement, la folie a gagné le cœur humain. Écoutons ce qu’il se dit: le Seigneur serait responsable de tous les malheurs du monde, rien que ça!

Néanmoins, cette accusation est sans aucun fondement. Dès le commencement, l’homme s’est montré méchant, rebelle et désobéissant. Dès le début de son histoire, il a cherché l’indépendance, il a voulu se faire dieu en étant maître de son propre destin. Ne nous y trompons pas, l’homme récolte seulement ce qu’il a semé. Le fait est que le salaire du péché, c’est la mort. Naturellement, nul ne peut blâmer Dieu de ce qui relève de sa propre responsabilité.

Pourtant, bien loin de rejeter l’homme, Dieu n’a jamais recherché autre chose que son bien, son bonheur. Non, Il ne prend pas plaisir à la mort du méchant, mais plutôt à ce qu’il se détourne de sa mauvaise voie et qu’il vive. Soyons attentifs à cela, bien que rien ne L’y oblige, le Seigneur désire faire grâce au pécheur et le restaurer. D’ailleurs, pour ramener l’âme de l’homme de la fosse, pour qu’elle soit éclairée de la lumière des vivants, Dieu a consenti au plus terrible de tous les sacrifices: celui de Son propre Fils. Après cela, qui doutera encore des intentions de Dieu? La preuve de Son amour pour l’humanité a été faite. Christ est venu. Christ a donné Sa vie comme la rançon de plusieurs. Christ a souffert la mort de la croix acquittant ainsi la dette de nos nombreux péchés. Maintenant, ceux qui croient en Lui obtiennent, par Son Nom, la rémission des péchés: ils sont sauvés. Voici la vérité!

Cependant, beaucoup n’entendent pas cette heureuse nouvelle. Ils ne reconnaissent pas la grâce qui s’offre à eux. Aveuglés par le prince de ce siècle, ils restent incrédules et croient le mensonge. Ils persistent dans leur endurcissement et colportent les plus infâmes calomnies à propos de Dieu. Quant à nous, ne rejoignons pas ce nombre, ne soyons pas insensés! Croyons l’Évangile, soyons fidèles au Seigneur! Oui, répondons volontiers à Ses sollicitations! Quiconque croit en Lui, ne sera pas confus. Soyons-en convaincus!

Dieu exerce souverainement Sa volonté et Il n’en rend compte à personne. Evidemment, la créature est soumise à son Créateur! Il ne lui appartient certainement pas de porter un quelconque jugement sur l’Oeuvre de Celui qui l’a formée. Au contraire, sa part est plutôt d’être animée d’une crainte respectueuse à l’égard de Dieu. Tout le monde le sait sans doute, la crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse. Quant à nous, notre portion se limite à rechercher ce que Dieu attend de l’homme et obéir à Sa voix. Sans conteste, ici sera notre bonheur et notre véritable liberté. Nous l’avons certainement appris, qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.

Naturellement, une question nous frappe immédiatement: « Quelle est Sa volonté? ». À ce sujet, nous disposons d’un témoignage ferme sans aucune ambiguïté. Voici ce que nous lisons: « C’est ici mon Fils bien-aimé; écoutez-Le. » Croire dans le Nom du Christ Jésus, écouter Sa voix, tel est l’ordre qui nous a été adressé. Pourquoi résister? Maintenant que nous connaissons clairement ce que Dieu nous demande de faire, il ne reste plus qu’à nous soumettre. Alors, notre vie sera abondante. Alors, nous vivrons dans la faveur de Dieu et nous connaîtrons le contentement.

Certes, le monde se rebelle contre Celui qui peut tout. Ne nous abusons pas, ils vont droit à leur perte. Néanmoins, soyons-en persuadés, nous ne sommes pas tenus d’emprunter le même sentier. Admettons-le, pour qui sait bien faire, ce serait agir en insensé que de faire volontairement ce qui est mal. Non, ne nous joignons pas au nombre des ennemis de Dieu. Pour nous, soyons dociles, ne résistons pas au dessein qu’Il s’est proposé. Au contraire, avec humilité, recevons Ses paroles.

Désormais, tout sera bien pour nous. La Parole de Dieu nous tiendra lieu de consolation en toutes circonstances. Le Fils de Dieu Lui-même l’affirme et rend notre discours assuré. Écoutons-Le plutôt: « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » Ajoutons crédit à Sa parole, et nous en ferons l’expérience!

Qui craint Dieu sort de tout. Quelle belle assurance pour l’homme qui dispose ainsi son cœur! Pour sûr, il n’aura pas à trembler quand bien même les montagnes se retireraient et les collines seraient ébranlées. Tout bien réfléchi, si la crainte du Seigneur se trouve devant nos yeux, quelle mauvaise nouvelle redouterons-nous? La mort menaçante nous remplirait-elle d’effroi? Frissonnerions-nous encore aux intimidations de la chair? Non, sans doute! C’est une évidence, bien des maux sont épargnés à ceux qui craignent Dieu.

Maintenant, réalisons-le, le sentier béni de l’obéissance est ouvert à tous. Personne n’est laissé dans l’ignorance quant à la volonté de Dieu à l’égard de l’homme. « Quelle est-elle? » demandera quelqu’un. Pour le savoir, étudions attentivement la Parole de Dieu et nous serons enseignés. Que lisons-nous? « Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Soyons attentifs à cela, Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. La chose n’est-elle pas limpide? Dieu nous a donné un Sauveur et nous commande de nous abandonner à Lui sans délai.

À présent, de deux choses l’une, soit nous obéissons et nos âmes ne cesseront de prospérer, soit nous décidons de nous rebeller et nous mourrons. Ne nous y trompons pas, on ne se moque pas de Dieu. Nul ne peut outrepasser le commandement de Dieu sans qu’il s’en suive de sérieuses conséquences. C’est une certitude, si nous n’empruntons pas la voie qui nous est révélée, nous sombrerons. Pour preuve, considérons les paroles prononcées par le Seigneur Jésus Lui-même: « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie: nul ne vient au Père sinon par moi. »

Par conséquent, ne cherchons pas de détours qui ne sont qu’autant d’impasses. Voici, Dieu nous a parlé en ces derniers jours par Son Fils. Humblement, écoutons Sa voix et obéissons. Alors, nous nous en trouverons bien! Oui, assurément, qui craint Dieu sort de tout!

Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Cette déclaration ne suffit-elle pas à notre bonheur? Si nous savons ceci, nous pouvons vivre le cœur serein. En réalité, nous pouvons bien tout ignorer si seulement nous connaissons et croyons l’Amour de Dieu. Inutile alors d’entreprendre de grandes recherches pour comprendre le pourquoi et le comment des choses. Oui, épargnons cette peine à nos âmes. À n’en pas douter, ces innombrables affaires auxquelles l’on s’emploie ne sont que des vanités et ne procurent que rongement d’esprit.

Voici, notre Dieu fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter. Quel est l’homme, quelle est la femme, qui puisse saisir, depuis le commencement jusqu’à la fin, l’oeuvre que Dieu fait? Il nous faut l’admettre, Sa science est bien trop élevée pour que nous puissions y atteindre. C’est pourquoi, cessons notre entêtement. Sachons-le, nous n’en pourrons tirer aucun profit. Maintenant, qu’il nous suffise seulement de nous reposer sur la fidélité de Dieu. Apprenons-le, c’est dans le calme et la confiance que sera notre force. Bien que les circonstances laissent peut-être parfois supposer le contraire, tenons toutefois pour certain que la Parole de Dieu s’accomplit infailliblement. Certes, c’est un Roc insubmersible!

Or, quelle est la promesse qui est faite à l’humanité? Quiconque croit en Jésus-Christ, reçoit la rémission des péchés par Son Nom. Telle est notre espérance. Désormais, elle peut aussi devenir la vôtre. Si votre barque est chahutée au milieu de la tempête, cet Appel est pour vous dès à présent: « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. »

Job a dit : « J’ai fait plier ma volonté aux paroles de ta bouche » (Job 23:12). Malgré de grandes épreuves totalement incompréhensibles à ses yeux, il est resté attaché au Seigneur.

Jésus, lui aussi, bien qu’il soit Dieu, a fait plier sa volonté aux paroles de son Père. Pendant l’une des heures les plus douloureuses de sa vie, il s’est écrié : « Mon Père, si c’est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26:39).

Bien d’autres héros de la Bible ont fait passer la Parole de Dieu avant leurs désirs personnels.

À l’inverse, Ève a fait passer sa volonté personnelle avant la Parole de Dieu. Tentée par Satan, elle a désobéi au Seigneur et elle a poussé son mari à l’imiter, avec toutes les conséquences dramatiques que nous connaissons. De multiples autres personnages bibliques n’en ont fait qu’à leur tête, laissant derrière eux un sillage de souffrances et de désolation. La désobéissance à notre Seigneur n’amène jamais rien de bon!

Mais pourquoi l’une des deux doit-elle plier? Parce que notre volonté personnelle ne nous pousse jamais dans la bonne direction. Soit ce sera elle qui gagnera la partie, soit ce sera Dieu.

Aujourd’hui, que choisiras-tu ? L’obéissance à la Parole de Dieu te mènera au bonheur et à la vie éternelle. Ta volonté aboutira au désastre et à la mort. Moi, j’ai fait mon choix… et toi?

De quoi ne sommes-nous donc pas redevables à notre Dieu? Les Ecritures attestent que tout ce que nous sommes, tout ce que nous avons, nous vient de Dieu (1 Corinthiens 4:7)! En effet, il est écrit que toute grâce excellente et tout don parfait descendent du Père des Lumières (Jacques 1:17) et ceci donc, à commencer par la vie de laquelle nous jouissons! Il est écrit que dès le sein maternel, c’est Lui qui est l’Artisan de notre vie et qui nous a formés (Job 31:15)! De plus, il est attesté que même lorsque nous n’étions qu’une masse informe, Ses yeux nous voyaient déjà (Psaumes 139:15)!

Ainsi donc, ce Dieu Tout-Puissant dont la grandeur ne peut être sondée (Psaumes 145:3) et dont l’intelligence est infinie (Psaumes 147:5) attache de l’importance tant à l’agencement de l’univers et du monde qu’Il a créé (Actes 17:24) qu’au moindre détail touchant nos vies et notre existence sur la terre! En effet, il est écrit que même tous les cheveux de notre tête sont comptés (Luc 12:7)! Comment donc comprendre une science aussi grande et merveilleuse (Psaumes 139:6)? Comment comprendre également qu’un Dieu si grand puisse prendre garde à une créature aussi insignifiante que l’homme (Job 7:17)? Quant à cette dernière interrogation, elle s’en trouve d’autant plus renforcée lorsque l’on considère que dès le commencement de l’humanité, la créature s’est révoltée contre son Créateur! En effet, il nous est rapporté dans la Bible que notre premier père Adam a péché contre Dieu (Genèse 3:6) et que depuis, de génération en génération, l’homme est plongé dans le péché (Romains 5:14) et dans la rébellion envers son Dieu (Ecclésiaste 7:20)!

Pourtant, le Seigneur, dans Sa grâce et Son Amour, n’a pas détruit l’homme. En effet, il est attesté que Dieu est bon et que Sa miséricorde demeure à toujours (Psaumes 106:1)! Pour autant, cela ne signifie pas que le Souverain (Daniel 4:17) soit laxiste et qu’Il ferme les yeux sur les iniquités desquelles les hommes se rendent coupables. Bien au contraire, il est écrit que Dieu est juste (Psaumes 7:11), qu’Il rend à chacun selon l’oeuvre de ses mains (Job 34:11), et qu’Il ne tient pas le coupable pour innocent (Exode 34:7). C’est pourquoi, les Ecritures Saintes déclarent de la manière la plus claire possible que tous les hommes sont coupables devant leur Créateur (Romains 3:23) car comme tous ont péché, sans exception, tous méritent le même salaire, à savoir la mort (Romains 6:23)!

Cependant, notre Dieu, à cause de Son Amour et de Sa gratuité (Exode 34:6), a pourvu Lui-même à la purification de nos péchés (Hébreux 1:3) et donc à notre pardon en donnant ce qu’Il avait de plus cher et de plus précieux (Matthieu 12:18), à savoir Son Fils unique Jésus-Christ (Jean 1:14), qui pour satisfaire à la justice de Dieu, qui nécessitait que nos péchés soient condamnés et punis, a donné Sa vie pour nous (1 Jean 3:16) et a accepté de supporter le châtiment qui nous était destiné (Esaïe 53:5) afin que nous n’ayons pas à le subir (1 Thessaloniciens 1:10)! En effet, il est écrit que Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3:16)!

Ayant donc un Dieu si clément, miséricordieux (Néhémie 9:31) et qui pardonne aussi abondamment (Esaïe 55:7), attachons-nous donc fermement à Lui en toute confiance et suivons fidèlement Son Fils Jésus-Christ, notre Sauveur et Seigneur (2 Pierre 1:11), qu’Il a établi pour être notre Berger (Jean 10:14) afin que nous puissions, par Sa grâce, accomplir notre pélerinage victorieusement (1 Pierre 1:17); et ceci, dans le but d’être accueilli au terme de notre course (2 Timothée 4:7) auprès de notre Père dans la patrie céleste (Philippiens 3:20)!

Puisse donc le Seigneur, dans Sa grâce, nous donner de retenir fermement la profession de notre foi en Son Fils Jésus-Christ (Hébreux 4:14) afin que nous obtenions l’accomplissement de la promesse, à savoir le salut de nos âmes (Hébreux 10:39) et de manière à ce que de jour en jour nos coeurs pleins de joie et de reconnaissance se remplissent de louanges et d’adoration pour notre Dieu et Créateur! Gloire à Dieu!