Certainement, seule la vérité peut nous rendre libre. Voici la vérité, toutes nos justices sont comme un vêtement impur. Nous faisons fausse route. Nous nous épuisons inutilement. Assurément, nous sommes pécheurs et toutes nos œuvres, même celles qui nous semblent être les meilleures, n’y peuvent rien changer. À cause de nos péchés, le fossé qui nous sépare de Dieu est si grand que personne ne peut le franchir.

Certes, ce constat est douloureux. Néanmoins, croyons-le, il nous est salutaire. Nous devons l’accepter. À propos du salut, voici ce que la Parole de Dieu nous enseigne: « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu; Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Ce témoignage est sans équivoque. Il ne laisse place à aucune interprétation. Voici la vérité, le salut vient de l’Éternel. Rien ne peut sauver nos âmes, rien ne peut nous rendre agréables à Dieu, sinon la foi que nous portons au Nom de Son Fils. En dehors de Lui, il n’y a pas de salut pour nous. Oui, à la croix, Jésus-Christ a tout accompli. Cela n’est-il pas limpide à nos yeux? L’Oeuvre est achevée, la dette payée, la rançon acquittée! Nos péchés ont été purifiés au prix de Son précieux sang.

Qu’avons-nous de meilleur à offrir à Dieu? Rien, n’est-ce pas? Par conséquent, pourquoi encore se lancer à la poursuite du vent? Inutile! Pourquoi se jeter à corps perdu dans une course effrénée aux bonnes œuvres? Inutile! Arrêtons-nous seulement, cessons de nous épuiser, et contemplons le Fils. Lui-même est le salut de Dieu. Réalisons-le, ce n’est qu’en nous abandonnant à Lui que nous serons revêtus d’une justice parfaite.

L’Appel de la grâce de Dieu retentit encore en cet instant. Pourquoi résister? Faisons une chose, le cœur repentant, venons au Seigneur, recevons Son repos et laissons-nous convaincre par Son grand Amour. N’en doutons pas, il est aussi pour nous!

Qui de nous peut dire qu’il est en mesure par lui-même se rendre saint et irrépréhensible devant Dieu? Si cela était possible, certainement le Seigneur Jésus aurait souffert en vain. Pourquoi aurait-Il accepté d’endurer la croix pour payer la rançon des pécheurs si l’homme était capable de s’acquitter lui-même de sa dette? Ne serait-ce pas insensé? Bien évidemment!

La vérité est que l’homme est vendu au péché. Il ne peut, ni ne pourra jamais, être justifié devant Dieu par ses œuvres. Que de souffrances et de douleurs lorsque l’homme essaie de se rendre agréable à Dieu par lui-même. Il fait face à une montagne qu’il ne peut gravir, à un fossé qu’il ne peut franchir! Il s’épuise, il va d’échec en échec et finit par plonger, peu à peu, dans le désespoir. N’est-ce pas l’expérience de plusieurs d’entre nous? N’est-ce pas un long cheminement que la mort à nous-mêmes, le renoncement à toutes prétentions orgueilleuses de la chair? Ne nous faut-il pas beaucoup de temps, trop de temps, avant que nous finissions enfin par comprendre et réaliser les merveilleuses paroles que le Sauveur a données en expirant sur la croix? « Tout est accompli »! Quel témoignage extraordinaire!

Oui, véritablement, tout est accompli! Quel bonheur! Quelle gloire! Quelle liberté lorsqu’enfin la mort du vieil homme est définitivement actée pour laisser la place, toute la place, à la vie du Ressuscité en nous! Que Dieu, dans Son Amour, nous permette d’entrer dans cette glorieuse connaissance de Son Fils Jésus! Alors, nous marcherons en nouveauté de vie, non la nôtre mais la Sienne! Nous serons des témoins efficaces de Sa grâce! Nous connaîtrons enfin la paix après laquelle nous soupirons tant! Croyons-le, Celui qui nous a appelés est fidèle, et Il le fera!

Certes, l’homme qui pratiquera les lois et les ordonnances de l’Éternel, vivra par elles. Néanmoins, où est l’homme capable d’accomplir ceci? Ne cherchez pas, il n’existe pas! Tous ont péché, tous sont renfermés dans la désobéissance! Par conséquent, nul ne peut parvenir à la justice par le moyen de la loi. Assurément, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient pécher dans un seul point, devient coupable de tous. Le coup fatal n’est-il pas porté à l’orgueil humain? Voici, l’homme n’est pas en mesure de se sauver lui-même. Son apparente piété n’y peut rien changer, Dieu regarde au cœur. Il sait bien que le poison mortel du péché l’a atteint. Il faut se rendre à l’évidence, le fossé qui nous sépare de Dieu est bien trop grand pour que nous puissions le combler et le franchir!

Pourtant, dans ce triste décor, il y a une Bonne Nouvelle! Dieu n’a pas abandonné l’humanité! Non, bien au contraire! Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle! N’est-ce pas un sujet de grande joie pour nous tous? Dieu tend la main à Sa créature, Il tend la main à une humanité pécheresse et perdue! Sans l’ombre d’un doute, la justice dont nous avons besoin ne s’obtient que par la foi, la foi en Jésus-Christ! C’est Lui qui nous réconcilie avec Dieu. Il a été crucifié et a souffert le châtiment que nous méritions. La dette est payée! Béni soit Son Nom!

Puisque nous connaissons désormais que tous nos efforts ne peuvent satisfaire Dieu et nous Le rendre propice, pourquoi porter encore ce fardeau et pourquoi nous épuiser inutilement? Sans plus tarder, abandonnons toutes ces vanités qui ne peuvent profiter à personne! Tout est déjà accompli! Croyons seulement dans le Nom de Jésus-Christ! Faisons-Lui confiance et obéissons-Lui fidèlement!

Si le Seigneur nous refusait Sa grâce, qui peut dire ce qu’il adviendrait? Où irions-nous, que ferions-nous, ou encore, quelle serait notre espérance? Alors, sans aucun doute, nous affirmerions à notre tour: « Misérable homme que je suis! qui me délivrera de ce fardeau de mort? » Le fait est notable, seul, l’homme ne peut rien faire. Il peut combattre avec toute son énergie, même avec la meilleure des volontés, il ne ressortira jamais que de la médiocrité de tout son labeur. Tout cela est insuffisant, vain.

Il est vrai, chacun tente de faire le bien, mais pour quel résultat? Force est de constater qu’il est souvent décevant, bien en-deçà des attentes. En réalité, l’objectif est bien trop ambitieux et, avouons-le, inatteignable. La montagne est bien trop haute, la cime inaccessible. Maintenant, nous l’apercevons sans peine, l’homme n’atteint en aucun cas la justice de Dieu par ses œuvres. Le problème n’est pas superficiel comme s’il suffisait de prendre soin de l’aspect extérieur pour régler l’affaire. Non, pas du tout, il est tellement plus profond: il vient du cœur. La Parole de Dieu l’affirme ouvertement, l’homme est vendu au péché. Aussi, à quoi bon ajouter effort sur effort? Bientôt, telle personne finira par vaciller, s’épuiser et le péché qui asservit le cœur se manifestera à nouveau.

Néanmoins, à présent, nous avons sujet de nous réjouir! Dieu nous a donné un grand Sauveur. Oui, Christ est venu, et un tout nouvel horizon s’offre au regard de l’humanité. Le Fils de Dieu a paru et, tout à coup, les perspectives sont changées, transformées. Désormais, pour qui demeure en Lui, il n’y a plus aucune condamnation. Ses rachetés sont de nouvelles créatures, quittes du péché, pour qui toutes choses sont devenues nouvelles. Dorénavant, et pour l’éternité, le temps de la servitude est révolu. Pour eux, la tyrannie du péché prend fin, enfin.

Bien sûr, la tentation est toujours présente, incontestablement. Seulement, aujourd’hui, Christ vit en Ses bien-aimés, et quelle différence cela fait! Le Seigneur les rend libres, ils cheminent en nouveauté de vie et, par la foi, ils triomphent. En définitive, il s’agit de savoir quelle est notre position vis-à-vis du Seigneur Jésus. Demeurons-nous, oui ou non, dans Son Amour? Gardons-nous, oui ou non, Sa Parole? Pour sûr, si quelqu’un est trouvé hors de Lui, il travaille inutilement et se fatigue pour rien. Par contre, si quelqu’un est en Lui, il peut dire avec assurance: « Je puis tout par Celui qui me fortifie. »

Pour nous, regardons toujours à Jésus. Son soutien ne manquera pas et, quel que soit le domaine, nous finirons par obtenir une pleine victoire sur tout ce qui appartient encore à l’ancienne nature réprouvée. Libres et joyeux, nous associerons notre voix à celle de l’apôtre Paul en déclarant: « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur! […]. »

Les Écritures sont catégoriques, rien de ce que l’homme peut produire n’est en mesure de contenter son Créateur et de lui garantir Sa faveur! Quoi que l’homme fasse, son péché ne peut s’effacer. Il reste toujours pécheur. Quand bien même il se laverait avec du nitre, et qu’il prendrait de la potasse en abondance, son iniquité demeurerait toujours marquée devant le Seigneur. Aussi, le comprenons-nous fort bien, le salut de l’âme ne peut se mériter en accumulant des bonnes œuvres: c’est un mensonge!

Néanmoins, force est de constater que l’homme ne renonce pas aussi facilement. Il s’obstine et s’évertue à vouloir obtenir l’agrément de Dieu sur la base de ses efforts. Il cherche désespérément à se revêtir d’une justice que Dieu agrée. En réalité, tout cela est vain, les vêtements dont il se pare ne sont que des haillons. Ils ne cachent jamais sa nudité. Toutefois, pour l’homme orgueilleux, le constat est manifestement difficile à accepter. Tant que la vigueur le soutient encore, il ne peut se résoudre à baisser les armes. Sans doute, avons-nous tous, et toutes, éprouvé cette affirmation par expérience! Pourtant, nous devons le reconnaître, toutes nos prétentions sont folles. Écoutons plutôt ce qu’en dit la Parole de Dieu: « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu […] » ou encore « Parce que personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi […] »! Le témoignage rendu est sans équivoque!

Maintenant, Dieu nous a montré l’unique Chemin du salut. Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. Il n’est aucun autre chemin, aucune autre source d’eau vive en ce monde. Il est vrai, plusieurs rejettent le Christ, et par conséquent, Celui qui L’a envoyé. Christ crucifié leur est un scandale et une folie. Ils sont ennemis de la croix pour leur propre dommage.

Quant à nous, ne suivons pas le même chemin, personne ne peut nous y contraindre. Le Seigneur a dit: « […] bienheureux est celui qui n’aura point été scandalisé en moi. » Avec humilité, approchons-nous de Lui. Renonçons à nous-mêmes, chargeons-nous de notre croix, et suivons-Le!

Après le péché des premiers hommes, un gigantesque mur s’est dressé au jardin d’Eden. Il séparait la créature humaine de son Créateur. L’homme ne pouvait plus s’approcher de Dieu. Dès lors, il a fondé de multiples religions pour tenter de se réconcilier avec le Seigneur, mais aucune n’a été efficace.

Ensuite, Dieu s’est choisi un peuple. Il a demandé qu’on lui fasse un tabernacle. Une fois par an, le souverain sacrificateur franchissait avec crainte l’épais voile qui lui permettait d’accéder au lieu très-saint, espérant que l’Éternel lui serait propice grâce au sang versé. Mais il fallait sans cesse recommencer, en sacrifiant des victimes innocentes. En effet, la loi pesante condamnait perpétuellement l’homme, incapable de plaire à Dieu par ses efforts.

Alors le Rédempteur, le Fils de Dieu, est venu du ciel. Il allait de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui.

Les hommes ont fini par le condamner et par le mettre à mort, mais à cet instant, le terrible voile de séparation s’est déchiré de haut en bas. Christ a versé son sang pour renverser le mur qui nous séparait de son Père !

Vivez-vous cette réconciliation ? Ou y a-t-il toujours des murs entre Dieu et vous ?
Notre Seigneur Jésus-Christ nous a donné la capacité de vivre dans la sainteté, de servir le Dieu vivant et vrai !

Que personne ne se prive de la grâce de Dieu !

Examinons notre cœur et si nous avons des murs à démolir, faisons-le : murs de sommeil, de fatalisme, de tiédeur, d’orgueil, d’égoïsme, d’abandons, de blessures du passé non guéries, de rancune, de doutes, de négligence, de colère… Sondons notre cœur. Jésus a tout fait pour qu’aucun mur ne nous sépare plus de son Père, et il veut nous donner la victoire !

Au temps de la reconstruction du Temple de Jérusalem, après le premier exode, Zorobabel, le gouverneur de descendance royale, se trouvait devant une montagne de ruines, mais aussi devant une montagne de problèmes, et voici ce que lui a dit le Seigneur : « Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par mon Esprit, dit l’Éternel des armées. Qui es-tu grande montagne, devant Zorobabel ? Tu seras aplanie ! » (Zacharie 4.6).

Et pour convaincre Zorobabel, Dieu lui montra le chandelier avec un vase plein d’huile et deux oliviers pour fournir l’huile. Dans la nouvelle alliance, le chandelier est l’image de l’Eglise de Jésus-Christ. Il ne peut briller que par l’huile qu’on y apporte ; sans huile, le chandelier est tout à fait inutile. Et comme pour bien ancrer avec force la nécessité d’avoir l’Esprit de Dieu, Zorobabel a vu l’image de deux serviteurs représentés chacun par un rameau d’olivier, et Dieu lui en a donné la signification : « Ce sont les deux hommes qui ont reçu l’onction et qui se tiennent au service du Seigneur de toute la terre » (Zacharie 4 .14). Ces deux hommes, avant de servir Dieu, ont été oints par l’Esprit Saint, et à ce moment-là, ils étaient prêts pour le service. Dieu était en train d’instruire et d’encourager Zorobabel avant de lui confier le travail de la construction du Temple. Il lui a appris que les énormes difficultés allaient être aplanies et il lui a exposé comment son travail allait connaître la réussite. Il serait vraiment dramatique de conduire l’œuvre de Dieu vers un échec ; nous ne pouvons pas nous permettre de faire honte à notre Seigneur.

Dieu l’a rassuré en lui expliquant comment le travail pouvait réussir : il fallait faire un choix ! Nous allons compter soit sur notre force, nos capacités, nos efforts, soit sur le secours de Dieu. Voici l’ordre de mission du Seigneur : « C’est par mon Esprit ! » Notez au passage que Dieu se présente comme l’Éternel des armées ! Donc le Dieu conquérant, le Dieu des batailles spirituelles et des victoires. Quand vous aurez compris que l’Esprit de Dieu vous est donné pour travailler, pour combattre, pour gagner des âmes, le Seigneur se fera un plaisir de renouveler son Esprit en vous. Mais si vous pensez que l’Esprit vous est donné pour vos satisfactions personnelles, ne soyez pas étonné que Dieu ne renouvelle pas son onction. Zorobabel a vu les deux hommes qui avaient reçu l’onction, et le Seigneur lui a précisé qu’ils se tenaient à la disposition de l’Éternel pour le servir.

Lorsque vous voyez un travail pour Dieu qui prospère, ne cherchez pas à l’origine un homme instruit, intelligent, doué de grandes capacités humaines, mais plutôt un homme rempli de l’Esprit, oint pour le service et qui sait faire sienne cette affirmation : « C’est par mon Esprit ! »