C’est un fait, seul le Père céleste est parfait et connaît exactement ce qui nous est profitable. Il sait répondre à nos besoins avec sagesse et dans une juste mesure. Quant à nos parents selon la chair, ils sont évidemment imparfaits! Sans nul doute, ils commettent des erreurs et agissent parfois maladroitement. Cependant, ce constat ne s’applique-t-il pas aussi à nous? Personne ne peut raisonnablement le contester. Le Seigneur nous a placés sous leur autorité, et nous engage à les honorer. Jésus Lui-même n’était-Il pas soumis à Ses parents? Pourrait-il en être autrement en ce qui nous concerne? Non, bien entendu! À n’en pas douter, le disciple n’est pas plus grand que le maître!

Bien sûr, la tentation est grande de regarder à ce que le monde fait. Néanmoins, prenons garde de ne pas suivre son train! Ne sommes-nous pas témoins de grands dérèglements? Quels sont les repères donnés aux enfants? Ne sont-ils pas de plus en plus nombreux ceux qui se montrent désobéissants, ingrats, et rebelles à père et à mère? Chacun pourra en juger! Est-ce un si grand mal que des parents attentionnés corrigent leurs enfants? Manquent-ils d’amour envers eux en agissant ainsi? Non, bien au contraire! Celui qui épargne son bâton hait son fils, mais celui qui l’aime se hâte à le discipliner. Par conséquent, est-ce bien étonnant que nous ayons part à la correction? Certes, non! Le Fils de Dieu Lui-même a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes. Et nous, nous en serions exempts?

C’est une certitude, Dieu châtie et reprend ceux qu’Il reconnait pour Ses enfants. Doutons-nous pourtant un seul moment de Son Amour? Pourquoi douterions-nous alors de l’amour de nos parents? N’oublions jamais qu’ils portent une grande responsabilité! Ce sont eux qui sont en charge de l’éducation de leurs enfants. Ce sont eux qui sont chargés de les élever dans les voies du Seigneur! Ce seront eux qui seront pris les premiers pour exemple! Tout cela est-il aisé? Certainement pas! Gardons-nous bien de les mépriser! Plutôt, rendons l’honneur qui leur est du!

Reconnaissons quelle est notre place dans la famille et, par la grâce de Dieu, tâchons de nous y tenir! De cette manière, croyons-le, elle sera harmonieuse et le bonheur de chacun de ses membres sera assuré!

Sans aucun doute, il est de la responsabilité des parents d’instruire les enfants dans la voie du Seigneur. N’est-il pas de toute importance de leur apprendre dès leur jeunesse que Dieu les aime? N’est-il pas capital pour eux d’apprendre à craindre Dieu dès leur plus jeune âge? Sans conteste, il n’y a rien qui puisse être plus profitable à leurs âmes. Dès lors, ils pourront commencer à bâtir leurs vies sur des fondations solides. À n’en pas douter, bien des angoisses seront épargnées à ces enfants.

Ne serait-ce pas un grand drame d’enseigner ses enfants comme le monde nous y engage? Ne prône-t-il pas une prétendue liberté où chacun dispose de sa propre vérité et est invité à faire ce que bon lui semble? Oui, chacun le reconnaîtra! Pourtant, que pourrait-il y avoir de plus dommageable pour un enfant que de lui enseigner qu’il peut faire ce qu’il veut? Où seront ses repères? Quel sera leur appui? Assurément, c’est la porte ouverte à toutes les dérives. La liberté telle que le monde l’envisage n’est-elle pas trompeuse? N’est-ce pas elle qui remplit les cœurs de ténèbres et enserre les âmes dans les liens de la mort? N’est-ce pas elle qui est responsable de nombre de blessures indélébiles? N’est-ce pas elle qui rend esclave? Oui, sans conteste! Elle rend esclave de ses passions, elle rend esclave du péché! Le péché pourrait se définir comme étant la recherche de sa propre volonté au mépris de celle de Dieu. N’est-ce pas précisément ce que le monde entend enseigner aux enfants? Quel grand danger!

Si nous sommes parents, n’hypothéquons pas le bonheur présent et éternel de nos enfants à la faveur d’une telle folie. Elle finira par les plonger dans les ténèbres! Non, attachons-nous à enseigner fidèlement la Parole de Dieu. Elle seule est la lumière sur notre sentier! Donnons-leur une éducation saine et équilibrée en leur manifestant tout l’amour qui convient sans pour autant négliger de les reprendre quand besoin s’en fait sentir. Gardons toujours à l’esprit que les saintes lettres qui ont été appliquées sur le cœur dès l’enfance peuvent rendre sages à salut par la foi en Jésus-Christ! Ne ménageons donc pas nos efforts pour transmettre cet enseignement béni!

Considérons un fait très important: le Fils de Dieu a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes. Pourtant, nul ne l’ignore, Christ n’a jamais péché en quoi que ce soit. Même, Il est décrit comme étant « le Juste ». Si Lui n’a pas été épargné par la souffrance, il va sans dire que l’homme pécheur n’y échappera pas non plus.

Seulement, prenons garde de ne pas nous abandonner à des conclusions hâtives. Non, Dieu ne prend pas plaisir à nos douleurs. En aucun cas, Il ne se satisfait de nos difficultés. Bien au contraire, Il ne veut que notre bien. Surtout, n’en doutons jamais. Autrement, si quelqu’un le veut contester, il doit alors répondre à une question épineuse: « Pourquoi Dieu a-t-Il fait don de Son Fils? » En réalité, Christ est la preuve irréfutable de l’Amour de Dieu. Par Lui, Il montre à tous les hommes quelles sont les dispositions de Son cœur à leur égard.

Maintenant, ce malentendu étant dissipé, il est temps d’envisager un autre point essentiel: Dieu a le recul qui nous fait défaut. Lui seul connaît la fin d’une chose dès son commencement. Aussi voit-Il tellement plus loin que l’homme. Celui-là juge selon les apparences, d’après ce que ses yeux perçoivent, mais Lui sait déjà l’issue de tout. Naturellement, c’est Son chemin qui est sage. Indéniablement, le sentier que le Seigneur montre est le seul qui conduit à la vie.

À présent, peut-être est-il plus aisé de comprendre la raison de nos afflictions. Contre toute attente, elles nous apparaissent sous un tout nouveau jour: elles sont propices au salut humain. Se refusant à laisser périr Ses bien-aimés, égarés sur le sentier de perdition, Dieu les soumet à la correction pour leur éviter la fosse. C’est vrai, la plaie provoquée peut faire mal, très mal. Cependant, tout bien réfléchi, au lieu de se décourager, l’homme qui subit un tel traitement a plutôt sujet de se réjouir. Et pour cause, il discerne par là que Dieu le reconnaît pour un enfant légitime. Oui, le Seigneur châtie celui qu’il aime, et Il frappe de la verge tous ceux qu’Il reconnaît pour ses fils. C’est sûr, mieux vaut Ses réprimandes que Son indifférence. Après tout, elles sont une marque indiscutable de Sa prévenance, de Son affection.

Evidemment, le châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés. Sachons nous en souvenir!