Quel univers imprévisible que celui de nos pensées! Elles peuvent aussi bien nous emporter jusqu’aux cimes de la gloire que dans les plus profonds abîmes de l’infamie et de la turpitude. N’est-ce pas la vérité? Lorsque nos pensées se focalisent sur le Seigneur Jésus, nous sommes comme ravis hors de nous-mêmes et accédons à un pays de délices et de splendeurs insoupçonnées. Là, l’air est pur et il fait bon y respirer. Néanmoins, l’instant d’après, si nous manquons de vigilance et laissons le gouvernail de nos pensées sans surveillance, notre barque est emportée dans une mer pleine de détritus et d’impuretés.

Sans doute, nos pensées ne s’occupent pas naturellement des choses qui sont véritables, honnêtes, justes, pures, aimables, de bonne réputation, et où il y a quelque vertu. Personne ne le contredira, cela demande un réel engagement de notre part. Martin Luther traduisait cette pensée ainsi: « Je ne puis pas empêcher les oiseaux de voltiger sur ma tête, mais bien de nicher dans mes cheveux. » Certes, la grâce de Dieu nous est absolument nécessaire pour sortir victorieux de cette lutte. Bien sûr, amener captive toute pensée à l’obéissance de Christ est un combat. Bien sûr, ce n’est pas chose aisée que de résister aux pensées séduisantes et de refuser de s’y abandonner.

Toutefois, croyons-le, si nous plaçons notre confiance en Dieu, Il gardera nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ! Si nous lisons Sa Parole et la méditons, nous aurons la pensée de Christ. Alors, nos pensées charnelles ne pourront plus guère dominer sur nous! Prenons courage, la victoire est à notre portée! Prenons courage, notre Dieu nous fait toujours triompher en Christ!

La route est longue et semée d’embûches. Sans doute, parfois nous chutons, nous souffrons et nous nous décourageons car nous craignons de n’en jamais voir le bout. Néanmoins, ainsi éprouvés, rappelons-nous, nous ne sommes rien et n’avons rien. C’est en Jésus-Christ que nous avons tout pleinement, c’est en Lui que nous sommes accomplis. Si nous nous écartons, nous ne tarderons pas à le constater, nos forces s’étioleront et le désespoir nous guettera.

Par conséquent, que nous soyons dans le bon ou le mauvais jour, veillons à ce que notre confiance repose entièrement dans le Seigneur et nullement en notre chair. Assurément, ce conseil nous est salutaire. Si nous l’écoutons, bien des douleurs nous seront épargnées. Nous ne serons pas exposés au danger de tout abandonner lorsque nos ressources seront épuisées. Voici, si nous sommes debout et que nous le demeurons, c’est parce que nous dépendons du Seigneur et que nous nous fortifions en Lui. Là, indiscutablement, se trouve notre abri. Pourrait-il en être autrement? Nous le savons bien, notre Maître est Tout-Puissant, Sa souveraineté et Sa domination sont universelles.

Même malmenés et fragilisés, gardons fidèlement la parole du Seigneur, ne renions pas Son Nom. Certainement, Sa grâce nous suffit! Sa vertu manifeste sa force dans l’infirmité. Ne nous affligeons donc pas de notre faiblesse puisqu’alors, la force de Christ habite en nous. Il ouvre des portes que personne ne peut fermer. Croyons-le, si nous persévérons à garder le témoignage de Jésus-Christ, nous sortirons victorieux. Quiconque croit en Lui ne périt pas mais obtient la vie éternelle. Coûte que coûte, ne nous départons en aucun cas de cette promesse. Dieu est fidèle, Il accomplira Sa Parole!

Apprenons-le, la domination de notre Dieu est absolue. Oui, Son règne est éternel et s’étend sur toutes les nations. C’est bien peu dire que les hommes ne l’impressionnent pas. Il incline le cœur des rois à tout ce qu’Il veut. Notre Dieu est majestueux, rempli de forces et d’autorité. Qui ne Le craindrait? Indiscutablement, ceux qui Le méprisent et se rebellent contre Lui sont insensés. Sans doute ignorent-ils que le Tout-Puissant a leur souffle entre Ses mains. Pourtant, quoi qu’il en soit, tout genou fléchira devant le Seigneur, et toute langue donnera gloire à Dieu.

Quant à nous, ne Lui résistons pas. Dès à présent, reconnaissons Ses droits sur nos vies. Ne nous associons pas aux fils de rébellion. Regardons, Dieu nous tend Sa main. À ceux, et celles, qui croient dans le Nom de Son Fils, Il offre Son Amour et Sa grâce. C’est une certitude, Dieu le veut ainsi. Ce n’est certes pas à contre-cœur qu’Il y consent. Il est souverain, personne ne Le peut contraindre à quoi que ce soit. Voici, Il a envoyé Jésus-Christ, notre Seigneur, pour chercher et sauver ce qui était perdu.

Quelqu’un tremble aux paroles de l’Éternel? Quelqu’un frémit à la simple évocation du jugement à venir? Alors, que cette personne sache qu’aujourd’hui est le jour du salut. Il suffit de répondre à l’appel lancé par le Christ. Oui, Il attire tous les hommes à Lui. Qui se confie en Lui n’a plus ni n’aura plus jamais à craindre pour son âme. Le passé est oublié, les péchés sont pardonnés, toutes choses sont devenues nouvelles.

Notre Dieu use de patience envers nous. Surtout, ne le tentons pas en en abusant car elle ne durera pas indéfiniment. Celui qui domine nous aime, n’est-ce pas tout à fait extraordinaire? C’est pourquoi, ne tardons plus, soumettons-nous sous Sa main. Nous le savons, le Seigneur est doux et humble de cœur. Son joug est aisé et Son fardeau léger. Pourquoi hésiter davantage? Ne différons plus d’obéir au Maître et de Lui donner gloire. Oui, auprès de Lui, nous trouverons la repos de nos âmes!

Finalement, si nous suivons le Berger, quel danger avons-nous à craindre? Certainement, nous devrons braver bien des périls sur la route. Toutefois, face à eux, ne laissons pas nos cœurs se fondre. C’est vrai, les ennemis sont nombreux, menaçants et parfois tellement impressionnants. Mais ne l’oublions jamais, notre Sauveur est puissant, tout pouvoir Lui a été donné dans le ciel et sur la terre. Après tout, que sont devant Lui les montagnes qui nous semblent infranchissables? Que sont devant Lui les vents impétueux et les eaux déchaînées qui s’élèvent pour nous barrer le passage? Il ne redoute ni les plus profonds abîmes pas plus que les cimes les plus élevées. Non, le Seigneur n’est certainement pas en peine de tout cela. Toujours, Il délivre Ses brebis pour leur faire emprunter un sentier uni!

Aussi, si aujourd’hui nous sommes las et fatigués, ne nous faut-il pas humblement admettre que c’est sans doute parce que nous avons oublié de nous reposer sur le Berger? Alors, nous le remarquons, le pas se fait de plus en plus lourd et les difficultés paraissent tout à coup insurmontables. Fort probablement, le sont-elles réellement pour nous. C’est-à-dire que, quant à nous, nous ne pouvons pas changer la mer en terre sèche, pas plus que nous ne pouvons passer à pied dans le fleuve. Force est de constater que nos ressources sont tellement limitées. La vérité est que si nous comptons dessus, bientôt nous serons à bout de forces et, avant longtemps, nous ne manquerons pas de nous égarer. Seul le Pasteur peut nous ouvrir la voie. Il est le seul qui puisse nous faire marcher en assurance.

Et maintenant, que nous reste-t-il à faire? Simplement écouter la douce voix du bon Berger. Voici le conseil que donne le Seigneur Jésus: « Ne crains point, crois seulement. » Les Écritures l’affirment, même les insensés ne peuvent s’égarer sur le chemin que le Seigneur montre à Ses rachetés. Quelle consolation pour nous qui ne savons discerner notre droite de notre gauche, n’est-ce pas? C’est pourquoi, veillons soigneusement à ce que nos yeux soient toujours fixés, non sur nos circonstances, mais sur Celui qui nous en rend victorieux! Oui, c’est une certitude, Dieu nous fait toujours triompher en Christ!