Notre Dieu a agencé et réglé avec sagesse les relations humaines. C’est une évidence, si nous pratiquons Sa Parole, nous serons heureux. Nos rapports avec autrui seront équilibrés et épanouissants. Nous connaîtrons notre place, avec les droits et les devoirs qu’elle sous-entend. Tout est parfait comme cela, n’est-ce pas? Pourtant, sont-ce bien les normes que le monde nous présente? Ceci est de moins en moins vrai, chacun peut s’en rendre compte.

La vérité de Dieu est changée en mensonge. L’homme n’a bientôt plus aucun repère pour déterminer sa voie. La Parole de Dieu est méprisée, raillée et décriée. Nos yeux le voient, le monde s’enfonce inexorablement dans les ténèbres. Plus que de s’y enfoncer, la Bible assure que le monde y est déjà plongé. Est-ce étonnant? Jésus-Christ est la lumière du monde. Or, Il est rejeté. Voici, il ne reste désormais plus que l’obscurité. Que reste-t-il aujourd’hui de l’institution du mariage? Que reste-t-il du modèle familial? Certes, tout est perverti, tout est dénaturé. Tout se fait maintenant dans le désordre et la confusion gagne les âmes. On ne sait plus différencier le bien du mal, la lumière des ténèbres.

Que faire alors pour éviter cette débâcle? Une seule chose, revenir à Dieu et à Sa Parole. Son enseignement est ferme et propre à rendre sage l’homme le plus simple. Mettons-le en pratique et nous bâtirons sur des fondations saines. Croyons-le, nous n’aurons jamais à le regretter. Notre vie de famille sera harmonieuse et, mieux encore, nous vivrons avec l’assurance d’être approuvés du Seigneur!

En ces temps troublés, ne devrions-nous pas être vigilants? Ne devrions-nous pas prendre garde à ne pas adopter le train de ce monde? Assurément, les jours sont mauvais. Quels repères moraux restent-ils aujourd’hui? Ne vivons-nous pas dans un temps où ce qui est mal est appelé bien et ce qui est bien est appelé mal? Sous prétexte de liberté, chacun fait ce qui lui semble bon. Sans nul doute, le monde vacille.

Pour nous, par la grâce de Dieu, veillons à ne pas nous y conformer. Soyons prudents, recherchons quelle est la volonté du Seigneur. Gardons Sa Parole et appliquons-nous à la mettre diligemment en pratique. Certes, il s’agit bien des fois de marcher à contre courant. Il s’agit de ne pas céder aux sirènes du monde. Il s’agit de ne pas nous abandonner à l’incrédulité. Néanmoins, prenons courage, souvenons-nous toujours que qui craint Dieu sort de tout! Attachons-nous fermement à la Parole de Dieu et demeurons dans l’amour de Jésus. Certainement, nous y serons en sécurité.

Personne ne pourra nous soustraire de la main du Père, Il est plus grand que tous. Soyons-en convaincus, les disciples du Christ sont, au milieu de toute cette corruption, comme des flambeaux qui apportent la lumière de la vie. N’est-ce pas notre ardent désir de briller ainsi? Il y en a probablement encore plusieurs qui soupirent sous le poids de leurs péchés dans l’attente d’être soulagés, plusieurs qui marchent dans le noir et qui aimeraient tant être éclairés. Ne doivent-ils pas être secourus? L’enjeu est notable! C’est pourquoi, bien que le combat soit rude, ne baissons pas les armes! Ce sont dans les ténèbres les plus épaisses que la lumière brillera de son éclat le plus grand. Regardons au Seigneur, attendons-nous à Lui et obéissons à Sa voix!

Nous sommes le sel de la terre! C’est ainsi que le Seigneur a parlé de Ses disciples. Certes, c’est un grand honneur! Néanmoins, dans le même temps, quelle grande responsabilité! Nous sommes établis pour être les témoins du Christ, pour rendre témoignage contre le monde et ses mauvaises œuvres. Quelle saveur apporterons-nous dans le monde si nous cédons à son conformisme? Y aurait-il quelque chose de commun entre la lumière et les ténèbres? Si notre train est le même que celui du monde, si nos aspirations sont dans les choses de la terre, quel sera notre témoignage? Nos vies ne devraient-elles pas nécessairement être au diapason des paroles que nous professons? Oui, sans doute! Autrement, comment le sel au dedans de nous ne finirait-il pas par devenir insipide et inutile?

Il est vrai, le péché nous enveloppe si facilement. Une fois vêtus de ce misérable manteau, nous sommes comme neutralisés et ne trouvons plus aucune ressource pour accomplir notre mission. N’en avons-nous pas déjà tous fait l’amère expérience? Quel remède avons-nous pour surmonter cette difficulté? Un seul, nous souvenir que nous sommes morts au péché et vivants à Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. Nous avons été ensevelis avec le Christ par le baptême en Sa mort, afin que, comme Lui-même est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Si le Seigneur Jésus vit dans nos cœurs par la foi, nous serons véritablement tels des flambeaux au sein des ténèbres qui nous entourent! Assurément, nous n’userons plus de compromissions avec le monde. C’est pourquoi, relevons-nous et prenons courage.

Même si nous tombons, croyons que le Seigneur est miséricordieux et qu’Il nous relèvera. Surtout, ne restons pas à terre! Surtout, ne démissionnons pas! Ce serait la pire des décisions à prendre! Le monde a besoin de savoir qu’il est engagé sur la voie large et spacieuse qui mène à la perdition. Ceux qui désespèrent d’eux-mêmes et de leur misère ont besoin de connaître qu’il y a de l’espoir! Ils ont besoin d’être amenés au Berger qui les conduira sur le chemin étroit menant à la vie! Si nous renonçons à proclamer l’Évangile, qui le fera à notre place?