Quelle grande joie, la lumière du monde a paru! Jésus-Christ est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu! Certainement, nous pouvons tressaillir d’allégresse! Alors que nous errions ça et là dans ce monde froid et ténébreux, le Seigneur nous a éclairés. Pouvons-nous mesurer la valeur d’une telle grâce? Non, bien évidemment. Elle est inestimable! Alors que beaucoup empruntent la voie spacieuse qui mène à la perdition, le Fils de Dieu nous engage à cheminer sur la voie étroite. Elle est la seule qui mène à la vie. Lui-même est notre Berger et nous précède sur ce sentier!

À n’en pas douter, toutes les lumières de ce monde sont artificielles et sont autant de leurres. Elles finiront toutes par s’éteindre. Qu’adviendra-t-il de ceux qui ont voulu en être éclairés? Ne seront-ils pas désemparés et seuls dans le noir? Ne soyons pas dupes, toutes les philosophies de ce monde qui promettent le bonheur et le salut au mépris de la Parole de Dieu sont trompeuses. Aussi, ceux qui les enseignent sont des loups ravisseurs qui ne cherchent que leur profit! C’est une évidence, seul le bon Berger a réellement soin de Ses brebis. Jugez-en plutôt, Il a donné Sa propre vie pour elles!

Par conséquent, qu’avons-nous encore affaire de courir ça et là après toute sortes de vanités dans le monde? Le Seigneur Jésus est là et Sa lumière éclaire tout homme. Pourquoi marcherions-nous encore dans le noir? Suivons ce Sauveur si merveilleux, une grande lumière ne tardera pas à se lever sur notre vie! Certes, le parcours sera jonché d’embûches. Certes, nous nous blesserons probablement pendant le périple. Néanmoins, une chose est certaine, nous ne vivrons jamais plus dans l’obscurité! Nous aurons la lumière de la vie!

Est-il un animal plus faible qu’une brebis? Elle n’a pas de défense, aucun sens de l’orientation, elle ne se déplace pas vite et elle n’est pas spécialement intelligente, paraît-il… Pourquoi le Seigneur ne nous a-t-il pas plutôt comparés à des aigles majestueux, à de nobles chevaux ou à des fauves impressionnants?

N’est-ce pas parce qu’une brebis dépend totalement de son berger? Si elle se retrouve seule, elle est vouée aux crocs des loups voraces ou des lions rugissants. Nous savons bien que ces prédateurs rôdent autour du troupeau pour s’emparer des brebis qui s’en écartent. Notre seul recours est donc de nous serrer contre notre Berger qui nous assure une protection parfaite! « Si l’Éternel n’avait pas été pour nous lorsque des hommes sont venus nous attaquer, ils nous auraient engloutis vivants… » (Psaume 124.2-3). Nous avons un adversaire redoutable contre lequel nous ne faisons pas le poids, mais EN CHRIST (et seulement en Lui) nous sommes plus que vainqueurs!

De plus, les brebis sont toujours en troupeaux. Cela nous parle de la nécessité de nous joindre à l’Église de Jésus-Christ! « En cas de chute, l’un relève son compagnon, mais malheur à celui qui est seul et qui tombe sans avoir de proche pour le relever! » (Écclésiaste 4.10). « Là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Matthieu 18.20). Intégrons-nous à une église locale, non seulement pour être relevés et encouragés, mais pour avoir la grande joie de fortifier à notre tour nos frères et soeurs chrétiens. Ainsi, conscients de notre faiblesse, mais en comptant sur le Seigneur et en nous aidant les uns les autres, nous ne craindrons rien et un jour, ensemble, nous franchirons le seuil de la Bergerie céleste!

Le chapitre 15 de l’Évangile de Luc nous relate trois récits qui illustrent d’une façon imagée le grand plan de Dieu pour l’humanité!

* Dans le 2ème récit de « la pièce de monnaie » perdue.
La femme dut tout faire pour retrouver la drachme.
Un ménage en règle, meubles déplacés, poussière éliminée…
La pièce de monnaie ne pouvait pas revenir toute seule et de surcroît elle devait se trouver dans l’ombre et la saleté.

La Bible dit que toute notre justice est un peu comme « un vêtement sale ».
Nous ne pouvons entrer dans le ciel avec toutes nos souillures car Dieu est saint.
Christ est venu sur cette terre pour « chercher et sauver ce qui était perdu ».

* Le 3ème récit de « l’enfant prodigue » souligne que Dieu nous a donné le libre arbitre et le libre choix.
Tout n’est pas tracé d’avance mais nous pouvons toujours revenir sur nos pas.
Lorsque ce garçon, après avoir dilapidé sa fortune dans la débauche, se mit à réfléchir, il se dit : « Ici je meurs de faim, j’irai vers mon Père et je lui dirai : Père j’ai péché contre toi, traite-moi comme un de tes ouvriers ».

Le Père qui guettait son retour le serra dans ses bras et déclara: « Mon fils qui était perdu est revenu à la vie ».

Laissez-moi terminer ce texte par ces deux beaux versets :
« Lorsqu’il l’a trouvée, il la met avec joie sur ces épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis qui était perdue. » (Luc 15:5-6).