Dans son orgueil, l’homme forme des projets et pense en venir à bout. Il pense avoir le pouvoir de faire tout ce qu’il veut. Seulement, se souvient-il que son souffle est dans la main de Dieu? Se souvient-il que sa voie ne dépend pas de lui? Ou encore, se rappelle-t-il que l’homme ne peut rien recevoir si cela ne lui est donné d’en haut? Certes, nous devrions avant tout prendre conseil auprès du Seigneur. Sa volonté s’accomplit toujours. La Parole de Dieu ne reste jamais sans effet. Qui sait combien de déconvenues nous seraient épargnées si nous y étions toujours attentifs?

Toutefois, ceci ne signifie absolument pas que nous devrions renoncer à notre personnalité. Bien sûr, nous pouvons avoir des rêves! Bien sûr, nous pouvons avoir de l’ambition! Bien entendu! Les Écritures parlent ainsi: « Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire. » Nous lisons également: « Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier; l’Éternel donne la grâce et la gloire; il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. » N’est-ce pas extraordinaire?

Sans l’ombre d’un doute, notre Dieu nous connaît et a soin de nous. Dieu nous aime! Qui peut en douter? Néanmoins, il est une chose que nous ne devons jamais oublier: la souveraineté Lui appartient. Dieu seul fait ce qu’Il veut. Nos vies Lui appartiennent et Il a tous les droits sur elles. C’est pourquoi, quels que soient nos désirs, ils doivent nécessairement être soumis et subordonnés à Sa volonté. Notre Seigneur Jésus, le Fils de Dieu Lui-même, nous en a donné l’exemple. N’est-ce pas vrai?

Soyons-en certains, il n’y a rien qui soit meilleur que de faire la volonté de Dieu. Rien ne nous est plus profitable. Nous serons rassasiés, nous ne manquerons de rien et vivrons l’esprit contenté. Pourrions-nous vivre plus heureux?

Quelqu’un veille sur nous. Quelqu’un se soucie de notre sort et de ce qu’il adviendra de nous. Sans doute, nous sommes heureux si nous savons cela. N’est-il pas précieux d’avoir toujours quelqu’un vers qui se tourner? Quelqu’un en qui se confier et sur qui compter? C’est une évidence. Qui peut vivre seul dans ce monde tellement inhospitalier? Qui peut faire face tout seul aux épreuves et aux dangers? Réalisons-le, notre barque est bien modeste au milieu de la mer déchaînée. Certes, il est bon et réconfortant d’être soutenus dans cette traversée. Bien sûr, nous avons besoin d’un Capitaine, nous avons besoin d’un Conducteur, nous avons besoin d’un Berger! Livré à soi-même, qui subsistera? N’est-ce pas parce qu’ils n’ont pas de guide que les hommes se perdent et s’égarent? Ces malheureux titubent dans le noir et ne peuvent discerner leur droite de leur gauche.

Mais alors, où est Celui qui nous fera voir le bonheur? Où est Celui qui nous fera voir la lumière? Consultons les Écritures à ce propos. Que nous enseignent-elles? Voici, Dieu a donné Son Fils afin que le monde soit sauvé par Lui. Jésus-Christ est le bon Berger. Il est Celui qui nous montre le chemin à emprunter. Quelle aubaine, Son invitation à nous retirer vers Lui et à Le suivre reste encore valable aujourd’hui! Pourquoi ne pas saisir cette offre si généreuse? Le Seigneur connaît Ses brebis et chérit chacune d’entre elles. Il conduit fidèlement Son troupeau et met Ses brebis en sûreté. Dans Sa bergerie, plus de peurs ni d’inquiétudes. Aucun risque que les loups ravisseurs viennent nous y ravir! Certes, il ne peut exister de plus grande consolation pour nos âmes. Indiscutablement, se savoir aimé du Berger n’a pas de prix.

Oui, assurément, nous pouvons le déclarer: « L’Éternel est mon berger; je n’aurai point de disette. »

Heureux le peuple dont l’Éternel est le Dieu! Que dirons-nous davantage? Ne sommes-nous pas heureux si nous appartenons au nombre des brebis du Seigneur Jésus? Croyons-le, il n’est pas de situation qui soit meilleure. Réalisons-le, le Seigneur a soin de nous. Il se met en peine pour nous. Il nous aime. Quelle grâce incomparable! Si nous nous égarons, Il vient à notre recherche jusqu’à ce qu’Il nous trouve enfin. Non, c’est une certitude, Il ne renoncera jamais à nous! Voici, nul ne peut ravir ne serait-ce qu’une brebis de Sa main. Elles sont en parfaite sécurité.

Cette parole n’est-elle pas d’un grand réconfort pour nous? En temps troublés, n’est-ce pas la seule assurance dont nous avons besoin? Celui qui nous fait paître est fidèle. Quand bien même nous marcherions dans la vallée de l’ombre de la mort, là aussi Il serait avec nous. Si nous le savons, que craindrons-nous? Certainement, nous avons tout à gagner à garder la Parole du Seigneur. Bien des douleurs nous seront sans doute épargnées! C’est pourquoi, veillons à toujours nous rendre attentifs à la voix du bon Berger.

En définitive, que nous est-il demandé de plus sinon de L’écouter et Lui obéir? Non, qu’il ne nous arrive pas d’agir par fierté. Ne délaissons pas le troupeau pour suivre notre propre voie. Pensons-nous savoir mieux que le Seigneur la voie à suivre? Quelle prétention folle! En réalité, c’est en nous écartant du giron du Berger que nous nous mettons en danger. Vraiment, sommes-nous prêts à prendre ce risque? Nous le savons, les loups ravisseurs n’ont aucun scrupule à prendre pour cible les brebis sans défense. Ne soyons pas insensés, tout joyeux de nous savoir aimés du Seigneur, restons derrière Lui et, où qu’Il nous conduise, marchons! Résolus à agir ainsi, soyons-en persuadés, il ne nous arrivera jamais de nous perdre!

Qu’est-ce que l’homme à l’échelle de l’univers? Une poussière de poussière, n’est-ce pas? Ne sommes-nous pas forcés de le reconnaître? Personne ne peut raisonnablement le contester. Nous sommes insignifiants. Pourtant, plusieurs prétendent pouvoir suivre leur propre chemin et se passer du conseil de Dieu. N’est-ce pas une pure folie? C’est un fait, nous sommes d’hier et nous ne connaissons rien. Nous n’avons aucun recul et ne savons pas discerner notre droite de notre gauche. Dans ces conditions, comment trouver le sentier de la vie? Impossible, tout bonnement impossible!

Par conséquent, pourquoi s’enorgueillir, pourquoi endurcir son cœur? Si nous rejetons notre Dieu et Son Envoyé, nous sommes seuls au monde et dans le noir. C’est une bien triste perspective! Pourquoi emprunterions-nous cette voie funeste? Quel profit y a-t-il à marcher dans les ténèbres? Aucun, bien évidemment. Ne savons-nous pas bien que Dieu nous a donné un Berger pour nous conduire? Quelle extraordinaire nouvelle! Le Fils nous a été donné. Jésus-Christ, la lumière du monde, nous invite tous à Le suivre. Sur le chemin qu’Il nous montre, nul ne peut se perdre, même le plus insensé d’entre nous! Certainement, si nous gardons la Parole du Seigneur, nous n’avons rien à craindre. Il nous aime vraiment, soyons-en persuadés! Il a soin de nos âmes, croyons-le fermement! Rappelons-nous, le Fils de Dieu est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu. S’Il a livré Sa propre vie pour Ses brebis, comment donc en laisserait-Il perdre ne serait-ce qu’une seule?

N’hésitons plus un seul instant, d’un pas décidé et résolu, suivons le Conducteur. Devant Lui, les vallées sont comblées et les montagnes sont abaissées. Ne craignons point, croyons seulement!

Quelle grande joie, la lumière du monde a paru! Jésus-Christ est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu! Certainement, nous pouvons tressaillir d’allégresse! Alors que nous errions ça et là dans ce monde froid et ténébreux, le Seigneur nous a éclairés. Pouvons-nous mesurer la valeur d’une telle grâce? Non, bien évidemment. Elle est inestimable! Alors que beaucoup empruntent la voie spacieuse qui mène à la perdition, le Fils de Dieu nous engage à cheminer sur la voie étroite. Elle est la seule qui mène à la vie. Lui-même est notre Berger et nous précède sur ce sentier!

À n’en pas douter, toutes les lumières de ce monde sont artificielles et sont autant de leurres. Elles finiront toutes par s’éteindre. Qu’adviendra-t-il de ceux qui ont voulu en être éclairés? Ne seront-ils pas désemparés et seuls dans le noir? Ne soyons pas dupes, toutes les philosophies de ce monde qui promettent le bonheur et le salut au mépris de la Parole de Dieu sont trompeuses. Aussi, ceux qui les enseignent sont des loups ravisseurs qui ne cherchent que leur profit! C’est une évidence, seul le bon Berger a réellement soin de Ses brebis. Jugez-en plutôt, Il a donné Sa propre vie pour elles!

Par conséquent, qu’avons-nous encore affaire de courir ça et là après toute sortes de vanités dans le monde? Le Seigneur Jésus est là et Sa lumière éclaire tout homme. Pourquoi marcherions-nous encore dans le noir? Suivons ce Sauveur si merveilleux, une grande lumière ne tardera pas à se lever sur notre vie! Certes, le parcours sera jonché d’embûches. Certes, nous nous blesserons probablement pendant le périple. Néanmoins, une chose est certaine, nous ne vivrons jamais plus dans l’obscurité! Nous aurons la lumière de la vie!

Notre capacité ne vient pas de nous mais de Dieu, c’est une certitude! Qui pourrait prétendre le contraire? Ne sommes-nous pas exposés en ce monde à d’innombrables dangers? Notre foi en Jésus-Christ n’est-elle pas sans cesse contestée? Notre cœur n’est-il pas le théâtre d’un champ de bataille où les désirs contraires de la chair et de l’Esprit s’opposent les uns aux autres dans une guerre continuelle? À n’en pas douter, sans le secours du Seigneur, nous chancellerions avant longtemps!

Pourtant, par la grâce de Dieu, nous persévérons! Pourtant, par la grâce de Dieu, les yeux fixés sur Jésus, nous poursuivons la course! Oui, Dieu nous fait toujours triompher en Christ! Il rend nos pieds semblables à ceux des biches! Avec grâce et aisance, Il nous donne d’échapper aux pièges qui se dressent sur notre chemin. Assurément, le Berger est devant nous. Il est notre lumière et éclaire notre chemin. N’est-ce pas extraordinaire? Nous sommes faibles, mais le Seigneur est fort! Nous ne distinguons pas notre droite de notre gauche, mais le Seigneur est sage et Sa Parole est ferme!

N’est-ce pas un privilège incomparable d’être comptés parmi les brebis de Son troupeau? Quel grand bonheur! Auprès de Lui, nous sommes en sécurité et n’avons rien à craindre! C’est pourquoi, face aux difficultés, ne renonçons pas, ne perdons pas courage, écoutons seulement la voix du bon Berger. Avec Lui, il n’est pas de vallée si escarpée que nous ne puissions la traverser. Oui, quelles que soient les embûches, nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés! Ne regardons ni à gauche, ni à droite! Ne prêtons pas l’oreille aux bruits du monde, suivons seulement le Seigneur Jésus. C’est une certitude, C’est Lui qui nous dirige sur un sentier uni et près des eaux paisibles!

Sans la grâce du Seigneur, que ferions-nous? Sans Sa lumière, où irions-nous? Oui, certainement, nous serions errants en ce monde. Tels des aveugles, nous marcherions ça et là sans savoir où nous allons.

Sans aucun doute, Dieu sait parfaitement de quoi nous sommes faits! Il sait que, sans Lui, nous sommes comme des brebis qui n’ont pas de berger. Aussi, dans Son Amour, Dieu a pourvu à un Guide pour nous. Ce Guide s’appelle Jésus-Christ. Il est Celui qui conduit les brebis égarées près des courants d’eaux vives. Il donne la vie à Ses brebis et les amène à Son Père. Ne devrions-nous pas éclater en cris d’allégresse? Nos bouches ne devraient-elles pas être continuellement remplies de la louange du Seigneur? N’avons-nous pas toutes les raisons de le faire? Assurément, nous étions perdus, mais le bon Berger nous a retrouvés! Quel grand Sauveur nous possédons!

Désormais, qu’avons-nous d’autre à faire que de marcher humblement avec notre Dieu? C’est si simple, n’est-ce pas? Renonçons à toute prétention devant Dieu. Bannissons tout orgueil de nos cœurs! Recevons simplement Sa grâce et rendons-Lui gloire. Elle Lui appartient. Oui, tout est accompli. Certainement, il n’est rien à ajouter ni à retrancher à l’Oeuvre du Seigneur Jésus. Elle est parfaite! Notre joie est de faire partie du troupeau du Seigneur! Quel privilège extraordinaire!

Marchons avec reconnaissance! C’est là notre part! N’aspirons pas à ce qui est élevé, mais laissons-nous attirer par ce qui est humble. En Jésus-Christ, nous pouvons cheminer avec l’âme pleinement contentée! N’est-ce pas formidable? Dès alors, nous ne lorgnons plus ni à gauche ni à droite. Dès alors, ne nous sommes plus envieux ni de notre frère ni de notre prochain. Oui, indiscutablement, nous avons tout pleinement en Jésus-Christ! Nos cœurs ne sont plus vindicatifs. Nous marchons humblement avec le Seigneur, et notre joie est complète!

Indiscutablement, qui garde la Parole de Dieu emprunte un sentier battu. Ceux-là n’ont pas à craindre d’achopper sur quoi que ce soit pendant qu’ils courent. Au contraire, leur pas est assuré, déterminé.

Nombreux sont les hommes qui cherchent la sagesse en ce monde, un maître à penser qui puisse leur garantir la stabilité et la paix. Or, de toute évidence, un aveugle ne peut conduire un autre aveugle. Malheureusement, tout deux finiront ensemble dans la fosse. Le constat est sans équivoque: la sagesse de ce siècle est terrestre, charnelle, diabolique. Elle ne conduit personne à la vie. Non, pour avancer sereinement, la sagesse d’en haut est requise, celle que Dieu a possédée dès le commencement. Quant à l’homme, il n’est que d’hier, il ne connaît que très peu de chose. Bien sûr, il ferait preuve d’une grande présomption celui qui s’estimerait capable de diriger soi-même ses pas sans s’égarer. Pourtant, force est de constater que cette opinion est largement répandue!

Maintenant, il est possible d’emprunter le chemin de la sagesse, de fouler le sentier de la droiture. Oui, il existe véritablement et même, il porte un Nom: Jésus-Christ. Manifestement, ce Nom est clivant, sujet à d’innombrables disputes. Seulement, personne ne peut rester insensible, neutre, indifférent vis-à-vis de Christ. À présent, l’heure est venue pour chacun de se positionner: obéir au Fils ou Lui résister. Il n’est pas d’échappatoire: l’homme est placé devant un carrefour, et il doit impérativement se décider. Naturellement, ce choix est grave, décisif pourrait-on dire! Ses conséquences ont une portée éternelle. Il distingue les enfants de paix des enfants de colère, ceux qui persévèrent dans la vérité de ceux qui se complaisent dans l’erreur, ceux qui choisissent la vie de ceux qui ont préféré la mort. Le Christ l’a affirmé sans détour: « Je suis le Chemin, et la Vérité, et la Vie; nul ne vient au Père que par moi. »

Pour nous, ne tergiversons pas un seul instant de plus. Aujourd’hui, sans regret, il est grand temps d’abandonner le monde et ses nombreuses impasses. Regardons, jusqu’alors nous ne savions discerner notre droite de notre gauche, tout notre train n’était que folie. Tout peut changer, catégoriquement. Regardons, Dieu a donné un précieux Guide à l’humanité. Il suffit de Le suivre. Christ sera notre sagesse, nous ne chancellerons pas, jamais. Et pour cause, Il est la lumière qui éclaire tout homme. Soyons de ceux-là!

De toute évidence, beaucoup ne savent plus bien où ils en sont. On regarde autour de soi et, en réalité, on ne sait plus où donner de la tête. La crainte de faire le mauvais choix étreint le cœur, et voici l’homme totalement paralysé, incapable de se déterminer.

Naturellement, le peuple chrétien n’est pas épargné. Il connaît les mêmes perplexités. Néanmoins, bien vite il se reprend, il se rappelle avec bonheur qu’il n’est pas seul sur la route. Oui, il y a un berger à la tête de ce troupeau béni. Christ en est le bon Berger. Aussi, Sa houlette et Son bâton rassurent les brebis. Du moment qu’elles le suivent, leur sécurité est garantie, quoi qu’il arrive. Aujourd’hui, en dépit des embûches et autres difficultés, elles marchent avec confiance. Le Seigneur reste avec Ses bien-aimés, dans le bon comme le mauvais jour. Aucun risque qu’Il ne prenne le large, laissant derrière Lui Ses protégés. Après tout, Il a tout donné pour eux, jusqu’à Sa vie. Impossible qu’il fasse marche arrière maintenant! Le fait est que la lumière ne manquera jamais à ceux qui espèrent dans le Nom de Jésus. Désormais, et pour toujours, Il éclairera leur sentier.

Forts de cette assurance, conscients de ce grand amour, à nous de bannir la crainte de nos cœurs dorénavant. N’ayons plus peur des impasses, des allées sans issues. Inutile de s’embarrasser de ces inquiétudes. Elles ne font que ralentir le fidèle. Après tout, qui craint Dieu sort de tout. À présent, il est grand temps de se délester de ce lourd fardeau. C’est vrai, la course chrétienne est exigeante et incontestablement difficile. Mais, le Seigneur a soin des Siens, Sa grâce suffit.

Aujourd’hui, quelqu’un traverse un désert? C’est possible. Toutefois, même ici, en lieu hostile, le peuple racheté ne connaît pas la soif. Dieu change le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux. Sans varier, les pèlerins persévèrent à suivre leur Guide. Celui-là les conduit fidèlement sur la voie de la sainteté. C’est sûr, ceux qui marcheront dans ce chemin, même les insensés, ne s’égareront pas.

Le monde est tumultueux, évidemment. C’est vrai, il s’y trouve tant de douleurs, tant de combats à livrer, tant de travail à fournir. Devant cette effroyable montagne, rien d’étonnant à ce que le cœur se fonde, à ce que les forces fassent défaut. Découragé, voici que l’homme vacille et, d’un moment à l’autre, se retrouve au fond du gouffre. De surcroît, tout bien réfléchi, à quoi bon toute cette fatigue? Après tout, pourquoi lutter et se battre si âprement? Ici-bas, tout est vanité, quoi que quelqu’un fasse ou dise, la mort est toujours au bout du chemin.

Sans doute, beaucoup donneraient tout pour s’offrir une autre perspective, une heureuse espérance. Indiscutablement, ils sont nombreux les affligés qui cherchent, coûte que coûte, du repos pour leur âme. Leur quête d’un rocher solide, d’un lieu calme au milieu de la tempête, les occupent continuellement. Seulement, cet endroit existe-t-il vraiment? N’est-ce pas courir naïvement après une chimère? Eh bien non, pas du tout!

Cependant, cette attente ne peut être satisfaite qu’en levant ses yeux au ciel. Oui, il faut regarder plus haut, bien plus haut! La Bible l’affirme: le secret de l’Éternel est pour ceux qui Le craignent, et Il leur fera connaître Son alliance. Sans conteste, ceux qui la connaissent marchent sereins. Éprouvés, les fidèles le sont, naturellement. Néanmoins, ces paroles du Seigneur Jésus ne cessent de faire écho: « […] Vous aurez des afflictions dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » En somme, les soucis du présent siècle ne sont qu’autant d’occasions pour les rachetés d’expérimenter la fidélité de leur précieux Sauveur. Sans jamais y manquer, Il assure la sécurité de Son peuple de bout en bout du périple.

Qui plus est, tout ceci ne revêt qu’un caractère temporaire. Maintenant, les bien-aimés sont en pèlerinage, étrangers et voyageurs dans une patrie qui n’est pas la leur. Pour l’heure, sous la conduite de leur Guide, ils traversent un désert, aride et hostile. Mais, bientôt, même très bientôt, tout sera terminé: ils arriveront chez eux. En attendant, la promesse du repos éternel, de la vie éternelle, les soutient efficacement. Christ est leur vie et déjà, par la foi, ils discernent la gloire à venir. Déjà, l’horizon bleu azur se laisse entrevoir.

Quant à nous, qu’attendons-nous? Joignons-nous à eux, écoutons ce sage conseil: « Vous tous les bouts de la terre, regardez vers moi, et soyez sauvés […]. »