Remercions le Seigneur pour la ville dans laquelle il a trouvé bon que nous habitions. Nous savons qu’ici-bas, nous sommes des témoins du Seigneur, des ambassadeurs de Dieu. Par conséquent, nos vies, nos attitudes, doivent rester pures et pour sa gloire.

Sachons que dans cette ville où Dieu nous a placés, il a un plan pour nous, il veut se servir de nous, nous utiliser pour son bien et celui de sa population. Alors prions pour nos villes et soyons en tout temps des instruments de bénédiction entre les mains de Dieu pour elle, des gagneurs d’âmes qui portent du fruit pour sa gloire, alléluia! N’oublions pas que dans cette ville aussi Dieu s’est réservé un peuple nombreux; il a besoin de nous pour aller à la rencontre de nos futurs frères et sœurs.

La ville peut hélas signifier pour nous bruit, agitation, activité, travail, pollution, fatigue… Ne nous laissons pas entraîner dans la spirale infernale qui nous vole le temps qui est dû au Seigneur. Notre vie ressemble souvent à une ville, nos cœurs sont tellement agités, stressés, et la fatigue est là; nous sommes alors invités à venir retrouver un lieu calme, aux pieds du Seigneur, pour nous détendre un moment en sa présence.

La Bible nous parle justement de villes refuge. Par exemple, dans le livre des Nombres (35:11), de Josué (20:2 et 6), ou encore dans le Deutéronome (4:41 et 19:7). Le Seigneur veut nous montrer qu’il existe, pour nous aussi, pour nos coeurs fatigués et blessés, une ville de refuge. Cette ville, c’est le cœur même de Dieu.

Venons le plus souvent possible nous réfugier en lui pour être à l’abri de tous les dangers et attaques de l’ennemi. Oui, sachons nous éloigner un peu chaque jour de tout ce qui pollue, de l’agitation, pour passer des temps de ressourcement et de rafraîchissement spirituels en Dieu, dans sa présence et dans sa bonne et agréable communion.

C’est une évidence, nos contemporains ont tant besoin d’entendre la bonne nouvelle, l’Évangile du Seigneur Jésus. Le monde est exsangue, à bout de souffle. Les habitants de la terre s’entêtent, ils persistent dans leur course effrénée qui les mène pourtant droit dans le mur. L’humanité, atteinte d’un poison mortel, se consume; le péché consommé produit invariablement la mort.

Devant ce désastre, le peuple fidèle, porteur de la parole de réconciliation, doit impérativement parler comme un seul homme. Autrement, bien que disposant du précieux remède, il ne profitera à personne. Dieu s’adresse aux rebelles et dit: « Regardez vers Moi et soyez sauvés, vous tous les bouts de la terre! » En Christ, la grâce de Dieu, salutaire à tous les hommes, a été manifestée. En réalité, tout est déjà accompli. Christ est venu chercher et sauver ce qui était perdu. L’Oeuvre est achevée. Désormais, il ne reste qu’à remplir la terre de la connaissance du salut en Jésus-Christ.

L’affaire est sérieuse, grave. La teneur du message est de première importance. Absolument toutes les précautions doivent être prises pour ne surtout pas le dénaturer! Après tout, si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Naturellement, si le peuple racheté ne s’occupe que de disputes et de querelles, son discours de paix perdra toute crédibilité. De même, l’impact du témoignage chrétien sera dérisoire si, au milieu de l’Eglise du Seigneur, règnent divisions et communautarismes. Il n’en ressortira qu’une cacophonie, un brouhaha inaudible et confus. Nul ne peut l’entendre. Ainsi, la vérité est retenue captive, obscurcie par un voile de méchanceté, et l’homme perdu se détourne de la foi.

Indéniablement, les temps sont courts et mauvais. L’heure n’est plus aux guerres de clochers, aux luttes internes, mais bel et bien à l’unité du Corps de Christ. Alors que le monde se disloque, se déchire à tout-va, les intérêts de Christ prévalent sur les intérêts particuliers. La nuit est avancée, le jour va bientôt paraître. Aussi, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas. Aimons-nous les uns les autres. Donnons gloire à Dieu. Ensemble, montrons à notre prochain qu’une alternative propice au salut existe, qu’il est encore temps de l’emprunter!