Sans doute, ils sont nombreux ceux qui prétendent connaître la voie de la vérité. Nombreux sont ceux qui promettent la liberté. En réalité, eux-mêmes sont esclaves de la corruption et ne courent qu’après le gain déshonnête. Ils séduisent les brebis pour satisfaire leurs propres intérêts et les abandonnent dès qu’un danger survient. N’est-ce pas ce que nous constatons que trop souvent en ce monde? Combien sont spoliés, abusés et trompés par des loups ravisseurs?

Assurément, il n’en est qu’un seul qui nourrisse une véritable affection pour Son troupeau. Il n’en est qu’un qui l’aime vraiment et qui se mette en peine pour chacune de Ses brebis. Qui est celui-ci? Jésus-Christ est le bon Berger. Pour sauver Son troupeau, Il a donné Sa propre vie. C’est sûr, nous n’avons pas à craindre de Lui faire confiance. Quand bien même nous marcherions dans la vallée de l’ombre de la mort, le Seigneur serait avec nous. Nous sommes heureux si nous faisons partie du troupeau du Berger, réalisons-le!

Quiconque est de la vérité, écoute Sa voix. Les étrangers peuvent bien s’employer à nous séduire, nous n’en avons que faire! Nous fuirons loin d’eux car nous ne les connaissons pas. Seule la voix du bon Berger nous est familière. Seule Sa voix nous rassure et réjouit nos cœurs. Nous sommes de Sa bergerie et ne désirons nullement en rejoindre une autre! D’ailleurs, il n’est personne qui puisse nous y contraindre puisque nous sommes dans Sa main. Voici ce que David disait: « Ton bâton et Ta houlette sont ceux qui me consolent. »

Suivons le Seigneur Jésus, suivons le bon Berger, et certainement cette assurance sera aussi la nôtre!

Troisième parole de Jésus sur la croix: le soin de sa famille

« Près de la croix de Jésus, se tenait sa mère et la soeur de sa mère, Marie femme de Clopas et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait (l’apôtre Jean), dit à sa mère:  » Femme, voilà ton fils.  » Puis il dit au disciple:  » Voilà ta mère!  » Et dès ce moment, le disciple la prit chez lui » (Jean 19.25-27).

Jésus ne fait jamais rien au hasard: après avoir parlé de pardon, puis du paradis, voici que Jésus s’occupe de la famille.

Quand il nous est dit « Jésus, voyant sa mère! », nous comprenons que Jésus réalisait pleinement ses souffrances intérieures.

Apparemment, Marie était déjà veuve et elle allait perdre aussi son fils… Quelle douleur pour elle! Bien que Fils de Dieu, Jésus était aussi Fils de l’homme, et il a compati à la souffrance de sa mère. C’est pourquoi il a jugé bon que Marie ait « un fils » à qui elle pourrait manifester ses sentiments maternels. Jésus n’a pas choisi n’importe qui… Il a sélectionné un apôtre rempli d’amour et d’affection. Souvenons-nous que lors du dernier repas, Jean était près de Jésus et qu’il a mis sa tête sur l’épaule du Seigneur.

C’est ainsi que le soir même de la crucifixion, la mère de Jésus ne s’est pas retrouvée seule chez elle, mais elle a été accueillie au domicile de Jean, qui l’a entourée de son affection.

Ce que nous retenons, c’est que Jésus veut nous apprendre à ne pas oublier notre famille et qu’il nous incite à prendre soin de nos parents: « Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse) afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre » (Éphésiens 6.2-3).

Notre devoir familial est tellement important pour Dieu que sur la croix, Jésus a pris le temps de nous le rappeler en nous montrant l’exemple. Il n’y a pas de bonheur possible pour le chrétien s’il ne prend pas soin de sa propre famille.