Ne laissons pas nos âmes céder aux sirènes incessantes du découragement! Bien sûr, il y aurait de quoi. Sans doute, nos soucis personnels, l’actualité, nous donneraient probablement mille fois raison. Seulement, résistons fermement à ces sollicitations! Plutôt, regardons vers Jésus et tressaillons d’allégresse! Un cantique déclare ceci: « Compte les bienfaits de Dieu, mets les tous devant tes yeux, tu verras en adorant combien le nombre en est grand! » Peut-être nous arrive-t-il de l’oublier, mais nous avons réellement sujet de nous réjouir. En Christ, Dieu nous a pardonnés, rachetés, sauvés! Dieu a fait la preuve de Son Amour en donnant Son Fils. Est-ce peu de chose à nos yeux?

Evidemment, le temps des épreuves et des difficultés n’est pas encore passé. Certainement, nous aurons encore des angoisses en ce monde. Et pourtant, toutes ces afflictions ne peuvent jamais empêcher les saints de louer et célébrer leur Dieu. Ils le savent, le bon Berger les accompagne même dans la vallée de l’ombre de la mort. Que leur reste-t-il à craindre? Maintenant, prenons exemple sur ceux qui nous ont précédés sur le sentier de la foi. Comme le fit David, prenons appui sur notre Dieu. En pleine détresse, il a pu s’exclamer: « Loué soit l’Éternel! Et je suis délivré de mes ennemis. » Le Seigneur s’est montré fidèle et Son bras n’a pas manqué de le secourir. Indéniablement, le Seigneur n’a pas changé. Les Écritures l’affirment sans aucune ambiguïté, Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui, et éternellement.

Soyons-en persuadés, nous pouvons marcher la tête haute, le cœur rempli d’allégresse. Oui, nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. Oui, Dieu nous fait toujours triompher en Christ. N’abandonnons jamais cette heureuse assurance! En toutes circonstances, dans le bon comme le mauvais jour, réjouissons-nous et bénissons le Nom de l’Éternel!

C’est un fait, nous étions éloignés de Dieu. Mais maintenant, par le sang de notre Seigneur Jésus-Christ, nous avons été rapprochés. Quelle grande nouvelle! Sans Lui, aucune réconciliation n’était possible. L’abîme qui nous séparait de Dieu, à cause de nos péchés, était bien trop grand pour que nous le franchissions! Même l’homme le plus vertueux de la terre n’aurait pas pu le traverser. La réalité est que tous ont péché, sans exception, et sont privés de la gloire de Dieu! La colère, voici tout ce que nous méritons de Sa part.

Indépendamment de tous ses efforts, l’homme doit savoir qu’il est totalement perdu et ruiné. Il doit saisir qu’il n’y a aucun espoir de pardon s’il ne peut compter que sur lui-même. Seul le sang du Christ peut le rapprocher de Dieu. Seul le précieux sang de l’Agneau, pur et sans tâche, peut le nettoyer de tout péché et le rendre plus blanc que neige. Oui, seule l’aspersion du sang de Christ lui garantit une parfaite justice devant Dieu!

Maintenant, regardons, tout est accompli. Le Christ a opéré par Lui-même la purification de nos péchés. Dorénavant, il n’est plus de condamnation pour qui est en Jésus-Christ. Il rend libre ceux, et celles, qui Lui font confiance. Qu’ajouterons-nous ou que retrancherons-nous à l’Oeuvre du Rocher? Réalisons-le, le seul sacrifice que nous puissions encore offrir est un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent Son Nom.

À présent, nous n’avons plus qu’à bénir et remercier continuellement Celui qui nous a rachetés à si grand prix! À celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles! Amen.

Apprenons-le, la domination de notre Dieu est absolue. Oui, Son règne est éternel et s’étend sur toutes les nations. C’est bien peu dire que les hommes ne l’impressionnent pas. Il incline le cœur des rois à tout ce qu’Il veut. Notre Dieu est majestueux, rempli de forces et d’autorité. Qui ne Le craindrait? Indiscutablement, ceux qui Le méprisent et se rebellent contre Lui sont insensés. Sans doute ignorent-ils que le Tout-Puissant a leur souffle entre Ses mains. Pourtant, quoi qu’il en soit, tout genou fléchira devant le Seigneur, et toute langue donnera gloire à Dieu.

Quant à nous, ne Lui résistons pas. Dès à présent, reconnaissons Ses droits sur nos vies. Ne nous associons pas aux fils de rébellion. Regardons, Dieu nous tend Sa main. À ceux, et celles, qui croient dans le Nom de Son Fils, Il offre Son Amour et Sa grâce. C’est une certitude, Dieu le veut ainsi. Ce n’est certes pas à contre-cœur qu’Il y consent. Il est souverain, personne ne Le peut contraindre à quoi que ce soit. Voici, Il a envoyé Jésus-Christ, notre Seigneur, pour chercher et sauver ce qui était perdu.

Quelqu’un tremble aux paroles de l’Éternel? Quelqu’un frémit à la simple évocation du jugement à venir? Alors, que cette personne sache qu’aujourd’hui est le jour du salut. Il suffit de répondre à l’appel lancé par le Christ. Oui, Il attire tous les hommes à Lui. Qui se confie en Lui n’a plus ni n’aura plus jamais à craindre pour son âme. Le passé est oublié, les péchés sont pardonnés, toutes choses sont devenues nouvelles.

Notre Dieu use de patience envers nous. Surtout, ne le tentons pas en en abusant car elle ne durera pas indéfiniment. Celui qui domine nous aime, n’est-ce pas tout à fait extraordinaire? C’est pourquoi, ne tardons plus, soumettons-nous sous Sa main. Nous le savons, le Seigneur est doux et humble de cœur. Son joug est aisé et Son fardeau léger. Pourquoi hésiter davantage? Ne différons plus d’obéir au Maître et de Lui donner gloire. Oui, auprès de Lui, nous trouverons la repos de nos âmes!

Incontestablement, les raisons de louer Dieu et de célébrer Son Nom ne manquent pas! Que tout ce qui respire loue l’Éternel! La louange, voici l’occupation à laquelle chacune des pages du Livre inspiré invite les lecteurs! Certes, lorsque nous considérons l’univers et avec quelle sagesse toutes choses sont arrangées, nous ne pouvons qu’être transi d’admiration devant le Créateur. Manifestement, devant pareille intelligence, il ne reste qu’à s’incliner et ceci, d’autant plus que, de nos yeux, nous ne discernons qu’à grand peine le bord de Ses voies!

Si ceci semble peu de chose à quelqu’un, que dire alors de Ses pensées envers l’homme? Elles aussi ne peuvent qu’incliner nos cœurs à la louange et à d’innombrables actions de grâce! Réalisons-le, dès le commencement, l’homme n’a eu de cesse de se rebeller contre Celui qui l’a formé et a délibérément péché contre Lui. À ce propos, c’est peu dire que les Écritures en rendent abondamment témoignage. Pourtant, que découvrons-nous? Dieu l’a-t-Il rejeté loin de Sa face, l’a-t-Il privé de Sa faveur à tout jamais? Non, ce serait même tout le contraire!

D’âge en âge, Dieu a multiplié Ses appels à la repentance et n’a cessé de tendre la main à Sa créature. Son Amour s’est révélé persévérant et inconditionnel. Aussi, dans les derniers jours, Dieu en a manifesté la preuve la plus évidente: le don de Son Fils unique. Nous étions gisants dans la fange du péché sans aucun espoir d’en jamais sortir et prisonniers de ce présent siècle corrompu. Néanmoins, par Lui, il a plu à Dieu de nous en retirer. En Jésus-Christ, le péché a été condamné dans la chair, tellement qu’il est aujourd’hui aboli. Désormais, pour qui se confie en Christ, le fossé de séparation est comblé. Tout est accompli.

Qui peut rester de marbre devant l’Oeuvre du Rocher? Dieu se montre juste tout en justifiant l’impie. Alors que nous contemplons le Fils, nous y apercevons la justice de Dieu en même temps que l’expression de Son Amour, n’est-ce pas extraordinaire? Maintenant, que nous reste-t-il à faire sinon rendre hommage et révérer le Nom merveilleux? Ne nous en privons surtout pas, nous n’avons rien d’autre à apporter au Seigneur! La Parole de Dieu déclare: « O Éternel, toutes tes œuvres te célébreront, et tes bien-aimés te béniront! » Sans plus attendre, joignons-nous à cette sainte cohorte et associons notre voix à celles des myriades qui bénissent sans discontinuer le glorieux Nom de notre Dieu!

La première chose que nous devons à Dieu, c’est l’adoration. Parce que nous avons un grand Dieu, nous devons le célébrer, publier bien haut ses louanges. Qui dira combien il est grand, si ce n’est ses enfants ?

• Nous devons à notre Dieu la révérence, le respect. De nos jours, beaucoup disent que Jésus est leur ami, mais est-il aussi leur Seigneur et Maître ? Même s’il a marché sur notre terre, il reste notre Dieu tout-puissant.

Nous avons besoin de retrouver le respect envers notre Créateur et Sauveur. Est-ce que nous nous sanctifions encore avant de venir vers lui, en sa présence ?

• Nous devons à notre Dieu la foi. Nous cachons-nous dans le pressoir, comme Gédéon, parce que ce monde est dangereux ? Dans ce cas, demandons-lui d’augmenter notre foi.

L’apôtre Paul a prêché la guérison en laissant Trophime malade à Millet. Même si notre situation nous dépasse, faisons-lui confiance !

• Nous devons à notre Dieu l’engagement, l’attachement. Ne les mérite-t-il pas ? Souvent, les gens abusent de notre confiance, mais notre Seigneur ne le fera jamais. Nous pouvons nous engager pour lui, nous attacher à lui sans réserve. Que pouvons-nous faire pour l’avancement de son royaume ?

Nous estimons toujours que les autres devraient s’engager davantage, mais nous… Où en sommes-nous ?

• Nous devons à notre Dieu notre amour. Nous ne parviendrons à remplir les autres conditions que si nous aimons notre Seigneur du fond du cœur.

Oui, notre Dieu est grand… Sommes-nous prêts à marcher pour lui ?

Vous me direz que ce genre de situation ne peut heureusement plus se produire de nos jours.

En sommes-nous si sûr? Je crois, au contraire, que ce genre de choses se présente à nous chaque jour et que Dieu nous attend sur ce terrain-là.

La foi des trois jeunes hommes est éprouvée mais solide. Ils savent que Dieu peut les délivrer de la main de leur ennemi! Notre souci actuel, notre épreuve douloureuse, notre maladie ne changent rien à la puissance de Dieu.

Ils confessent ce que Dieu fera pour eux et ils ajoutent : « sinon… ». Ce « sinon » – là est la marque de l’adorateur car Dieu n’est pas obligé de faire ce qu’on lui demande.

Nous? que confessons-nous, ajoutons-nous un « sinon » lorsque nous sommes confrontés à des situations d’extrême souffrance? Dieu doit-il céder à tous nos désirs sous peine de nous voir quitter l’église et retourner à notre péché?

Dans la vie de ces trois garçons, se manifestent un amour déterminé, une foi virile, une adoration sans concession! Dieu cherche à atteindre ce but-là dans notre vie. Il est facile de l’aimer quand il nous fait prospérer et réussir, mais que devient notre adoration à l’heure de l’épreuve, du rejet et de l’injustice?

Les paroles et les discours sont une chose, la méthode divine en est une autre. Dieu attend plus que nos paroles dans le domaine de l’adoration. Il attend notre attitude de coeur, car c’est là le test grandeur nature, c’est là qu’on reconnaît les vrais adorateurs. Face à la fournaise ardente les belles phrases fondent, les grands airs sont consumés, les façades s’effondrent!

Le Seigneur verra-t-il en nous un coeur rempli de foi et un adorateur déterminé?

Cinquième parole de Jésus sur la croix

« Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà accompli, dit, afin que l’Écriture se réalise pleinement:  » J’ai soif.  » Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, la fixèrent à une branche d’hysope et l’approchèrent de sa bouche » (Jean 19.29).

De quoi Jésus avait-il soif? Pas seulement de l’eau de la fontaine: il avait une autre soif spirituelle. Souvenons nous de ce que Jésus avait dit au début de son ministère: « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4.4).

Jésus avait soif de reconnaissance… Où étaient passés tous les malades qu’il avait guéris, les possédés qu’il avait délivrés, tous ceux qui étaient nés de nouveau? Personne n’était au pied de la croix pour louer le Christ! Aucune louange ne sortait de la bouche des hommes!

Oui, Jésus a toujours soif de nos louanges et de notre adoration! « Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père » (Jean 4.23).
Aujourd’hui encore, Jésus a soif de notre adoration.
Au jour de la Pentecôte, par la bouche des disciples, le Saint-Esprit a répondu à cette soif: « Comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu? » (Actes 2.11).

Dieu nous envoie le Saint-Esprit pour que notre langue apporte à Jésus la louange qui lui revient! Oui, ma sœur, mon frère, Jésus nous dit à chacun: « J’ai soif de tes louanges, j’ai soif de ton adoration! » Jésus a tant fait pour nous! Il est digne que nous répondions à sa soif de louanges!

Josaphat a été un bon roi, qui a respecté la Parole de l’Éternel. Grâce à son obéissance et à sa consécration, son pays a été en paix pendant des années.

Mais un jour, les ennemis du peuple d’Israël se sont ligués contre lui. On est allé le prévenir : « Une foule nombreuse s’avance contre toi. » Il a eu un moment de panique, de même que nous sommes parfois effrayés par les situations que nous devons affronter. Mais il a eu ensuite la bonne réaction : il a aussitôt décidé de prier l’Éternel ! « Nous sommes sans force devant cette foule nombreuse qui vient nous attaquer et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi. »

Dieu a alors répondu par l’intermédiaire d’un prophète : « N’ayez pas peur et ne vous laissez pas effrayer devant cette foule nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu… Demain, sortez à leur rencontre et l’Éternel sera avec vous. »

Tous les Israélites se sont prosternés et ont adoré le Seigneur.

Le lendemain, ils se sont levés. Ils avaient peut-être encore peur, mais ils ont obéi. Auraient-ils eu la victoire s’ils avaient refusé de se mettre en route ? Non ! De même, nous devons faire le pas de la foi, même si nous ne sommes pas très rassurés. Alors Dieu nous aidera.

Au lieu de se morfondre, ils ont entonné des chants de louange, et au moment même où les chants ont retenti, Dieu est intervenu. Les ennemis se sont exterminés mutuellement ! Quand l’armée d’Israël est arrivée sur le lieu du combat, « ce n’était plus que cadavres tombés à terre. Il n’y avait aucun rescapé » ! Et ils ont trouvé un butin si considérable qu’ils n’ont pas pu tout emporter.

Le Seigneur peut se servir de nos épreuves pour nous faire progresser. Nous avons plus que Josaphat, puisque Jésus est venu tout accomplir pour nous et qu’il nous a laissé son Saint-Esprit. Sommes-nous prêts à l’écouter ? Allons-nous nous mettre en route pour sa gloire ? Alors, sans aucun doute, il nous bénira !