Si quelqu’un est disciple de Jésus-Christ, alors il est aussi nécessairement Son témoin. Le sel de la terre et la lumière du monde, voilà ce que sont ceux, et celles, qui appartiennent au Christ! Sans doute, plusieurs s’interrogent et se demandent d’où vient que les chrétiens soient décrits par de tels qualificatifs? Sont-ils ou possèdent-ils plus que les autres? Non, loin de là. Tout au contraire, ils reconnaissent bien volontiers qu’ils ne sont rien et qu’ici bas toutes choses sont éphémères.

Mais alors, en quoi consiste leur distinction? Voici, ils ont connaissance du salut qui est en Jésus-Christ. Ils sont de simples vases de terre, mais un trésor inestimable a été déposé en eux. Quel paradoxe n’est-ce pas? En ce monde, ils ne sont rien, mais pourtant, en réalité, personne n’est plus riche qu’eux. Désormais, étant riches en Christ, leur mission est bel et bien d’en enrichir plusieurs. Remarquons-le, celui qui partage l’Évangile enrichit celui qui le reçoit sans jamais s’appauvrir soi-même! N’est-ce pas tout à fait extraordinaire? Assurément, la grâce de Dieu salutaire à tous les hommes a été manifestée. Tous peuvent en être les heureux bénéficiaires!

Par conséquent, étant porteurs de ce Message d’Amour et d’espérance, comment ne pas en faire profiter le plus grand nombre autour de nous? Ils sont nombreux ceux qui n’ont plus d’espoir et vivent constamment dans les ténèbres. Oui, ils sont légions ceux qui recherchent la paix sans que personne ne puisse la leur communiquer. Alors, si nous nous taisons, qui les consolera et leur annoncera la voie du salut par la foi en Jésus-Christ? Soyons-en sûrs, Dieu peut encore ouvrir les yeux de plusieurs! Il peut encore faire passer un peuple nombreux des ténèbres à la lumière. C’est pourquoi, n’éteignons pas le témoignage de Jésus mais proclamons-le avec hardiesse!

Oui, dans ce monde plongé dans le mal, soyons des messagers de joie! Au milieu de la nuit, brillons comme des flambeaux, portons la parole de vie, reflétons la lumière du Christ!

Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Indiscutablement, Jésus-Christ nous en a donné l’exemple par excellence. Était-il contraint d’offrir Sa vie pour racheter les nôtres? Non, certainement pas. Réfléchissons, comment l’homme exercerait-il le moindre pouvoir sur Lui contre Sa volonté? Aurions-nous oublié que Jésus est Maître et Seigneur? Manifestement, c’est librement que le Sauveur s’est sacrifié. Il connaissait pertinemment les souffrances qu’Il allait endurer pour l’amour de Ses rachetés.

D’ailleurs, n’est-il pas tout à fait extraordinaire que le Sauveur appelle les Siens, c’est-à-dire ceux qui font ce qu’Il leur commande, Ses amis? Tout bien considéré, qui sommes-nous pour être ainsi favorisés? Si nous rentrons en nous-mêmes, il ne faudra que peu de temps pour s’apercevoir de toute la noirceur de notre péché. Aussi ne pouvons-nous trouver, même avec grande peine, de raison valable pour justifier une telle grâce de la part du Seigneur. Et pourtant, le fait est que le Fils de Dieu est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu.

Véritablement, nous étions rebelles et séparés de Dieu. Or, réalisons-le, alors que nous étions tels, le Seigneur nous a aimés. Bien qu’il n’y eut absolument rien d’aimable en nous, Dieu nous a assuré de Son Amour. Certes, ces paroles de l’Ecriture sont sans équivoque, elles finiront de convaincre les plus sceptiques: « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Maintenant, en vertu de l’Oeuvre accomplie au Calvaire, nous sommes réconciliés et pardonnés pour jamais. Quel soulagement, la menace de la condamnation s’est définitivement éloignée de nous! Quel Amour merveilleux! Qui pourra en mesurer toute la portée? Pour sûr, il est plus grand que les océans, plus haut que l’azur des cieux!

Que dirons-nous maintenant à l’endroit de Celui qui est l’Auteur de notre salut éternel? Voici, joignons notre voix à celle de la foule des rachetés et, le cœur plein de reconnaissance, confessons ces paroles avec eux: « À Celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père; à Lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles! Amen. »

Le don de Dieu s’achèterait-il à prix d’argent? La grâce s’obtiendrait-elle en échange de grands efforts? Indéniablement, si telle est notre pensée, nous sommes dans une grande erreur. Non, un porte-monnaie bien rempli pas plus que d’innombrables « bonnes œuvres » ne peuvent garantir à qui que ce soit la faveur de Dieu. En définitive, quels sont les motivations de telles actions? Quel motif les hommes ont-ils pour cela? Serait-ce la charité? Non, sans doute. En fait, il ne s’agit que d’une monnaie d’échange que l’homme prétend présenter à Dieu en échange de son âme.

Seulement voilà, tout ce labeur est, et restera toujours, sans aucun résultat. Le salut ne se mérite pas plus qu’il ne s’achète. Si nous prenons soin d’étudier les Écritures, nous en serons pleinement convaincus. Qu’y apprenons-nous? « Personne ne pourra avec ses richesses racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon. Car le rachat de leur âme est trop considérable, et il ne se fera jamais […]. » Voilà qui met un point final à toute velléité de persévérer en ce sens!

En réalité, si nous sommes en dehors de Christ, tout notre travail est absolument vain et infructueux. Le constat est que la vie ne s’y trouve pas, ce ne sont que des œuvres mortes. Voici la grande leçon que nous devons assimiler: le salut ne s’obtient que par la grâce, par le moyen de la foi. Certes, si la foi fait défaut, il est impossible de plaire à Dieu, en dépit même de nos plus éminents efforts. « La foi en quoi? » ou « la foi en qui? » demandera certainement quelqu’un. À ces questions, la réponse est immédiate; la foi dans le Nom du Fils de Dieu est la seule qui nous soit salutaire. Réalisons-le, c’est en Lui seul que Dieu prend plaisir.

Pour finir, écoutons à présent la voix du Seigneur Jésus: « Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. » L’avons-nous compris, personne ne vient au Père sinon par Lui! En d’autres termes, si quelqu’un doit être sauvé, ce ne peut être que par la médiation de Jésus-Christ. C’est pourquoi, sans plus attendre, abandonnons toutes nos vanités et venons humblement à Celui qui nous appelle à Son royaume et à Sa gloire!

Certes, en ce monde, les angoisses sont le lot de chacun. Non, il n’est rien d’étonnant à ce que nos jours soient parfois noirs et nos nuits tant de fois blanches. Le Christ Lui-même a averti les Siens qu’ils auraient des afflictions dans le monde. Par conséquent, impossible de prétendre le contraire sans trahir Sa Parole.

Maintenant, lorsque l’âme est ainsi chahutée, quelle sera notre consolation? Où la trouvera-t-on? Ne sera-ce pas dans la méditation des Écritures? La chose est tout à fait certaine. Oui, lorsque des vagues d’oppression nous submergent, repassons dans nos cœurs les témoignages des délivrances passées et toutes les merveilles de Dieu! Fixons nos regards sur le Crucifié du Mont Calvaire. Avant longtemps, nous devrions apercevoir les doux rayons de l’Amour Rédempteur briller avec le plus grand éclat! Ô quel réconfort pour l’âme fatiguée et lassée, n’est-ce pas? Écoutons encore le Seigneur Jésus nous dire: « Tout est accompli. » Ces 3 mots ne sont-ils pas comme les plus exquises de toutes les paroles à nos oreilles? Que dirons-nous à présent? Exulte, mon âme, une rançon a été trouvée pour toi! Considère ceci, là où le péché a abondé, la grâce y a abondé par-dessus! Dans le Nom du Seigneur, il ne reste pour toi désormais plus que justice, paix et joie par le Saint-Esprit!

Indéniablement, dans les heures sombres, lorsque la tempête redouble, lorsque le sommeil semble nous fuir, nous ne sommes pas sans ressource. Voici, avec assurance, nous proclamons ces paroles de triomphe: « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu, car je le louerai encore; il est mon salut et mon Dieu! »

Indiscutablement, nous traversons tous, et toutes, des saisons d’obscurité. Néanmoins, en dépit des apparences, nous ne sommes jamais abandonnés. Peut-être gisons-nous, tout comme Jonas, au fond du gouffre, ayant perdu tout espoir de conserver la vie. Peut-être aussi, tout comme lui, avons-nous fermé l’oreille à la voix de notre Dieu et avons dédaigné Son conseil. Quand bien même ceci était vrai, malgré tout, que rien ne nous empêche d’espérer en Dieu. Oui, il est toujours temps de se repentir et de crier au Seigneur.

Que nous enseignent les Écritures? Celui qui confesse ses péchés et les délaisse obtiendra miséricorde. Ne l’oublions jamais, notre Dieu pardonne abondamment. Quelle grande consolation pour nos âmes, n’est-ce pas? Remarquons ceci, Jésus-Christ est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu. Qu’en conclure sinon que la grâce s’adresse à tous les pécheurs? Manifestement, ce sont pour des rebelles et des impies que Dieu a envoyé Son Fils.

À présent, regardons vers Lui et soyons sauvés! Non, que rien ne nous dissuade de le faire. Non, il n’est pas de fosse si profonde que Dieu ne puisse nous en délivrer par Sa puissante main. Certes, à ce sujet, l’exemple de Jonas est tout à fait significatif. N’en apporte-t-il pas la preuve évidente? Son âme défaillait, aucune issue heureuse ne semblait pouvoir se profiler. Et pourtant… Jonas s’est souvenu de l’Éternel! Il a prié Dieu et a été secouru! Vraiment, nous devrions prendre garde à ceci et en faire autant. Si bas que nous ayons pu tomber, si grands soient les péchés auxquels nous nous sommes livrés, ne cédons pas à la résignation! Comme Jonas, prions! La Parole de Dieu nous offre une précieuse assurance: « Quiconque invoquera le le Nom du Seigneur, sera sauvé! »

Qui craint Dieu sort de tout. Quelle belle assurance pour l’homme qui dispose ainsi son cœur! Pour sûr, il n’aura pas à trembler quand bien même les montagnes se retireraient et les collines seraient ébranlées. Tout bien réfléchi, si la crainte du Seigneur se trouve devant nos yeux, quelle mauvaise nouvelle redouterons-nous? La mort menaçante nous remplirait-elle d’effroi? Frissonnerions-nous encore aux intimidations de la chair? Non, sans doute! C’est une évidence, bien des maux sont épargnés à ceux qui craignent Dieu.

Maintenant, réalisons-le, le sentier béni de l’obéissance est ouvert à tous. Personne n’est laissé dans l’ignorance quant à la volonté de Dieu à l’égard de l’homme. « Quelle est-elle? » demandera quelqu’un. Pour le savoir, étudions attentivement la Parole de Dieu et nous serons enseignés. Que lisons-nous? « Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Soyons attentifs à cela, Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. La chose n’est-elle pas limpide? Dieu nous a donné un Sauveur et nous commande de nous abandonner à Lui sans délai.

À présent, de deux choses l’une, soit nous obéissons et nos âmes ne cesseront de prospérer, soit nous décidons de nous rebeller et nous mourrons. Ne nous y trompons pas, on ne se moque pas de Dieu. Nul ne peut outrepasser le commandement de Dieu sans qu’il s’en suive de sérieuses conséquences. C’est une certitude, si nous n’empruntons pas la voie qui nous est révélée, nous sombrerons. Pour preuve, considérons les paroles prononcées par le Seigneur Jésus Lui-même: « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie: nul ne vient au Père sinon par moi. »

Par conséquent, ne cherchons pas de détours qui ne sont qu’autant d’impasses. Voici, Dieu nous a parlé en ces derniers jours par Son Fils. Humblement, écoutons Sa voix et obéissons. Alors, nous nous en trouverons bien! Oui, assurément, qui craint Dieu sort de tout!

C’est une certitude, les voies et les pensées de Dieu sont tellement au-dessus des nôtres! Considérons pour un moment le témoignage qui nous est rapporté concernant cet homme nommé Saul de Tarse. Qui aurait misé ne serait-ce qu’un denier sur sa conversion? Qui aurait pu imaginer un seul instant qu’il puisse obtenir miséricorde? Il a persécuté l’Eglise du Seigneur et a même apporté son suffrage au meurtre d’Etienne. Sans doute, la plupart devaient estimer sa cause irrémédiablement perdue.

Et pourtant..! Non seulement le Seigneur Jésus l’a sauvé mais, bien plus encore, Il en a fait l’un de Ses plus éminents serviteurs! Voici, Saul le persécuteur est devenu l’apôtre Paul! Quel changement radical, n’est-ce pas? Nous devons l’admettre, il n’y a absolument rien qui soit difficile à l’Éternel.

Quelle leçon tirerons-nous de ceci sinon celle de l’humilité? Non, ne nous fions jamais aux apparences et ne soyons pas présomptueux. Dieu seul est Celui qui sauve! En définitive, que gagnons-nous à faire des pronostics? Ce faisant, ne sommes-nous pas hors du sens? En réalité, en dépit de toutes vertues apparentes, nul ne parvient au salut sinon celui à qui Dieu fait grâce. Le Seigneur Jésus ne laisse place à aucun doute à ce sujet. Que dit-Il? « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire […]. »

N’avons-nous pas ici un grand encouragement? Il n’est pas d’homme dont le cœur soit si endurci par le péché que le Seigneur ne puisse y avoir accès. La chose est certaine puisque, comme nous l’avons découvert, le plus âpre des persécuteurs du Seigneur a obtenu grâce! Tout a changé pour cet homme, même jusqu’à son nom! Oui, il y a encore de l’espoir pour nous et nos proches. Attendons-nous patiemment au Seigneur. Croyons en Lui, croyons en Sa fidélité! De toute évidence, notre attente ne sera pas déçue. C’est un fait certain, Il n’est jamais à bout de ressources. Il saura encore nous émerveiller et nous surprendre!

Si nous demeurons dans l’Amour du Christ, qui nous empêchera de proclamer que les biens et la miséricorde seront toujours notre partage? Qui nous privera de la communion qui est avec le Père et le Fils? Puisqu’en notre Seigneur Jésus, toutes les promesses de Dieu sont « Oui et Amen », nous sommes véritablement accomplis en Lui. Non, en dépit des apparences, il ne manque absolument rien à notre bonheur. Prenons-en conscience, le péché qui autrefois faisait obstacle à notre relation avec Dieu n’est plus. Il a été aboli. Le fossé a été comblé pour jamais. Rendons-nous compte, le Seigneur en a Lui-même payé le prix!

Le sang de la croix de Jésus-Christ, voici la rançon pour nos crimes. Les Écritures l’affirment ouvertement, c’est en vertu de ce sang répandu que la paix avec Dieu nous est accordée. Quelle grâce extraordinaire! Oui, maintenant, nous pouvons déclarer avec le psalmiste: « Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien […]. » Ne laissons rien ni personne nous détourner de cette précieuse conviction. Désormais, c’est sûr, nous ne sommes plus étrangers ni gens de dehors, mais nous sommes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu. À ce titre, sans nul doute, nous pouvons nous approcher avec confiance du trône de la grâce. Pourquoi craindrions-nous encore? Dieu n’a-t-Il pas donné Son Fils unique pour nous réconcilier avec Lui?

Quel grand tort ne ferions-nous pas à notre âme en la privant de l’abondante grâce de Dieu! Oui, il est vrai, sans Christ nous étions misérablement pauvres. Toutefois, à présent, les richesses incompréhensibles de Christ nous ont été présentées. Indiscutablement, la situation est toute différente aujourd’hui. N’est-il pas riche au-delà de toute mesure celui qui croit au Nom du Fils de Dieu? Oui, à l’évidence! Il possède le bien le plus excellent, qui ne lui sera jamais ôté et qui est cause pour lui de tant de joie: la connaissance de Jésus-Christ notre Seigneur!

Il est réservé aux hommes de mourir une fois, après quoi vient le jugement. Par conséquent, ceci implique nécessairement que c’est durant les jours de notre vie sur terre qu’il convient de bien faire. Une fois emportés par la mort, il sera trop tard, il ne restera alors plus que le jugement. Quelle solennelle vérité! Certes, nous devrions traiter ce sujet avec le plus grand des sérieux. Indiscutablement, la légèreté n’est pas de mise dans cette affaire. Réalisons-le, il en va de notre destinée éternelle! Comment trouver le repos tant que nous sommes dans l’incertitude à ce propos? L’âme oppressée pourrait-elle bien s’apaiser avant d’obtenir une réponse à cette question brûlante: « Que devons-nous faire pour être sauvés? » Non, assurément!

Les Écritures ne restent pas muettes face à nos angoisses. Telles sont les paroles pleines de consolation qui nous sont rapportées: « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille ». La voie du salut nous est révélée clairement et sans détour, à nous de l’emprunter! Remarquons-le bien, la Bible ne laisse planer aucun doute quant à la position de l’homme devant Dieu: il est pécheur et vendu au péché. Or, le salaire du péché, c’est la mort. La destinée du pécheur est donc scellée. Plusieurs se bercent d’illusions funestes et refusent de recevoir ce témoignage. Peut-être, pensent-ils, Dieu se montrera-t-Il clément envers eux. Ils se trompent. C’est aujourd’hui que Dieu fait grâce à ceux qui se repentent et croient dans le Nom du Seigneur Jésus. Comprenons-le, Lui-même est le don de Dieu pour le salut de l’humanité.

En réalité, ceux qui Le rejettent, méprisent par la même occasion l’Amour de Dieu. À la croix, le Seigneur a supporté le châtiment que nous méritions. Maintenant, ceux qui demeurent en Jésus-Christ ne sont plus exposés à la condamnation. Leur dette est payée pour toujours. Pour les autres, la colère de Dieu demeure sur eux et, s’ils ne meurent pas dans le Seigneur, ils devront faire face à la justice, seuls. Quelle pensée effrayante! C’est pourquoi, si ce n’est pas déjà fait, ne perdons pas de temps, hâtons-nous de nous mettre à l’abri! Hâtons-nous de trouver refuge auprès du Sauveur du monde!

Qui est l’homme pour contester avec Dieu? Qui est-il pour prétendre Le connaître? C’est une évidence, Sa science est hors de notre portée. L’intelligence de notre Dieu est incompréhensible. Les Écritures sont tout à fait limpides à ce sujet. C’est pourquoi, au lieu de présomption, avec quelle humilité devrions-nous plutôt nous comporter! En réalité, reconnaissons-le, nous sommes d’hier, et nous ne savons rien. Quel bien nous reviendra-t-il de nous élever contre le Tout-Puissant? Apprenons-le, notre Dieu fait tout ce qu’Il veut sans en rendre compte à personne.

Certes, notre part est simplement d’obéir à Sa voix et d’ajouter foi aux paroles qui sortent de Sa bouche. Alors, incontestablement, nous nous en trouverons bien. Or, que nous est-il commandé sinon de croire au Nom du Fils de Dieu? C’est sûr, Lui-même suffit à notre bonheur. Sans aucun doute, si nous sommes des brebis de Son troupeau, notre joie ne peut être augmentée davantage. Dorénavant, nous n’aurons plus guère besoin de prendre part aux discussions folles qui n’apportent que de la confusion aux malheureux qui s’y engagent.

Véritablement, nous serons heureux en dépit de notre ignorance quant à telle ou telle question difficile qui surpasse notre entendement. La connaissance du Seigneur Jésus, voici ce qui fera toute notre richesse et qui nous sera d’un réel profit! Or, soyons-en convaincus, nul orgueilleux n’a de part à ce grand trésor. Souvenons-nous, Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles. Par conséquent, abattons toute suffisance de notre cœur et, tels de petits enfants, faisons confiance au Père céleste. Oui, Il nous connait, Il nous aime et sait pourvoir à tous nos besoins. Certainement, adoptant cette attitude de foi et de dépendance vis-à-vis de notre Dieu, nous découvrirons un doux contentement et le vrai repos.