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Philippiens 1.21

Philippiens 1.21

Philippiens 1.21
Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain.

Evidemment, le fidèle est heureux si, sans chanceler en son cœur, il peut affirmer: « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. » Manifestement, c’est ici la preuve d’un détachement absolu, d’une foi éprouvée qui a tenu bon aux nombreux assauts. Désormais, l’attrait du séjour auprès de Christ exerce une influence telle sur le croyant que tout le reste pâlit, devient insipide. Sûr de sa destination, la crainte du départ s’est évanouie. Sans regret, il est alors prêt à abandonner les vanités de la terre, avec ses douleurs. Le Seigneur Jésus est de l’autre côté, sur l’autre rive, prêt à accueillir Ses bien-aimés dans le repos éternel.

Une telle foi est incontestablement d’un grand prix, plus précieuse que l’or périssable. Elle est indiscutablement la promesse d’une liberté incomparable, d’une douce assurance. Son hôte marche sereinement, l’âme en joie. Quel trésor! C’en est terminé maintenant des angoisses du monde, la paix de Jésus demeure quoi qu’il advienne. Oui, en dépit de tout, la paix de Dieu subsiste. Elle surpasse toute connaissance, elle transcende les temps et les circonstances.

Sans doute, voici un grand mystère pour l’incrédule. Tout bien réfléchi, quel casse-tête pour eux! Comment comprendre un tel repos quand tout s’écroule? Comment concevoir qu’un mourant puisse encore sourire et rayonner de bonheur? Pour l’homme naturel, rien de tout cela ne fait sens, il n’y voit que folie et démence. En revanche, l’homme spirituel, s’édifiant sur sa très sainte foi, voit maintenant le ciel ouvert, où Christ est couronné de gloire et d’honneur. Le premier n’aperçoit que l’amertume de la fin sonnant le glas de ses espoirs et de ses nombreuses attentes déçues. Le second, parvenus aux coteaux d’éternité, y voit au contraire le commencement d’une aventure exaltante dont les jours ne peuvent se mesurer. Quelle considérable différence!

Aujourd’hui, de là-haut, le Ressuscité invite Son peuple à Le contempler, à considérer Sa victoire et, en définitive, à la partager. La mort vaincue, Il convainc Ses rachetés qu’à présent, ils n’ont plus à trembler ni à vivre dans sa servitude. Après tout, leur Seigneur est la résurrection et la vie. Ne craignons plus, croyons seulement!

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