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Luc 18.16

Luc 18.16

Luc 18.16
Mais Jésus les appelant à lui, dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.

L’homme se vante de bien des choses. Bien sûr, il peut se targuer de partir à la conquête de l’espace. Il peut s’enorgueillir à souhait de ses découvertes scientifiques, de sa médecine, ou encore des progrès accomplis dans divers domaines. Pourtant, subitement, il sera privé de tous ces trésors qu’il affectionne tant. Un jour, on lui redemandera son âme, et il n’a rien à donner en échange.

Curieusement, le sage de ce siècle ne semble pas réaliser que son temps est compté. Non, son grand savoir ne le sauvera pas. Peut-être y compte-t-il secrètement, mais ce n’est qu’un leurre. Quel paradoxe, celui-là sait résoudre des équations mathématiques ardues, son esprit saisit des concepts qui échappent au commun des mortels, et néanmoins, il se révèle incapable de parvenir au salut. Sa présomption le retient de recevoir la parole qui peut sauver son âme, avec simplicité de cœur. Pire, il la méprise autant que possible. À l’évidence, le sacrifice est trop grand pour qu’il se résolve à l’accepter. Il est nécessaire de regarder la vérité en face, de renoncer à ses rêves de grandeur. L’homme doit admettre ce qu’il est vraiment: malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.

À présent, sans scrupule, il rejette la Parole de Dieu, il outrage le Nom de Jésus-Christ au-delà de toute mesure. Et pourtant… Celui que le monde s’évertue à rejeter avec tant de vigueur est précisément la Pierre choisie de Dieu et précieuse. En dehors de Lui, point de salut.

Aujourd’hui, Christ engage chacun à recevoir le Royaume de Dieu comme un petit enfant, sous peine de ne pas y entrer du tout. L’enfance suppose de l’humilité, de la spontanéité, de l’émerveillement! Oui, celui-ci reçoit avec joie ce que son père lui donne, et sans discussion. Face à un présent, il sait manifester naturellement de la reconnaissance. Recevoir de longues explications lui importe peu, il a confiance. Il ne considère que l’attention, la bienveillance, qu’on lui témoigne et s’en réjouit.

Le Père céleste a fait don de Son Fils unique à l’humanité. Par là, Il a fait la preuve incontestable de Son intérêt, de Son amour pour tous les perdus. Désormais, à nous de saisir la main gracieuse qu’Il tend. Jusqu’à cette heure, nous étions tous des enfants de colère. Dorénavant, par la foi en Christ, nous serons des fils et des filles d’adoption, nous serons appelés enfants de Dieu!

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