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Jérémie 2.22

Jérémie 2.22

Jérémie 2.22
Quand tu te laverais avec du nitre, et que tu prendrais de la potasse en abondance, ton iniquité demeurerait marquée devant moi, dit le Seigneur, l’Éternel.

Non, Dieu ne tient nullement le coupable pour innocent. Ne nous abandonnons pas à cette pensée inique. Assurément, notre Dieu est juste et ne sanctionne jamais le péché de Sa bénédiction. Quelle terrible déclaration pour une conscience réveillée, n’est-ce pas? Où trouver le repos et comment apaiser les angoisses d’une âme convaincue de péché? L’homme peut bien courir par monts et vallées en quête de pardon et de paix. Il peut bien s’évertuer et se débattre tant qu’il le peut pour se défaire du péché, il ne fait que s’enfoncer davantage dans la fange.

Une constatation s’impose à nous, le salut n’est pas au pouvoir de l’homme. Sa nature est mauvaise. Il est vendu au péché. S’il prend appui sur la chair, il n’aura jamais qu’épines et chardons pour toute justice. C’est un fait indiscutable, si l’homme persiste dans cette voie, il s’expose au plus grand désespoir. Non, il ne peut y avoir de fin heureuse en suivant ce chemin. Pour sûr, il est une grande leçon qu’il nous faut absolument assimiler: le salut vient de l’Éternel. Si nous le cherchons ailleurs, nous serons toujours confus.

Quel est donc ce grand salut dont les Écritures nous entretiennent? En réalité, il porte un Nom, Jésus-Christ. C’est le seul Nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. Rien de moins que Son précieux sang est requis pour nous purifier du péché. Par conséquent, cessons de nous agiter en vain, il n’est nul autre remède. Écoutons attentivement la voix du Seigneur: « Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. » En dehors de Lui, il n’est ni pardon, ni délivrance, ni salut. Toutes nos œuvres, même celles qui, à nos yeux, sont les meilleures ne peuvent nous revêtir d’une justice suffisante devant Dieu. Savons-nous quel est Son jugement à leur propos? Elles sont devant Lui comme le linge le plus souillé. La rançon à payer, à cause de nos péchés, est si grande que nul homme ne peut y prétendre.

C’est pourquoi, dès cet instant, faisons une chose: arrêtons de chercher notre propre justice. Plutôt, cherchons la justice de Dieu qui ne s’obtient que par la foi. L’oeuvre est déjà accomplie, croyons-le seulement! Alors, assurément, quand nos péchés seraient comme le cramoisi, ils seront blanchis comme la neige; quand ils seraient rouges comme le vermillon, ils deviendront comme la laine.

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