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2 Samuel 22.17-18

2 Samuel 22.17-18

2 Samuel 22.17-18
Il étendit sa main d’en haut, et me prit; il me tira des grosses eaux. Il me délivra de mon ennemi puissant, et de mes adversaires qui étaient plus forts que moi.

De toute évidence, les ennemis du peuple fidèle sont bien plus forts qu’eux. Et pour cause, toute la puissance adversaire se ligue maintenant contre les bien-aimés. Sans se lasser, celui-là est en quête d’une faille dans l’armure, d’une brèche à exploiter, pour nuire aux soldats du Christ. Néanmoins, le Seigneur l’a affirmé sans détour: quant à Son Eglise, les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.

C’est sûr, dans ce combat, la chair n’est d’aucun secours. L’espoir, la foi, qui soutient le cœur chrétien ne trouve sa source qu’en Dieu, en Dieu seul. Dans l’absolu, peu importent les ressources apparentes. Les forces physiques, les capacités naturelles sont loin, si loin, d’être suffisantes. C’est certain, l’essentiel est ailleurs. À ce propos, la dispute qui a opposé David à Goliath est riche d’enseignements. Écoutons comment le fils de Jessé a parlé, écoutons quelle était sa confiance: « Tu viens contre moi avec l’épée, la hallebarde, et l’écu; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des batailles rangées d’Israël, lequel tu as déshonoré. » Vu de l’extérieur, l’issue de cet affrontement ne semblait faire guère de doute. Après tout, le futur roi n’était alors qu’un jeune garçon. La victoire du philistin, guerrier expérimenté, robuste, et sans pitié paraissait inexorable. Pourtant, contre toute attente, le chétif a triomphé du géant. Quel prodigieux retournement de situation! Goliath était géant par la taille, David l’était incontestablement par la foi. Quelle différence! L’un se reposait entièrement sur le bras de la chair, l’autre uniquement sur le bras de l’Éternel.

Autrefois, David s’est appuyé sur son Dieu et fut délivré de l’ennemi puissant. Une fois de plus, la démonstration en est faite: le salut vient de l’Éternel. Aujourd’hui, qu’en est-il? Est-il toujours possible de trouver refuge à l’ombre du Tout-Puissant? Les Écritures l’affirment en tout cas! Le Dieu Sauveur est favorable à quiconque croit en Son Fils Jésus. Plus encore, à présent, ceux-là ont l’indicible honneur d’être appelés Ses enfants. Bien entendu, il va sans dire qu’en tant que tels, les bénis du Père sont choyés! Hors de question que l’on y touche!

Quant à nous, forts de cette heureuse assurance, ne craignons pas les afflictions. Non, n’ayons plus peur dorénavant! Montrons-nous fermes, comme voyant Celui qui est invisible. C’est une réalité, Celui qui est en nous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Devant le Seigneur, les montagnes tremblent, et les collines se fondent. Obéissons-Lui, suivons-Le fidèlement, et assurément, par la grâce de Dieu, nous triompherons en Son Nom!

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